
I a o g. D U ' C H A R B O N D E T E R R E
» on puifè par. l’ouverture la matière fondue, & on va la Verfer dans
„ différons moules. préparés à- eet effet; ce qùilnefert que pour former de
» petites pièces, comme marmites pots ou autres dont les modèles ont été
a fournis, en bois.. On les moule dans du fable:mis dans des cadres ou chaflis
n de bois, comme font ordinairement .tous les Fondeurs. :
» Gomme il arrive prefque toujours qu’il refte de la matière qui n’efbpas
» fondue dans les extrémités intérieures du fourneau , & qu elle en retient
» d’autre qui eft eh fofion, on a un grand ringard de fer que l’on paffe par la
» porte| & avec lequel on forme un,levier afinde détacher du fol les»Ceaux,
» &qufele fe r fondu ( r ) puiflé fe rendre dans iebâfïin. Si l’on voit ^ue ce qai
» relie ne foit pas bien fondu ou ne foit plus affez chaud, oh referme Importe;
» & l’on donne de nouveau uné chaleur violente au fourneau., p d || |puyoir
» jetter en 'moule ce qui refte de matière, à fajde des mêmes filières ou
» d’autrès fcmblables, préparées & chauffées de la même maniéré.
» C’eft 'ordinairement le foir qu’on coule la'matière qui a été fondue pen-j
» dant la journée ôn nétoye bien le fourneau p ^ ^ n ^ u il eft chaud, de on
» ouvre toutes les ouvertures afin qu’il refroidiffé pendant la~huit,& qu’oii
» puifféile lendemain matin y former un nouveau fol pour la fonte | | jôurj
» Pendant que l’on prépare & -que l’on commence a chauffer l^ ^ g n e a u ;
» on ôte de la foffe la pièce.qui a été fondue la veillé, afin d’y fubft|tuer un
» autre moule pour la fonte fuivanté. Le fer coulé provenant dé cét%Çontê
» paroît de la meilleure qualité ; la lime y fait prefijue le-même effet’que fut
» lë- fér forgé ».
Des Penderies.
L e but qu’on fe propofe dans le travail des fenderies (a ), eft de Mpofer le
fér a être employé! d®rer«3 nfages, en épargnant lé temps» i^ ^B b o n s&
le bavai! : l’bpératipn confifte à divifér une lame eh v plnfieürsB guetces
fuivant l’échantillon que l’on juge à propos. Pour faire cette di^fion ayeé
méthode» il faut que les barres de fer foient d e là même épaiffeur,|e
fè fait par des cylindres.
Il ne feroit pas poffibl'e d’applatir & de fendre une barre de fer fi,elle n’étoit
adoucie au f eü, ^ ^ u i'd o n n e lieu à une efpecé de cohftruélion de four,'
pour les chauffer en grand nombre 8c à peu de frais.
Le fer dans les fenderies on on fe fert de Charbon dp terre, eowme celles
qui font le Forez fur la rivière de Gier 8C ailleurs, qui refendent fixa
~ ii) Des Auteurs donnent à la fonte de fit
le nom de Fer fondu. M. Grigpon troù^è ; cette
expreffion d'autant plus impropre , cpiéle fer
proprêmëtït dit , ne foiid point $ que lorfqu’îl
a été fondu » il n’éft .ni fer, ni fonte 3 Ôc que'la
fonte n’a pas encore acquis l’état, dé cs
propriétés. Mémoire de Siâèfotechnk, pa%; 2t
(2) On ne fait guère ufage de fenderies, 9«
dans les forges où le fer cft aigre.
E T D E S B S ê é M A N E S . II. F aut .- r 20*
fe p tp j& É ^ de fer , % çhauffe dans des-oheminéetrbâtifes comme w t t h m f r
fer^iaveç i f o u j f e ^ f le . ^ y place par,barres de deux pieds & demi à
trois -pieds de longueur dans.la quaOtké'de trois à quatre cents pefant à la fois,
qu’il fcus enyiîQO .«ne,heure pour chauffer I on emploie environ pour Blî francs,
de Charbon pour fendre un mille de fér -, une .fournée de mille peut être»
fondue ,en ;une heure.
.■ta A i A w .> enA v A - ;
' Sans ® e r | n u détail ' ^ U ^ n e & desYours, ‘pour lYnteUigencc
' quelque? Fenderies
le four eft On A c e
f f e f e * ^gts * & % e s dÆtre; pf J
f e ® V'j pied n c u ï^ i ç L : l e ^ i ^ ^ e l foiis le
m m B 3 B E 3 n H H H B H H
fênt^ier hbrement ^jtourê'onles difpole ainfi M
I p s t Æ B B B ^ B m B B B m h B B B B I d’acier.
J dfiSSW «Kla Jm e n |o n d A e ci-defths, a paffé fout
les allongé & étendu de fagoh « f e e u x ’âuiies delong &
fix doiggde I p | i>|;morceauxapplatisJfe remettent une/feconde fuis au four;
I & 5w pd ds ^ont c% jd,sJ on fe^xepa^ fous ie f ly iitfIrè ? d u ^ tfP ' donnent
I B fcn^eur- H
I un9' f nai ' { ? 1 W Ë Ë bdijdîenten
I £ % x S a!reJ f X‘Vei'gei ■OU ^ U/4 Ce?» ï ^ a? ^ a ? ’4 $ à p feo s. Une
f fe«dre cmq! fix
P obfervér çge^péndant que le fer^ pa& entre l e s ^ n d ^ o u ^ f i
I a u n p f ^ anc d’eau qui tombe continuellement1furfïc|m-luidres &
I ?e f e g |§ et fans 6^|fiWrs le fer pafieroit JifficiWenyîÀaileurs
les c|l|ndres qui font d'acier, s’écËauiïeroient &perd4râent leur dureté.
■0 « Poürneau où F on'font la mine de Fer au feu & s,Çoa£s ^àSultÀac/ ^ ^
LïS mines de fer qpi & "fendent dans cette forge, Ydiit'dë deux eipecé^
*n ,gén<îrs] > eft M É M
à btef.ii.ft piecès. pout les
achevé de leskttte, | |W M
ï «meme SeftI0n f e Forgts & FeumeaUx à
f* g -125, p l. ÏX-. Kg-i î ÿ ; de cetté'&a'dlic- ÜÛÜ. ‘
LeS Chârtons employas à Liège pour lès
' :pecë ùüiiiniee^Chkrhms doux, 5