
H § f & U C H À k S O M D E T E R R E
occupé de ‘-remédier à ca lq u e s inconvénients de la Machine, de Bapin &
■de Defaguliers. 1 , , , r . ,
M l’Abbé Boffuü a inféré dans fon Hydrodynamique ( i ) , une defcnp-
tioh de celle'de Frefnes, près de Condé , qui lui a été envoyée .par M. ^
Chevalier de Buat, Ingénieur ordinaire du Roi. j '
En 1723 , A. de la Mortraye , dans fes Voyages imprimés en Anglois
& en François H , donhale deffein& l’explication des Machines- ù ff Fompes
à' feu, placées fur les bords de la Tamife pour en diftribuer l’eau, par des gyaux
dans tes Cuifines & Brafleries de Londres. . '
Les Volumés des Machines préfentées à l’Académie Royale des Sciences
de-Paiif r re n fe rm e n t^ plans, coupes & profils, de plufieursMachines à
f iû : v o y e y j^ T y é .
Une en 1 726, (3) de MM. Mey & Meyer, Anglais’ de "nation & attoeiés ,
auxquels'il fut accordé te 6 fu ille tT y ay , un PfiVilff -é’Xolufif^our^ablir
& enfeigfièr, p'erîdalit Téfpace de 50 ans, à mettre en pratique ceet® ece
de Pompe (4:)'. _ ' / - , . -t ' , oe sp
M. de Bbls-franc ( f ) , Architeéte, en pxéfenta une dont leSeftetSîîontfjto-
* i t s parfeOfi^meTcaufes, STdonrl’éîécutioh eft affezfettibîablëq elfea été
donnée d’ûtfemanrere plus'détaillée en quaïré Planches. Elle neî diffère de la
Pompe^Éfeu de M. Meyer , qu'en',«! que l’oiïVNrare & la fcnQeOire g s
robinets s’opèrent par uriTéqffôn;de plusles tuyaux d’épreuve fën$d|fférem-
menrpratiqués, & lavalvure donnant iffue à la vapeur, quand .elle èftk|p p
forte dans Te Cylindre , eft différemment placée. Dans la mè ta e^nm ^H e
rnlme Auteur en propofà rare fécondé, r ^ r é f e h ^ e '% P 't è 'W l ^ ^ 9i% 8’
en une Planche. ' M ’..vf--*,
Eff i f f r , M. F riï^ )is Watimsj 'Optiefenf dii Prince de Galles ^ n n a
.lin modèle de "êëtte Machiné* en- gravure injlfâtâ^ebjdcs explications & des
détails en fangiïe Angfeife CO» & ^plupart font tirés ^ g g s g ers-
M. de T illy, -dans fa brochure, a rapporté une courte defcription dpomte
Machine, page '6 8 , éclaircie par une gravure-,, qui eft la figtfre è de TasESn-
che I de Bélidor,
( i j Tome I .Partie ïC B ap itré II. page 12p.
. ('2>Inqi)fe'ëHâjgitre V , page 360.
■ ' (3; An. ïfzéTTome IV , N°. 28 2 .28 3 , page
■:i8y. ■ - . 'fv
(4 ) Au mois d’Août 17 37 , ces Etrangers
propoferent h^Corpè de Ville de Paris , de
conBruire une de ces Machines pour élever
une certaine quantité d’eau fur la place de l-’Ef-
trapa.de, aux conditions qu’on feu-cj dpnnerOÎE.
neuf cents mille francs ; deux cènts mille livres
pour honoraires , qu’ils auroient la direétion
de cette Machine, & cinquante mille livres,
pour les frais de fon entretien annuel : ce qui.
fa’ifôitun fonds d'e deux millions cent mille livres.
• (5) An. 17 2 7 , N°. 284,-283 ,yi8r<î:: / 287 ,
page 191. - . '
(6) ©ans le courant de cette année 1777, Meffieurs
Périer freres, ont appliqué le méchanifme
des Pompes à feu, à des femi-Pompes, deflinées
à l’élévation dé l’eau pour la décoration des
jardins, & pour les befo-ins domeftiques : ils
en ont. exécuté deux qui ont réulfi , l’une
chez M. le Duc'd’Orléans, à la chauffée.d’An-
tin-; l’autre au fauxbourg du Boule ,, dans le
jardin de M. ’.eDücde Chartres.
La première marche par le moyen d’uo poêle,
& elle a le double avantage d'échauffer, tout
l’hiver , les ferres & les appartements, en élevant
encore, fuivant l’annonce, de MM. Périer,
30 à 40 muids d’eau, par heure , à gjjjpieds'au-
deifus de la furfece de l’eau du puits, On dit 30
à 40 muids, parce que cectc Machine va plus
ou moins vite, félon le degré de feu. On peut,
au moyen des foupapes pratiquées dans lâche-
E :T D E S E S, ' M I N WS. i l . P a r t . ïo j3
'^ R ffé re n ie s eJpeCttM Mazhbiès^pgmtnles Machines a feu : p d fficu la rités '
reriicij'qûables ' dm flfùeîÿges-Unes. v iP1 0 8 È
T outes les différentes Machines à feu , Qty- proposes ou1 exécutées: bu
# # e s ;o g ^W ^ s ’ ,'ddivé^;fe'^porter à d « i x . e ^ è è |? ^ â ^ W q t i e f n ( ^
«iîffé/entes parleur^ forces,, & ’ràifpn def^djiFéreace demétho’dé'fur laqueffl
elles font Conftruites; favoir, celle's qui/oîit; à piftons & à ' leviers * & qyf
à piqpr'ement parler font deVEbflï'p'el à feu fletécipfent fe vuide par répuifiott^
Les-'|itfeS qh'è l’on' pqiffrdi't appeller m Û h îties 4c Savêry^) ou d gN ew co -
‘Æ ÏÆ iÈ & ty i» -qui l’es premiefs le i ont'exécutées , où. perfeétionnées vers
fannêè'Tyoey ; elles péuvfeùt tfès-bieW être diftinguées des autres par le
'npifcâc, Machiriei *à' b a la n cier,
'MçiZkinï 3r fèoe^tfF,Êd$è
,'9 Machine à feu fàns- Bakncrer,, ,'origîiiairemeht eft la Machine de M.’
Technicum de ITaFrts’, v.cjtrfhitc par Defaguliers^
Æ Muffchem.brôëcÿ.feli^arües principales font un ala'mbic, dontla forme eil
fe^'lgue,,,. Sc un op.deuxtrécipients. De l’alembic la vapeur
palfe dans le récipient , communiquant par fon fond, avec le tuyau ou les
tuyaux d’afpiration, & avec le récipient qui fe vuide par l’aétion répulfive de
la vapeur; c’eft-à-dire , que cette vapeur venant à frapper l’eau , la comprime
& la châtie hors du récipient : cette marche rend fort lente l’opération qui, par
elle-même, eft déjà très-bornée, 11e pouvant guere élever plus de J tonneaux
d’eau par heure, cette quantité étant proportionnée à la capacité ordinaire du
récipient ; à la vérité , on n’eft pas obligé, de faire dans cette Machine plus
de feu qu’on n’en fait dans une grande cheminée ordinaire.
minée, échauffer les ferres .chaudes & faire marcher
la Machine en même-temps, ou chauffer
règlement la Machins fans les fer es , .ou le
ferres fans la Machine. Elle marche déjà depuis
long-tèmps, faris.avoir éprouvé le moindre dé-
xangerHent ; p^rêes.qu’eile éft extrêmement (iiri-
ple .s.'&rj’qiulelfe n’a befoih d’autre agent que le
feu.
l’aftiori, donné le mouvement à des Pompes ordinaires
y. après quoi elle retourne au puifard,
d’où elle a été tirée, par un canal en forme'
'dsr’ .iÿfçreff.-.-
Ces Machines peu cpûteufës / exécutées en
M^ufàéture^ fituées dans, des où les
-nastières font à Èon marché.- elles
peuvent sfaire marcher. des. ufines. déboute eg.
pecff< Dans ut? Sujtolamént, a, la,fuite de l’OttS
v^age de M, de Digny , on rrqtrvt; îa-clefcrrpddiÿ'
mette fur 18 pouces de hauteur, qui prbdhit,
$SjO livres d’eauf pat rîùaute , liuf les dé-.,
chetsd't; î
MM. Périer cahftruifent aauollêment'àchez
eux, plulîeurs de ces Pompes, dans une forme
portative; ils pourroienc même les difpofet: à
agir par lè feii cl’imet'Càiïfiïtcf. Peut-être-, parviendront
ils à les adapter à beaucoup d'autres obt
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