
*0*4 D u C & O E T E R R E
•doit le loger "dans l’ouverture dudia&r^kme. quand le Clapet fe ferme, ^ u n
peu plus petite qùè^:é®%uyerti^:e.
Le'Clapet étant îflnûconftruit, B E ffiihw
fur 4es*b‘àrdsfdu diaphragme, &'cmpeche -J eaqde pafler 3 la platine de métal
i}ui eft firt^Spm^fte garantit du poids de^t^cdi^Axe d’^ay, & en “porte toute
la charge', quejléjçuir ne pçurroitpas fautemr Lj plaquo de métal quàgft ^büs-'le
iduîr,J|rt"auflî à deux chpf e f t i 8. elle^ert^^G^à platipe'fijpérienrg
mer le cuit pour le rçhdtp/üan«; a0, elle empêche que l’eau qui,£qnrxbit s’iu-
liriuer.entfe’ la platine fijJ |i|u iÈ & le cuir ,„fi’enfonoe le^qpii ^rnafe'faffe
gaffer par l’ouverture du diaphragme : il fuit de là „que la plafine de méjtyl | |i
■eft fur le deffbs duicujr, doit .çtreaffez-forte,pour porter feylg & fans ployer,
la charge de'-la colonne d’eaii“1 qui' efl?lyu^êmus--du Clapet.
La platine inférieure doit ay„o,jr àflêjpde'fqx.eepour fo u t^ ir, fins ployehÆfl
ferrement de la vis» qu’on lèrre a£^|fqrtemerit pour-faire joindre- ëx^ëmenc
le cuir contre la-platine .de iirétcJ;.
Feu M. le Camus, de l'Académie des Steppe? » dont nous empruntons cette
dcfcription & tput ce qui ya f u i ^ f J-) ^r^iàpqûe >êjuë tous êës petitsiÉ^ail;
qui paxoiflênt, des „minuties, augmentent confidéxablemefjtd6 poids du Clapet,
'qui3 de lui-même » ne doit pas êt^ê_fort:pefant. toutes les||>Iece;
de cette Soupape ont dans l’eau -un poids plus grand 'que celui"d’une1 Sdûpape.
Le même Auteur çflmjje enfin rjye daps lap ra j^u ^ Je s Cj^pets & leffSï|hpapes
-doivent faïtéf peU-près le mêrnfe_®ffet .à Tn.éme diamètre ,rlorlqu’ils iànfîégale-
ment folides j ainfi il n y a pas:,d’avantage à, gr$pfif Ivjp à l’autre ,^ p în d p n
n’a égard qu’au paflàge de l’eau.
| Là difficulté .que Iy colwma ,<£gauéprouye en paflànt par J,ss Soupapes ,ïeft
une des principales oonfidétations dont ceux qui entreprennent d'établir ®ei
Pompes doiyeiîf s’occuper : l ’importance de l’objet nous détermine à fixer l’at-
tention du Le&eur fijr çette matière, avant de paJTer aux diSerents moyens employés
polir faire agir les Pompes. Les Mémoires Académie renferment
■ beaucoup de recherches pratiques & théoriques relatives à cetobjet
l ie r , & aux Pompes j nous nous cbntentons d’indiquer ici les plus effen-
tielles f a ) . |
(1) Mémoires de l’Académie, des Sciences,, | Jÿjj^jpoljfs, Se,c,_HtJl. an. 1703, pag.||6 . 3Wé-
année 17 39 , fur les Machines à élever l’eau. I moire far Jes Pompes, par M, le Chevalier de
(2) Obfervation^tfe M, Arnonjpns , fur l’in- Borda 4 «n» 176g, JMg.4i§. ,
convénient des Soupapes trop bien faites, trop I
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E T D E S E S M I N Ë*S, Iï. Parïv ïoxj
D.e ta bonne èohjlfucliofi des. Soupapes-,
La première .qualité, d’ung Snugape®,eft d’être fid,ejle ; four ètïe telle, eïlè
doit' j°. fe fermer exactement fiçQt qjie, rien ne LoMige à refter ouverté ; âj%‘
(nfefqnjslle; e fife n é g ., elle doit rjetgnjk l’çap», Je ne rien laiffer échapper s’il
eft pqffible.
La pofijtion & Conftruétion d’une Soupape,,, contribuent bqàiçoup à fa fid^*
lÿé | fa jofition la plus ayantageqfè, d’être h,orünntalq, & de,fg fermer
perpendiculairement du haût-eq bas. Une ffiou pape qui fe fermeroitfdp bas en
Jiaut, nç vaudrait figq ? d ie ne nqurroit pas,lé fermer, à irtpios dye l’eau 3
par une grande vîtefîè’, ;p e .l^ppligeâtr,mais avant quelle fût fermée, il s’é-
chapperoic une quantité d’eau alîèz çonfidérabie. Si pourtant pn étoit obligé
■de faiçi fermer®,une Soupape dMp|s“èn haut, on pqurroit.le faire en faiiànê
:pouiîèr.p^&|ter^iîç)rt j.^ §pupap/^àuï8 l’puvgrture qu’elle dblt hquehér. Unp
Soupape qmife ferrijerok 'latéralemeut, c çü-à-dire 4, par ,un mouvement hpri"
fontal, ne ^e iermÇr°ic pas d’elle=m,ûmê'aufli fidéjen^ens qu’un Clapet, bpïfe’
fopta|- a,|J^e}pojJrrmjÿbâ|jder,$C laifler échapper une quantité d’eau PQnfidé-
rable, avant que cette eau eût acquis une vîtefîè aiïez grande pour l’obliger |
fe ferrper, -
La féconde qualité d’une Soupape , confifte dans là grandeur ; car il eft uné
grandeur l® 0 sIayunEa'gbulè à donner à une Soupape.
• - OrCa’trgic-jcru pendant l-Png-temps qpvpA ne pouvoir donner un trop grand
diamètre à d’ouverture des Soupapes, de Pompes ; 8c fur ce principe très-vrai,
qu’une certaine quantité d eau paflèraplus facilement par une grande ouverture ,
on étçflt’dàns l’,ulàge dp dgnq^tjala Soupape un diametrê égal y, k Pldtié, de
Hfeëlbl'du pifton. La fàuilèté de ce principe a-, été démontrée par M. ie . Gamfts »
çe gavant aprouye du moins que le contraire eft fort poflîble. L’éqtairclflèmqql
furtçp. Roi^ c ft très^remarquabfe, fi la fonéüoh' d’une" Soupape ne ppnfiftoie.
qu’Mâjffejtpafler l’eau par fon .quvertufë, ce pria<^e auïbit lieu 6ns, difficulté j
mais une,Soupape a deux autres fonétions à remplir.
I 8. Il &q£gu'après ayoir lailTé pafler l’eau, $c dès qu’il n’én gaflp plus 3 elle
retombe & ferme le paflàge par où l’eau eft entrée dans le corps de Pompe.
2°. Il faut qu’étant retombée fur fon ouverture qu’elle ferme , elle porfi
douté llïîpllé^1® qui eft entrée.
j Pour le premier effet,, il lui faut Une pelàntëur lpécifiquè, plus grande qué
celle de l’eau, fans quoi elle ne retomberoic pas, malgré la réfiftance de l’eau ,
comme elle doit faire. Pour le fécond effet, il lui faut une folidicé proportionnée
à la colonne d’eau qu’elle fou tiendra. Les deux effets s’accordent à
iSxiger en général la même choie.