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Généralités phyfiqM^furrAir‘i.&ppliquêesauxvapeursouexhqlaiÇons
fouterraines ? 3C auxfü^d^s moyens propres à établir
-«-dans les Mines un libre épurant et Air.
Des Kipêursjputfrrajpes, pu de l\Air des Minps^ bÇ des phénomènes ,
mû. lui Jpntpçfhnaires.
L es mauvais efiêts de lair retenu fans mouvement dans'le fond des Mines,
ne fohtmas'ce“qtril y a’ de ’t&oînS embarraflant dans les travaux^minéraloeiques.
:j|â&^jfe‘-âhcicnneté les Ouvriéss.jie Mines, gens, greffiers, & qui nont^nue
l'irifenét du Métier; quelques Iffiïfofopbes {ftêmés l,feùfs contemporains ^'dépourvus
des lumières de la Phÿfique, ont attribué les e fipIfs & dëftrüc’-*
tèurs de ego air fouterrain, à'1 de mauvais génies qu-ils, prit cru
habiteifles fauterrains de Mines. A la fâÿeur de 1 elfirit yifjonnai^^^^s Ôuyn^^^
c'esîfpeétres, auffi chimériques que lèjshântôme qhf troubla j^éjffi^s la,bataille
de Philippe, ont été vivifiés ; ils mé erifuite été décrits' &‘'deBgftés par des dénominations
partiGUÜëresTAg'ricolâ, oeîn’s fon Livré de aninbmti^S;m h^rmn e l^
£ëîhpofê dès l’année i f f o , fait de; biÈMïïâs,m a lin s j^ ^ nOE u r exiftçrice aux
idées des Mineurs, une mention exprefle (^ a b ftra àm n faite dc^guf ^ j q ui'ddit
être regardé dans féndncé du Philofbphejcomme pureîmaginarion dés^üvûicrs,
on y reconnoît bien diftïnéiement k na\ûr^fubtilé & très-délïéé nks^oetix
efpècesdu'Mdffettes'dëslWlmes f auxquels fe-rodîyfent çes gnômW perffinrûfi’és
■ par les- Mineurs Allemands : voyez g ^ ^ y f , 7e, /^/•^.'dpjgel-^^fâ^e.”
“"Lqrlqtje, par exemple, il y éft d|^ quà'Æmebérg T i ^ j J ^ ^ c e s ^ m s nw i
fopjéulfôufflé plus d e'M ^è'Ô ^fe'rs, o‘rt"n appfefçon pas'de difîerenG.e* êntfecé
follet ,& \i3 âEâir ,lfo u l air.lkçpmmn DanmAes Anglois, le 7’ink, d»-s Mineurs
de NewCàffte, lë'ero ^pR d -j^n â 'a èS Liégeois ,;j<gjp mauvais firoulllaidlflQIwné
âuffi dans AgricqLi Vuryfrô'Aàft.^Sdm adtii. .ç - ^ is ^ alitm^jaXe. Jlij^ljë^de la
voix, produit ungirritationincomrnpde^ns foeIqpl|age & dans les yeu'x^HÏs
bourdonnemsntSrd’oreilles % dgs palpitatjops de opéurj SC V Îque|q,^fo^mfqu a
fuffoquer. Cette vapeur «pmifêiMs à (3) éteint la lumière fans^y^en^am-
( i ) II n’ëft vènti!?lâns l’idée Qgâçimç per-
■ ipiane raifonnaSë;, ÉëiffpEoèhér à c e | Aüteuï de
n’avcfc pas penfé furcela différemment 4çs Ouvriers
de Mine. Tout Je monde fait combien il
s’eft pafle de temps, dans beaucoup de pays ,t(
avant que Pefprit de lumière & de philofophie ait
diffipé des opinions non moins bizarres fur des
objets de cette nature. On fe fouviendra toujours
avec étonnement, que ce n a été que vers
la fin' du fieele dernier^, en 1672 , qu’on s’eft
llpouillé en France dé la crédulité If i|t|||lg |
l’exiftence des Sorciers; & il n’y a pas filong-
tems qg’eri: Allemagne les Vampires n’exiftent
plus que dans' l’idée d’une portion du peuplé. .
(2) Quelques-uns difenrSaint-Annenberg, ou
Sa.int-Annggb.erg , c’eft-à-dire, Mont Stë. Anne 5
e’eft. une petite ville d’Afiëj^a^e' enMifnie,
dans Ja haute-Saxexprès de la Bohême, autrefois
nommée Schreckemberg, qui lignifie la montagne
de l'é,pouvante ou la montagne effrayante,
près un bain d’çâu chaude appelle Bain dé Sophie
ou-Bain du Saint homme Job. Anciennement les
gens de Mines avaient dans cette ville une Chapelle
,• qù le fervice ne fe fait -plus cfe^fiis le
changement de religion arrivé dans cej: endroit
“ à h
/( 3 ) M. Genneté allure à plufieurs repxifes,
fiàges 7, : x/@ & 1-44 , que,„reau ^ûi^v-féjOurné
•. dans les Magnes, s’allume en jailliftant à M. lumière
des lampes, Séloh le. meme. Ecrivain, ce
M W m f ‘ Vî | PA& t.
jper ; St différetJfièteçkpQûftatipss,
^ l||a ^ ,p c tfa p ts AuteijSfcLzv. V î.
Si l ’q a viep^ 4 ce? '^P/B95ÏP s ut g^êgaiS,eh4 ç o |É ^ ,i1U4jjS,<]e ce^
génies $ ( t ) Æoyff'gmg,t
açvremenc éxkM wt de Qe%ge^ fjalf-ya ¥ 9 feaut dea
ouvrages : on tro u e ra que c’effel^^mi-mL j Ipinant: par Joqqoel le jémm |
P^)bby4 ^ch fut fi forf m^lt^aité^Sfîf ^uï ® i 1>■J/élîjli î f-ulbras
& les jaçnbes ro p ip y s, & çpi|t ^ ^ o r g ^ j ^ ^ u é , d r po iqau^ais
brouillard, eft fouvent accompagnée de feu ; & à cela près que ce feu ne fond
pas ,1e fçftbf l’acier ,,çe^^me, l’ayipçe Çr^nncyé i y^ly.dang^?1?
de pets?'.Vapeur & les ravages., fepjC çan^d^rafiles,
- Ce cjjÿ' achevé de completter la conformité entre ces génies prétendus l'S t les
deqx météores aeriens ordinaires d^ns les Mines j^ê^lamiat^ttre épaifie dont le
follét de :la prerpigfp fe trouve enveloppé; • ç e j / ( d e . ; | a natpre fela.nelli-
pule qu; fe trouye-quéiqüefois fpr la fiirface de reâufâprpflafcfig^eii^n bxppiUar4 .
quand ii>e;{b ^ choie agpe^çiîe ,el®|êmpntipaii les
Dyyriers eypoffs à dans-lys, S^ipes par eH^jort^s
dghpF? par^f ,|e dérobé à leurs .y^ux.par m’eli
qu’upe^exp,li<3ati<>A, à lentmapiere', des effets yiplenf^ qpîil^e^ji,epr.ô,ùjy^n.^
Une des propriétés IpSplus i^ngulieres de la yapeur,fulminante, c ep eqlld 4ç
pouyçir, |tp§ rajpiiir^ & .enfermée cpfru^e^ntç-K e^>eeè dqi^jt^dpjp'^t ,trap^
portée où l’on veut, fans rien perdre de là dilpolition à l’inflammabilité. Voyez
pegt 4 ^ 3 * ’ '
Dans le rar^id'iloiJibre, de pays dont le fplxqqfgijme des Mi,neÿ pu carripfes «[e
Charbon de te«rg ; i l n’en eft pas où les ^yaqts fe foiepjt jutant opçppé^ que
<geux'de l’Angleterre à. e.xarriineffli|s pljiénQpienes de ,cea£pxhalaifbns fputerraiasà
Le j0urpal'Ætfàn'g-é*?dk nVdis d’Avril xyyS^ tcontiepj; uné^pfefcptipn t|^*
feuriéu'fë ïmppP aifferem™pén^dês'‘de.raqc|pilfetnent d\id&lop,Damflj’ow fif 'la
vapiur*fpr}p.ee ÿn-g lo b e , qui;efl efnhejpe çemp^^^i/îû«rf.-l^jpiriu^^,gppar-
tienne papaux ^Jines de C.haihipn', file nous a paru mérffep d’être ,|nl§iée(ic&^
8 |
Le Surintendant d’une Min8 d’étain
fond d# la Min e , dans -un essin.qqi 4toft t4 pnifé> |pn petit., globule | de y,ap,epr
blanche' ? file éfpit du volume'd’une noix , dè f agitpit fur la lùrface; on jug^i
mélange croapiffant d’air, d’tfati .& de débris de
■©éfiille pendant dés30 à 40 ans, dans les vides
laiffés après l’extraftion du Charbon , ê£l
auffi iriflaihBiiâfelé que la poudré à canon, & à
peu-près autant que la matière du tonnerre. Ces
allégàtions font deftituées de tout fondement,
& l’Auteur fe trouve en eontradiaioii ,av®!g^;
;qj^PÎSwrf:e ailleur II t ouSTîe , paB. 1*3 , ce
•t|ùyOT~4fe. & «teflfeiieur ; il f;
fpbftitue une 'répraduéUon prelque' Oômplette
qS Houille“ , « |iM e mêmd^&aee dggSiu qQ
.dur,'Les vifites des Areines, qui fe font régulièrement
à Liège dej uis des 1 ecles Ici un 'ij Ueiii rq-
'ptelàvérifier e©^lèfïqniïwié'pâ^qûé] Cîeunèfè
prétend qU<;, les ^oqi]lelg:| font habitués : jamais
■ qn^ii*a ttouvéi.dàns^'CÊCTouterrauiV’ le ' mo'in.ïre'
■ fignéide
K M ertre de MaiLiiiLJto ./TrMaalons Phlj
lofophiques, Aruf 1675, Art, VL 117,