
I 0 |$ D U C H A R B O N DF. T E R R E
jdu/ieufS ppinfa de .CjÇ^ft^U(^tQa i^pOTSi.po^ipenicei;ons.jpar que^qes-qnesile
cçs M?ejiiaest(les pfos reiparqugbles en Angleterre ; nous yiendtppf e^Ite^à
Çéttfesj .qui font établies, '.en Eçapce«
Particularités de gotiques jfyLachines ç§feu ■ertllAngletepfe.J1 (
D ans quelques flpatti,ers ide, la yille <de Londres, il y a,;d,e ;Çe? Mq@jhin.çs,
pour .diftribijex Peau de la .Tamife, pardefotuyatnq, dans-les Cuifines.^BrajTîi
ries ; une entre autres , dont il va être parlé , & une à Chelfea : toutes ont
été- décruites_& rétablies à plqfieurjS reprifesidifférentes. ",
Les yiçiffi{Édes qu’elles,,i^^ferpuyées , fe ÆeffenteotiW^feabsMM^^dic-
tions qu’a eftuyées l’intrpdqéUon du Charbon', de Terre dans, cette même
Capitale ;• voyez page 422. Soit difficulté particulière & momentanée'de application
continue de ces Pompes à l’u& ^qmb p ^en faifoit, foit (; comme l’a
voulu l’Auteur d’une. Feuille hebdomadaire ) . ^T^Mqomr^MitéM^ d ^ Umée
du Charbon.de Terre, nécejfair^pour le fervïce de ces Pompes »répandait dans
la Ville y du cote ou le ventportoit ; on y avoit pendant long-temps abandonné
. ’legar qfege 4 ma^nan y eft revenu , ou parce que les premières.... di-iEcukés fe
font applanies avec le temps, ou faute de meilleurs expédient ( f) .
Celle de ces Machines qui a été placée, en 17.2S, fur ie bord de la Tamifo,
& qui après avoir été détruite , a été rétablie & ftmplifiqifg n’eft pas tout-à-
faitla-même dans faconftruétion que celle de Erefties \ les petites différences qui
s’y trouvent, ont fait juger aux Editeurs de l’Encyclopédie que la-defcription
de cette Machine méritoit d’avoir place dans leur Ouvrage. (3)-: je vais emprunter
cette defcription, & j’y joindrai celle que M, Bélidor a donnée de la
Pompe aljpirante & refoulante de cette Machine.
• Defcription du Steam-Engine établi h Londres, a York-Buildings, fu r le bord
de la Tamife ; & de la Pompe afpirante & refoulante
exécutée ' dans cette Machine. 1 fo
» Cette Pompe éft placée dans un bâtiment où l’on a confirait un four-
» neau, au-deflus duquel eft une grande bouilloire de cuivre, fphérique par en-
» h a u t, bien fermée & entourée de par-tout d’une petite gaflerie extérieure,
» laiflânt circuler la fumée du fourneau , qui entretient la chaleur de l’eau
» bouillante dont la bouilloire eft remplie aux trois quarts.
( 1 ) M. Deparçieux, dans fon troilîerae Mémoire
fur la riviere d’Yvettè., comptoit pour un |
obftacle à rétabliflèment de ce même moyen-
pour la ville de Paris , la dépenfe annuelle &
journalière de ces Machines, les accidents auxquels
elles font fujetres, & qui entraînent un
nombre d’embarras confidérables & d’emplacements
furlariviere ou J côté. ■fur.le's ports, &fur
les quais. Pojef le Volume des Mémoires de l’Acii-
démie_pour Vannée 1767.
( 2 ) Avant-Coureur, Lundi fy M S I ’iV
No- 3 j i ]>ag. 524, où l’ori rend compte du
troifiemc Mcmoireîgê. M. Deparçieux.
(V Tom. V III, pag. , au mot-Hy.dmilifé-
E T D E S E $ M T N E S. i l P a r t . 1057
■ ” Le' cy Lladre de k PomPe eft-de; cuivre, & d’un diamètre proportionné,
„ i l eft .garni de fonpifton- ce pifton defoënd & s’élève' dans le cylindre:
» ce n’eft qu’une plaque de cuivre rbuléedc'b'ordèe de cuir; i l ’ en eft pïui>
» léger , & la vapeur le^haifo^aUc.yu plusffacilement.
» d l i '^ l iW
■f. & tient a la courbe. d un 'b'alandietvdont l’axe ^ i h ^ « j |r% n i t » d lV ;dont
'Im p a rtie s portent Yur jurtdes v ïâ i^ x éÆ & àrn.n f
ti?dpftfletîlgrv6p^QrdS£aiS’^ É ^ . e r r i s ,:le ' 0 ! $ }
« d re , & la partie de. la Machine qu’on appelle ouvre & ferme en
» dedans & au haut de l’alambic l’extréinité du tuyau de'vapeurs.
'*1®. Ce régulateur eft Un fléau | ou un'e couliftè de bois attachée à une petite
” courbe concentrique à k piece cintrée du balancier auquel elle eft fixée , qui
* k hauflàrit par ce moyen &"fé baiffint , donne le jeu au régulateur & au robi-
8 net d’injeélion , en reténirnt par des chevillés 'fixées dans plufiedrs troüs ÊitS
H H B éPaiOEem’ les axes recourbés & communiquants au robinet & aü
! te n d i’-eftet p l u s g moins prompt en haulTant & baif-
» finem'Qs)fche
»Le tuyau de lé inférieur defeendarit du réfërVoir aü-deffus , & fi coudant
»pour entrer dans le cylindre-, y jebtë.: envirori neuf à dix pintes d’eau froide
» à chaque inje&ion, par un robinet qui. sofiÿïè & fe ferme oentitiuellement
siaü moyen des chevilles fixéëà le long dé la . coulilfe.
- »H y a un petit tuyau qui fort d e l’injeétedr, & qui a im robinet toujoüfs
8 OUvert 5 il jette de l’eau prife dans lé réfervoir amde/Tus, en co u v re le$ Ja n ,
» de cinq à fix pouces : c eft ainfi que i’èntrée eft fermée à l’air, & ]e èuir du
» pifton eft hnmeéré.
» On appelle robinets d’épreuve , ceux de deux tuyaux , dont le plus H
» atteint feulement la fu-rface de l’eau de la bouilloire, & l’autre va jufou’aü
» lond; ris indiquent tous deux l’excès ou le dëfour de lit quantité d’eau ou '
» de vapeurs confervées dans l’alambic ou la bouilloire.
»Un tuyau communiquant à la capacité du cylindre , lailTe écouler l’eau
» tnjeeftée, & la renvoyé à la bouilloire ; un autre ti.yau attaché C y lin d r e
»■donne iffue à l’eau | qui d’abord croît lorifque le pifton eft-relevé ; on y pra-
» tique Un robinet qui jette l’eau fur la foupape H M B B M forcir &
» tain du cylindre & celui qui eft amené par l’eau froide. '
»Une valvule ou foupape couverte-de plomb , laiffe'évacuér l’e lld e la bouÜ-
! l ’ ÉÉf |W | f l W an-delîùs du pifton, il y a un tuyau de
* t Ch5 e Ë W M i au-hauc du bâtiment un tuyau de décharge du
# raffygir. - ; > i ' î> , 11 ).;■ •-Av;;
p DeUX autres couAes Placées à l’autre extrémité du levier, font aller une
” 0^P ^ Y nver£ ^ ftui fournit un petit rëfervoir ", & des P o inM afpirant-s
» polees dans un puits, d’où l’eau, eft portée dans un grand réfervoir.Le trop