
D V l C H A R B O M D E T E R R E
V t aW s '^tôjue.n,mont£faft. un/peU-, & ,târ\tôt xedefoendant.pareUlefnentiin
»;peü.ï,"-pendant i’çfpa<^e.i’j|ç e rétaKLit
» un .jÇojtJîÊaf ç.onftadtjdeibas en-haut; ÿLqyiljfê i^iaifitieçt .touï^Jg.inqjtt', |u^j[^s
» vers R ô u io i^ ^ s d ^mfajm fuivat# Les heyres varient.ur^peu^ja|vant^iîe'^g
» jburSisVllôrigen.ti0U.;fe ràccourciff^t }. & uri-.phangetnerft des temps fubic les
«/ait .quelquefois varier auffi ;:âqoiçpfâéf après/^etgrahdesichaleuisi diqnéVlon-
» gue durée ,-,le /emps. commencé. à fe..rà^fakhir.;.4ans l ’aprèsrniidi'^tandis g|ae
„ Pair aiomçaurs du,<haut£n b'as^d^fechemin.ééi dans cetteîciccphftance'leiqau-
» rânt-changera de meïllgu/e b^ùre^qu’à /qi$iriaifce,Sf&c-i.»
L’illuftre pifoven de Philadelphie, en donnant, fomfônSmfent? filfr la caufe'de
ces variations du- courait jpjif nalidr .de/air Frais dans' les .cheminées, epitire une
indi^iqni}fart-.i.ufte.,.-{hr0 ^iqüiill cqnvieht.dé faire dans les.’p.uits de Mines,
pour yia'voir'^P air frais & falubre. La marche de fon raifonnementr eft très*
dignejd’g’tt.ention;
■. » pendant l!été iLy a , généralement parlant,, une grande différence par rap»
»qjqrtà la chaleur de.l’air à midi & àoninuk, & GanflqM,emmenj£,un.e|fetnblabIe
indifférence par rapport^/aspefênte^r Spécifique 'fpuifqüe plus l>!irseft' échatffi,
„plus IL eft raréfié.1 Le tuyauKd‘une^dh^ninéfeét.ant.entour.é>pre^,oe^tie,rcmjnc
^ ^ S ^ T e fte de la maifon , g f c n -grande*partie à l’abri,de Lachon din^cfüe:,
».rayons cfmfoleil pendant le jour, & de la,fe|çhe^rv;dè*l’air - p e n d a n t :
» iLconfervedonc une température moyenne .entre la chaleur du,jpurt& la frâî-
„ eheur des nuits, & il communique cette mêçie^mpérature-|, lgifequ’il coa*
» tient. Lorfque l’air extérieur eft plus froid que çglu jqui efb damde tuyab,tde la
» cheminée, il doit le forcer ; par fon excès’de psfanteîfc, à m o n te ra a'^rtir par
»Je-haut. L’air .d’en bas, quij.g remplace ..étap/échauffé1 à fohTtoùr.partlà; ch%!
»•leur.du tuyau , eft également pouffé pàr.l’àir.plas/iQ ^ ^ p lusyëfan^-^sJiPU-i
»sctitilliêrieures ; & ainffle courant bu lé-foleil,
»Imeforç quoi/s'élève} change par degré l’étjt.d e /a k exté/jeuÆ^fojÿrid 'd’a^
» bord aufll chaud que celui du tuyau de l‘a cheminée, ( & c’^ a lô rs ^ u ê -le
.veiller , &Jbientôt. après lé /e n d même plus chaud')1;
».alors le*tuyau étant plus-froid que l’air qüLy entre ^'leltafraîchit, le rend Mus
» pelant que l’air eftérieur, & conféquemment le fait defcendre &SËu|Jq[ul
» le remplace d’eûfhaut.âant réfipidi âfon .tour , r le courant dèfoendantc’qâti-
» nue julqûes vers ie-foir, qu’il balance/e nouveau & change.de direélion , à
» caufe du changement de-la chaleur de l’air du dehors tandis que celtii du
» tuyau qui l’avoifine, fe maintient toujours à peu-près dans la.même tempéra-
/ tu r e moyenne.
».Sur ce principe, .fi.on bâtifloit une maifon derrière la montagne du Fanal,
» & qu’on ménageât un conduit horizontal de l’une de fes portes à la monta-«:
w gne , .où on le fit aboutir à un puits creulé perpendiculairement fous le fom-
» met de la montagne , il me garoît viàifemblablé que ceux qui habiteraient
m-f$rfcecîe
S ^ p J D E \ 'IL / art» p $ i
. la 3'cHal^^ K i t e f » daris lé
phiscatm.et.’i^ E o a r a a t<d’a i ) ^ ^ , frais .'q u ^ 4 .^^urroient
qiîijtr^erfor^^lj m^iforf, & fgcipi,gfq,uement.penâant la nuit la glus
»"tranqu^Ue^un/emblaW^c^a/t.dÿr^Ln @suinyèrfoÿ, >
» Tft-pénf^auffi que les Mineurs* pour raient ^ rc rhm el’qne.. a vani ag^ / 1 e cetta'
*» duiaic.epigQfedai^JaJerjje gu’ils^nimÆijuèn^dahs lejorid^par dcsfgale^‘
» r-ies ou mvorfes'Jlo6iiontahj s ,
».cqnftruifoit,une chemincg p i^ f e ^ J r tut fur im^de^ és^p.iiits, to&fc
» aufie air eivét mi. exclus^ que cj-luiqui moiitciç^mplHcç^drqir IHdjUBuns^j
«.nl|prndnirnit.pafrèe.-moyen,ùi^cfra&s.^ment/d^air,continufelfdâtîs les pâ%gès
» d&traverfevdu fond ,de J^Mine,c M ' r g i M y e | p / , ‘l^s
?aBE»fewrs ^t-apcide te j^tfeâipfeg^s ; râtil .'Sé
ï*aîrSÏi^,Bfoi^montantidjtmÙits dans ld^Jgaiqée ,Jpit;defçendant dejla chie1»
» minée dans le puits ».
I Oi-i^®iqq.nSLuii^e!e.Mi,Eranklin.fe rapproche beaucoup de là pratique reçué
HeiteLuètterims aUipays.d.eJLiége, xomme^qn fa ^ H
Cet4e\pédient, c.eu^ îragpcllt-s d a n â foR lé ^ fc ^ çM .jlfc '^ ^m tre s màycn?!
^ jS n b c j é imaginé^ o^ matifli^ s , <S;,0ut pbnv.e'j.Cgt q Æ f o i j t ; ù n h t 11
être gailés TOr-lcs^ pl'u'sffim p ^ ; & nous^i / ^ f pffs
.^||fôîpq^ «MixJ^emnbitént J^^Hnplîçatjofl^ quelque iMachine ou d'^qlbb»-
qu o ^GÔpftruét^^Pat^ffi^W
aBiCctte façoniméthodique^deprocéder, ^s’accorder/ayec^es'dçux éfoe^es de
jqgements„d.’ik.».diftinguésjro1^ ^p ro p o s,p à r M.,ÆHq'ÿaJd4':( r ) ^ ’fovok ,^le
elian^meBaliair natuncl-, &„fo bhapge^^MSTài'r arüff^/VJ:v en t développant
Ihccciliv, tnfnaSg'deux tàffé.re^qesi'n.ôu/.nqùs feryirbns des expreffions reçues,
parmi les OuvrierSpe|Mine^lànsmpùs^garantir fi elles font/ien exactes.
, ; D u changement a ln ir naturel dans tes MifÈsL ^
Cette expreffion,,^i^TOUS avons adoptée» de Mt- Mdé/igpe! affe2
biÉMeGhangejment dÇair, ‘qui^eft , pour amfi,'diro j le réf^uSnàtSrèJ'jde 1-iné-
galité'de la profondeur des puits, ouverts foruffe éÉ^ndue'de’gàlerie/ j/!
L’idée que l’Académicien étranger s,ën êff formée., le tfoifve'-en, Contrariété
avec le fentiment de feu M. Jais jsPpu'Ér^pa/rifquer d’àltére'r rdpmraî|d,e l-’tuM
& d e l’Rutrè"J.dqgg|e“Le<a:euD youdra bien lu t même 'etré|ju.]2 c , j'â'd'ônnc la tra-j. ‘
duétion littérâle^qB' la première partie du Mémoire de M. Trievrald, conc|^®|TS
ieeliangement d’air naturel} je;déta'pH’eiai de celui dutMinéralogifteFrançois,1
B Î(i) Dï^ ^ ^® ô j3è;tûus les moyens/ropres à.%pïAcadémie de St/cKSlrn; >'An. 1748 , Tome / j
donner un b^%%uffifàn&'Gl^ahgement®ti^^ VU, Pag* ,
les Mines dè^Chcirb'on -de terre. %AÇëmôires;de |
Charbon de Terre^ I I , Part, ’ I i x