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■I2 7 g ~ D 'U C H A R B O N D E -- TW R R E
2VI. de" Puifieux ( i ) a communiqué la defcription & le- déffein d’im four.4
' neau- très-ingénieufement imaginé par M. Lewis-, • de la Société'.Royale de
Londres , & qui peut fervir de poêle ordinaire : mn*e’ru prendra’i'Mtéé, par la
fiS' '5 5 qui repréfente la' coupe intérieure de ce-fourneau ,- pofé fur un trépied
de fer, avec un plateau' auflî de fer pour recevoir les cendres.
Ce fourneau, de forme ellïpfoide peut être - diftingué en deux parties ,
celle qui forme le fond ou la partie la plus, baffe „ qui eft le foyer, muni dé
là petite grille ; la porte ne peut fe voir . dans cette coupe , elle doit.,être
ouverte afin de laiflen entrer l’air ; la partie fupérieure du fourneau etfeônë
renverfé., eft chargée dans fon grand axe de pelottës- neuves & de péWtes
faites avec des cendres , de forme ronde les unes & les-autres , & foutenués
fur une grille ; par cet arrangement, il y a tou jours des vuides entre tofâ<#
les pelottes.^'. H I - " * ! r
U n -toyau de fer inféré latéralement dans laïplds'ÿiMdê^
relevé de 8 ou xo pouces-danshautréboutyçomnÏHffl^
née de là chambre. Le fourneau (Siargé depëfotfés entretiendra' uneBjjaaleur
modérée &:ùpéuq)rès-égaie pendant plufieurs heures f ^btâlejo
n t lentement-^ion' peut y teiftëttlè’au Belbin de nouvelles .p'dottë's par la1
porte qui "'eft au-deffus de*là'/grilïé. L’4Bftaclé-què4 ês-%ôUlê a«!
rtouvëment de' l’air à travers le fourneafti, en rendra^ la- cofffqmthation Jrès-
lente; St en! peut encore la "ralentir àvôîryité en'boûchânt unëïjMtît^e |pu4î
yerture qui doàne. entrée-à' l’air , ou^îoilverturd-du tuyau q<â"fipslans 1»
cheminée ; maïs cetté dernière ffe doit; pouVplus ^.gfand' fuccès ,¥etirpferrriée
que lorlqu’il n’y aura plus d’exhalaifonï-?- •
.- Les poêles'ouverts4? dont on faithlfage en Pènfylvarïie, dc^frOTés en Angleterre,;
Ibniÿ eitfêmèttient'avantageux", *lnr»ce' q[u’ilÿ obviént^auS Ipfn'vé-
nients des ffeûx de charbon allumés à découvert 'dans des endroitelfclbs ÆËp
de plus onjry brûle moins de- cortfbuftibleÿ qu’ils, embêdheriô mi^ g me-temps
la fumée , & rendent lès cheminées moins, fujëtte'^à fe remplir pe. fuiey’
fbit parge qtipg-y brûle motaf de combuftible.-tGettèifn'afiière fe rapporte a
quelques égards aux cheminées en oeil' de -boeuf 'que nousnavO^i'décrites,
page 3 64, St èËe fe trouve détaillée dans un, Ouv/3ge.,qüi'>.d,0^t:-être entre
les maifts- de tout TByficien - (2).
!(i) Expériences phyjïques & cUimïdûes^r^l^^wçs^
matières relatives au Commerce & aux Arts| Paris ,
\e j6S , Tome I , pags 26
[ z ) Nouveaux Çhwffohs économiques
Penfylvanïe pour y brûler du Charbon de terre :
imprimé à Philadelphie en 174V , hiife dans
le fécond volume des Ouvrages-■ de M. -r*311 •
klin, page 81, ,aj
Dtfertytion de dife'rknrê'S^fpât^de<Kangs , oüE 'kvis 'Ûàirtaijis,
p o u r ■‘chauffer les àpfahements combÜffÈîèè.
pét ht Père Gràntftionc, MiJp.oM.'ig.ire à \'&‘ühmh
L» Kan« eft unfc efpece 4?étuv.e.i'r^hau.ffeô^pgr lè moyen dfanr fourneau-
qui y répand (toute ffa ;chaleur. Il-jp a en Europeïbyiénl^^éèùvés-,.;poe'l'âs St
ioiirpeaux «qui rqffeipblent eft, quelque çfipfqyuiu JC*surinais (lus Chinois
paroiftenr ayoir .trouvé le ^noyen deyéunir^ns'déut/Jtuve(aqusvie'sÿaVaqtage|{
connus aux autres.
Il y en a: de plufieurs efpeces^fayok le Tird£lang$ptiplè sKang pavé ou
carrelé , le Kaô-ffang,QU:Kiapgsdans léquel oNvSE')Tj®N|f
Kangouk cheminée.,- cpnftruits. toys itrois lùr;les|içêinïrstfj)rindpes*,
^compofés d’âumn^^e'pacdies'^là^oir/q ^
' . hS/ jUn tüyaû;ppur l^cba|sur.
30. Une ehamb^e't®U4ltuyg^ca|reléel en briques.
; ; 4L. D euxi.eàndujts pour Jai fymémfftf; v
Ihfuffirai-dqiïç içi,à l^idelÊrJptioni dü ï KÀo.-Kan,g< donyîén a
pris le tnodele , Flamhk EJffflI j-ijig'.' zq l^âqup^- & lé profil
de» tout le. fourneau QhitlQ}s.l5 ||^ ^ ^ , le. fourneau -'détaché, vu' paridbi^feïsè
St en deiïbus.; j%v^,.unevue fupérieure de la,icà^3j?1'f|iSvan!t 'dehèfendMekif fur
h quel’ sadjpte;leJ.-fourqèau3 .& fig. y , Centrée de la flamme, & délia ohaleür
^[fps fétuve .ou,fourneau.'
,;Leifourneau;jçft> proportionné à.-fe.-igrandeur ïdé.fc..chambré- «du ‘-étuve
qu’il doit chauffer, â lehaou pour la c e n d r e ; , ,1a 1 Gay^a&llglfe'uè-
heapjjrZ) ,lI^uverturéQuila bbuche *quiiconduit ;la (flamme & laÿqhaléuadans
1 .'PRfÆernent ; E ^ èft.le condriéteur ou canal de la .chaleur ; S | commencé
à‘jl&|ioùchure du ; £ou|rieau D ; <&; forme un canal qui; tombe, eir, angle,
d^iufor, un autre ,1 quijpaffe eritiékemënc diiin bout à ft’aütfee! au'i.mfti&i^de
btRi^mfoufc.le'-fcl . & ce dernie^panal eft pourvu dé ^trous jàfyerîttG , p r ^
i | p é s ^ ^ l à ïyle'Ifâl^sHqianGher de la cbatnbtebefliæc^ftKüit emb^q.u;e&lff,
qtqét-àut^uppartées aux quatre bords--par de petits piliers^lid'est^lailB|it-' un
FÜi^pbctË! vuidél entre elles & l.e pavédnféiiieurcoà'.fe .dhaldûrréllé enfermée 4
fcbhau1lf^aélè.paiquet H Çiîles.ccu^duits -dé la'fumée fbntdb^vdèuKjbxtïénülîé^
4SÈÉU™%gj>re, ayec une .petite^uverture.^
autre eftfdêhqrs' N.
Rieri i^eft plus Ample que l’effet^refulcant',de l-’«£femblage de toutes-j^es
D -fl ^ Envoyée le 22 OSobre 17 6ÿ , au I rée dans le volume LXI desTranfaftions Philo-
" oeteur Maty, Sécretaire de lâ Soeiété Koyale f fophiques, pour l’année 1 7 7 1 , Parc. I , page co.
M Londres, par M. Etienne de Vifrne ; & i'nfé- | • ' * 5 J ‘