
H>2g ' . D U C l ï Â R B O N D E T E R U E
4e pignori, pour quél’engten^gefteToit ni trop foM ni trop foible,c’eft-à*dire>
que la quantité dont les dents de là roue entrentdâ]nslesÂdesdu>pignonjàe-foic
pas trop grande fii trop'petite. .Dans le premier cas ,>les dents des touêS font
ïujettesà ÿtofor ( i ) , de fort.e que ni la roue ni
Dansléfebond, lés extrémités des ailes iu pignon font duje^tesà îondier &
Wc^bouter, iorfqu’ellçs fepréfehtént à la dent qui doit les pouflêr ;- d’ou il ré-:
fuite trÔs-fo#mt:'>des afrèts il eft à propos même de remarquer que ceft le
défaut te plus ordinaire des engrenages. •
Ces deux defauts ont encore un autre inconvénient, ceft qu-i'l eft impoflible
que la roue mene le pignon uniformément 5 avantage très-important dans un
engrenage.
- Les-eiigrenagés font fujets à varier, fur-tout à devenir plus foibles paffùfure
des'trousdlnS'lerquéls roulent les pivots des roues & des pignons-; mais ceft à
quôi on doit tâcher de remédier, par-la d’ifpôfition relpeâive de eqs roues, qui
évite les frottements'le plus q uil eft poffible, dont l’expérienée feulé peut
apprendre là nature & les ■ véritables lois. ^
En ayant-foin de graiffer ajgscdu favonm'Oîrite s 'd S p ^ a p isdes roues dans les
lanternes, on rend lemouvefrient plus doux, & on Içsjàiqdyrer davantage.
Les rbùes dêntéès n’étant autre ebqfe quë dés leviers du pr-emiê^-genre multipliés
, & qui agiflènt les uns par les autres^, on leur..applique' la théorie des
leviers compoles , laquelle, pai la mème raifort, peut aifément^ajîpliquer aux
roues ; en effet, par ce moyen on trouve le rapport qui doit être encre-fo.puifj
lance & le poids pour être en équilibre. La force dç la roue dentée, dépend du
même principe que celle de la roue Ample , qui-eft, par-rapport M ^ t r e , ce’
qu’un levier {impie eft à un levier compote.
Lorfqü’bh veut élever un poids par le môyen dé plufièurs roues dénte^s, on
doit prendre les rayons des roues pour les bras des levîers.qui font du côté-de
làfp*qtflàncë',:& les rayons qui font du- côté, du poids- Ou- de la- réfiftance^ alors
dans l’état rééquilibre, la puiflànce eft àù poids, comme,fefproduit’dtei rayons
des pignons ëft à^elui des rayons des rojies ; car on-démontre qriêle ràppott-
de la puiflànce au poids, eft comme le.produit défrayons despignô&q au produit
des rayons des roues ; en effet dans chaque roue & fbn pignon'la-puiflànce
eft au poids Vcomme le rayon de la première roue eft au rayon du pignon.
Ainfi. chaque rô$'e donnant Cè produit, le rapport • de la puiflànce- au poids ,’
fora comme le produit des pignons au prodüit des rayons dés roues yaihfi' qu’il
vient d’être établi: pàt-Hf on voit combien une Machine de roues dentées, ficuées;
perpendiculairement les.unes au-deflûs des autres, peut augmenter !effort d'une
puiflànce.
Par cètte analÿfe très-foperficielle, un Maître ou un Direéteur des ouvrages,
(1) Ceft-à-dire, que les deux pointes des. deux, dents voifines,vont toucher les deux faces
oppofées des deux ailes du pf^flonï
peut
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de chaque Machine, à L guelfe
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V d » m Æ à i l . rAÉbéMffiit,a^n«yoUlu'£ÿd|bner la peine d’examiner ce
I ^ ^ H v d e moii Ouvi^i^comnie MM. le J^ n n lq r/ Bézout
mcë de^fp ^ ^ u t le premier 4Àrticïe dè,ceW quacneme ^èétibn;
je g p - i ' ^ M é ^ pour la WÆâion d’un travail le cetfercènféqqence, entre-1
P|i.s & r?ns ^e ii’Acâd'émié, ‘demettre le f e p ^ p dans le I de
Ê f ^ ^ ^ e c o n n o d ^ n c d enwe piufcurs Savants de cette Compagnie!
Lartlffto ^Lampfoco, ville de Mylie, daésrAfieMineute
CüARÉoîf d e T e r r e , //. fa tù C f f