
n i R B O N D E T E R RM
«►büilohurade laMine*>c>lle-ci efeaH&dfnc l’air de Iji galerie* ^ fe -fefofoïtir
îj gà^lelpuits; pnf'été ; r p c'oncràirti, j a î r ' extérieur „étant plüs, léger & ;plyi&
DJohaud que.celui dé laiMine, la-colonne du puits, .éompofée eosf «tie dç.ce
* demierydéyient la plus^efante, & l’air forÉira pat lW * i * t de fcgaforie; r
»De cette obfervatiibiT, & dfeiteAêotîe àclà^uôlle
„ réMte qua fotfquefair extérieur; fera à la mêferleuapératuréque cefoide la
js Midél, dfas deux'colonnes: ita n t afojrsdsMêrae poids r 4 l MisétaMte ’dâiîs la
» gàleriéapoun courant, & ceft.e’ffe&ivembnt ce qui .arrive. dwH ces Mfoesdc
» dans ^eauçaup; dlaritrésifemblablement: iteées;. daóslefquelte piï eft.- obligé
■». de fufpendré t e travaux hhcpoujje & à k'xkûte.dcsfAidUes-, e’eftràidîrë, pour
« parler le langage de'la bonne Phyüqùe, dans, t e ; temps où -fair extérieur
» ë f tà .ü mltnetêmpérarafEque'fc'eluldes'Mmes;-r
f r^ÏXmeme'lncotiTéiù,ent fe trouvera encore dans les Minés (font fos galeries
» font borizpritaleS, ^-placées fous-dne plaine qriirl’effauffi ; fo llem e n t ftn-
» taraafcôiêBydsribérde liait en perçant un grand,BembiOifo-piife;, l ’égalité
»déroutes t e doteras d ’air qui pénétreraient pac-là dans. fo.SfóiWja teifost»©«
« en équjâbrs., & iloÿi s^tétabüroîf afcun courait, '
__ :».0n pedt1 cependant: iàppeller rièsèïpeçès ; de.Mines; p is tâ t de celles qui
»font percées dans les collines; l ’a rt, aidé des prisdpss-df.M. J a rs , peut
».dsBÉBét ce'qffâvoit‘refufé lâ nature■vâ-ne's’agit pour cela que-drérâblir une
» inégalité de poids dans t e eolonnefoqui infiftent fur deux puits * pour qu’il
» s’établiâe un Courant d’àîr dans lagalerie qui joint ces deux puits ; & yoici t e
»moyens qu’emploie M. Jars pourTobt|rafïH,r
v ^ S i la galerie eft percée-dans la pyrite d |iig| montagne, tant qtmPeTi^fa
srpSSXplus ld « qriel’éndreif «Al'en-peut percer uô pùits ; il ferâaîfé d’yavoir
» une circulation d ’a if f mais fi on veut pouflèr la galerie p t e l | | | , l i ^ ^ l a -
■ri tioif cëîferav dffis la .partie qui
Pour l’y établir;, M. Jare a adopté fe cojiftrutftion propofée par M. Trie^ald,
d u n e efpeçe de plancher rfor^éj à quelque diftance du‘ forme lagalerie, &
fjppf nnns forons connaître la conftruétion d’après lj^pt|ur Suédois.
» C e j très-utile di.aiileurspoutlè roulagedes;brouetteS,&lepallàge
»déT eaux, forme un canal qui fe prolonge jufqu’au fond de la Mine; fair
„ noyant plus alors de communication avec la galerie, à_ caufe delà porte ,jæ jl
» obligéde xepaffer par le. puits : il fe trouyeradpnc alors deüx;c<dpnaeg %é-
.» gales e» çefànteur, fe coûtant d’air s’établira. ■ { . . .
» 11 s’établiroit de même au fond d’un puits creufé au bout de lagpfede, en
arÿ çp r^ifen t , au moyeq d q n tuyau, l’air qpi paflè fous le plançherdont il
^ vient d'être parlé, & qui entrepar l’ouverture de la galerie.
»Dans tout ceci l’Âuteur fuppofe qiie l’orifice de la galerie eft dans une
,» colline , & plus bas que l’orifice du puis de réfpiration ; mais fi la galerie
» étoit percée horizontalement fous une plaine à peu-près de niveau, tous
' E T D E S E S M I N E S , I I . P art. m
»-les. puits ferô^n%égalemei)it profonds , >&ttout«#|es coloraîjes d'air efl iqui-
»|ibrè: ^ari conféqueqc d ‘^ÿ«uroic atocuneiCirculation.».' La Ahéteufe élevée
fer la bouche des b u t e , à îâ manieredesHouilleurs Liégeoiseft fo)«ioyen
que Wfi Jars propefépfour cette î.oifcdnftiiGe. gyi
.Il obferve » que la maçonnerie de cette efpece de cheminée doit être afièa
».éparflfoppdçcdnfervér à l’ait qu’elle contient, fo nîême cempératurequ’à celui
»du puits ; il eft clair, que par ce moyen l’équilibre entre les colonnes fera
«îOîHpqr, & fe courant d’air's’établira dans tegalerie. «
” I*0Up ' Cl» » circulation cd’air -aura dope lieu dans' les galeries, dan fenS
î> pendant i’fifoer, & du fens oppofé pendant l’été ; «nais dans ïe-printemps
t>:Sc ^ i ’aptomne ,.«à* l’ait Extérieur & celui de la Mine oht-fe même terri*
»pérature, -il n’y auEoit'aueûn eourantxd’air,&.a.&üdteü.àt4 rid#hrfeï%êué
» yrages ». ..
’ du Fçurneau veqeilateurde^M,. igutton &r l’embouchure
d’un puits , p à te t indiqué dans é e d lâ f auffi M. Jars qohfeiltet4 t d y recourir,
D e la . marché de l’A ir dans les f um de M tn e^ -êùmparà avec celle d u '
*û^cpM£<pît\de l’A ir "dam •lesuiàemiriëesi, par,, M* Franklin, •
; Les.phénomènes journaliers , qufon potirrqit àppeîler|es pfoÿ.'Vulgàloeësi
f<mt fou.vent.qeux dont l’examen eft le plus délicat, & cénféquemtaëfit'le pfes
néglige.; dans Je nombre de- ceux qM appartiennent aux- Mines, le rapport
«ntr-e l'entrée As la forçie des vapeurs fouterraines par les puits q é 1 Mines, &
entre 1?élévation & 1® refoulement de la fumée ou dè l’air dans les cîæmîriééY,
eft un 1 pointîdùrdeqqel toutes t e perfonnes qui bnt 'vifité1 des Mines fl »sacéori*
dent a ^ ;;w is-a«cr in e ^K q « a M. FrankknV'^?avok apporté à eé«e conW
formité, ce degré d attention, qùi donne l’effort à des réflexions întérfeiîSntes &
utite;. Dans:une matière q r i ï^ i -cha^e-pas, i M É g problèmes
emh^raflants^on qpusfauragré de reoueflflr.reut ce-qUl|,.eutckMüirèàfer«,
îqlution, & fur-tout 'quahff les éclaircifférilnH^Ê pour Auteur üff homme ^
exercé à promener fes regards daUste-fentiers les plus'teyftérieux defoïhy-
lique. Vxucile fragment q ^ s u s tirons}des ouvragesidu feyant A n ^ o iÿ (i).
ÿ »Dansyine cheminée oà on ne-ftâripas de feu ,- il y a>; en é té , unoourant
» darr qui y montçbbntinuèllement depuis environ 5 à ^heures d«’ foié, juf-
to ques^ers .S ou 9. heures du: matin , où- oe courant oôriimencé à- saftehlir 3ç
^er quelqne peu pendant environ une demi-heure,iaprès qiica il fe met
^ defeendre avec la meme force, & continue dans'cette nouvelle1 direiSita»
S ^Pres^du fe ir; où il* s affaiblit <te ribuŸeau & balance de
* I * M- Franklin à Jean Baudouin, Ecuyer.à
17 74. ^ f .Paris, 2. vol. m-4 . Bofton, fur L’ufage des cheminées, tant en été qu’en
i* Miter, Toffle ^ 2Q£,