
j S B U C H A R B 0 K , D E T E R R E
f ernlis de laiffer ignorer.y.m’auroient feuls décidé à m arrêter fur un point au®
intéreffant. C’e ft, comme on le fa it, dans les plaines du pays de-Liège, que
faipuifé les notions de Houilierre ; au; tableau que j’en ai tracé en grand ; on
a pu s’appercevoir, je dois le d ire , que c’eft le feul pays où j’aie trouvé
complettemê-nt les facilités qui m o n t conduit à foire cet Ouvrage, & à lui
donner la dernière main. Les occupations de mon état., bien oppbfées à celles
du Cabinet, les difficultés dont ce travail eft bériffié de toutes parts, ont mille
fois confpiré , tour-â-tour , à me décourager dans, mon entreprife. L’accueil
flatteur dont mon Ouvrage a été honoré dans ce même pays J g lfu ff ra g e du
Prince « les marques d’eftime de. MM. les Bourgmeftres & Confeil de
"Ville £ ) , font devenus pour moi des encouragements fiiceeftifs auxquels, je n’ai
pu être infenfible. Je ne ferai nulle difficulté d’ayaneer que fi . dans les endroits
où mon Ouvrage parviendra , il en réfulte quelque .utilité, quelque perfeétion
dans le genre des travaux dont j'ai traité , cet avantage fera dû. autant à ces
fcirccnfiances, qu’au defir fincere dont j’ai été animé de diriger les regards du
■Gouvernement François , fur les richeffies qu’il pofffide en Charbon de terre.
Accueilli d’ailleurs perfonnellement par le Collège des Médecins de .Liège ( 3) ,
& înferit fur leur tableau , pourrois-je dédaigner départager dans cette circonf
tance leurs fonétions vis-à-vis des Houilleurs , ces hommes, utiles , avec iefquels
fa i été enliaifon pour connoître, étudier & décrire leurs pratiques | & qui n ’ont
point craint de les voir tranfmettre à des Etrangers. Prefque tous habitants d’une
grande Capitale où il y a quatre Hôpitaux, & à portée de recevoir ,'feur leur
P p { des fecours éclairés & intelligents , ils ont fans doute moins bcfiûn des
confeils que je vais expofer , que les Houilleurs des autres contrées, doîSt les
travaux s’exercent la plupart loin des villes. Cependant ayant àpréfenter fur un
point important'& négligé jufqu’à ce jour ,'des idées qui méritent une attention
férieufe, quelque part qu elles puiffent être connues, je fuis affuré d’être agréable
au College de Liège, & d’entrer dans les vues bienfaifantes du Prince &
du Confeil de la Cité , en cherchant à me rendre directement utile à un Corps
nombreux, l’une des principalesfources de la richeffe du pays , les Houilleurs ;
<?éft à eux que je confacre publiquement les réflexions & les recherches qui
fllhtraivrl;? H
La nature du Charbon de terre, bien différenté de celle des fubftances métalliques
fujettes à de vraies mouffettes pernicieufes ; les émanations qui peu-
yent appartenir à ce foffile, plutôt médicamenteufes que nuifibles (4) , ne four-
niffent pas matière à de grands détails fur les maladies des Houilleurs ; ces
. n i Voyez le volume des Mémoires de l’Académie
Royale des Sciences deParis, pour 1 année
1768 , liijl. pag. ÆË Ë S l H D
( •> ) Lettres de Bourgeoifie du 3 Décembre
B 7 7 0 , prefentées de la parc de MM. les Bourg-
meftre & Confeil, par M. le Chevalier deHeufy, r
ancien Bourgmeltre , Confeiller privé de S, A.
alors-fori; Mihiftre , à Paris. .
I B g d ’alfociation, du a f Avril r j6 ï :
H) Voyez Part. I. pag. 3 9 , 8c la Lettre de M.
DeWaide,'très-hahife-Médecin d e Lïcge, Note
A , à la fuite du détail dès avaptagcs.'fics feu* de
Houille, Art. IIIe. cette derniere SejSjiOfl.
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Ouvriers n’en connoiffent qu’une feule, dont l’efpece eft très-bénigne (x).Onné
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i^ à ^ c y fM m e s l Kts ‘eaux d -s'l^ tlie r e^ n ^ ïà jtb u s< eg do
É \ Mincfir%fdc’p^nflntmnen^t’ clêi4^ ù f ||f e ^
^ ^ ^ a ^ M e s i y b u x «St lâvp b fflnM o la p p |(|e te toufoffisnnçùfoefeêmen^
& très-abondante-dans quelques Mines (métalliques,) Agri ola engage les
vifegè-^Cc’conLiLeft lundé^ ^ yqnc tUns
Æ d^vôiçmça^roup-d^ftvnmes
marisV^s fu b c^ ^ » |% ^ p o u ffie r e .d d » ]V lin c^ ^ ^A U itn |
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^E^rMé*dô$lké« hereffiiydftislLs Houilliercs, L délaut d3 matn’ ufoqmlitd,
d'Àpoulhc^dl Chirbop <IUmTOf^rcndentva.(le/ muuL l^p cJuunn prop
. p f e f ïW ' q u 0iqu%#ntàgéùfe^^ les Mines deplotuB >m u iv r ?;
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(2) Cols tors , Torticollis. G. Krinn HalJJ, d oél;
]es malades font appellés en Allemand Frump-
Hclfc : fojires qui colla gemnt intona. ^ ^ .
( 3 ) ;É)K| Pari. 2.pag. 28 ,■ l’Analyfc des eaux
des Houillieres de Liegèi -Celle que M. Monec
a faite des eaux de la Mine'dé Littry en baffe Normandie
, & qui eft inférée dans, fon Traité des
Eaux minérales , pag. 1S7 , démontre quelles
contiennent de la félénitè , du fel de Glaubet,
Sc l’anion dé l’acide vitrioliqne avec le fer ,
dans l’état que l’on appelle Eau mm.
C « pâtes, Mont Crapack, longue chaîne
l'.anf 1* Vie f1 1 ^
eauco I de Mines ; elle ! rend J lièrent*
oms félon fes différents voiüns. Les Allemands
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H 1 a lie c nian > 8 le Ç1 ampach &.Snpe Ji,,
lus au Levant,!es Ruffiens 1 appellent Biasfciadt,.
entre la -Potegae & la Hongrie, Torchai en
ïongroi ,&