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querelles', .& rmiroîent à' feiafcrepiife. ÿgiyéfc
Jbrôit (Le Retrait. Voyez les.UJàges (Lu pays- fe.Lim-
Fourp. ■' 1 A-r .» km -
■ Entrepreneur £Areine\ (P.ar, la v;Xg!pge|^ptn _4<ss
temps, il s’eft. fait & entrepris un gf^nd nombre
de Galeries d;’eeQ:y|èmefî&- dans les d^fféf.QRtsvPij&
•t£i&s<; il en eft de deux „efpecçs î ifn@’u§ e|i^ ferDns
plus bas la difEindion ; mais il n’eft permis à per-
' lonne d’en entreprendre que par formalité de Jufti-
eé , §c après l’indication qui lui ;a été donnée de
fendroftl oè doit être .placé,®- fon- -ea^lich^©?
quand ce ■fgriit même,pour écouler les eaux; de fes
propres Ouvrages ; tous èe'spqùi veulent s’en, feryir
avec Ig çonfent'ement dé! l’Kntrepreneur, ionj: obligés
dè; lui payer lé Cent dAreine, fbr le pied çh-
deflùs mentionné.
. Lorfqn’un Arnier ", où Æ;.©ut autre Entrepreneur
veut chalTer une Galerie d’écoulement, il doit. lé
faire au- plus jufte 'niveau qa/il eft -pojible iv éviter
avec foin la contrepente »pàg*2^ê> , & ne donner de
pente à cette Galerie qdunrpied fur centtoifesde
fept pieds ehaéunp, afin, de ne pas perdre de l’é-
çpule^L|n|v JSette pente étant fufiuante pour 4â4&~
chargé des eaux po.ur l’cgil^dè l’Areine. Si' en pour-
chaiïant cette Galerie , après la permiffipn du.Ju-
g e , un Propriétaire, dé Mine refufe dé. donner
pafiage dans fes. fonds , l’Arnier eft autorifé à fe
faire pafiage par chambrqy , limité à quatre .pieds
de large', en payant au propriétaire le.doublè droit
de Terrage j pour le Charbon provenant du ehamr
bray* Cétte Galerie,,.. ouverte par autorité de
'Juge, ne peut éprouver d?empêchement dé qi|i
& eÜe refte libre au] profit de l’Entrepreneur
: elle efl héréditaire dans une famille 3 &
déclarée, iiçrneuble par l’Ârtàcle X I , d’un Record
du Charbonnage de l’année i ramnBHH
Entrepremu/s, AJfo.ciés dans les èittfeprjifêü de
Mines en Fr,àn§?f>w.ne dés premières Compagnies
eft celle .du Chevalier, de la Roque, Seigneur de
Rôberyal.. -La néceffité fcTtïne aflociation pour ces
fortes de travaux .indique le b.efoin d’enéôdragér
les Régnicoles & les Etrangers à y concourir. Il
fut en conféquence permis au-Sieur de .RobervâL,
de s’afi^eierdans chaque Mine huit perfonnes, tant
Françpifëf de nation qu*étrangères , de quelque
qualité & conditionque.cè fut; il fût par cet Arrêt.
mis ffi. pofieffion des Mines &. Minières ruinées ou
MctiffM: , ou feeretemént pojfédées fans congé'(les
Rois plédécejfmrs:9 aux claùfes & conditions âe%
coutumées ; de dédommager^ les Propriétaires des
térreins où ledit Roberval vondroit faire travailler.
- Entrepreneurs généraux de Mines de Charbon de
de terre. Compagnie de Monopoleurs qui s’eft annoncée;
à Paris, fous ce , titre en Voyez
Accaparèment.
Entr'eprife de fouille par des Particuliers ^.dâtïiT
leur propre fonds. •. j ^ jsr/ƒ• J--;"*- t '
■ Entreprife dû une Mine pAr privilège.Sujet de ré-
flexions <& d’examen pour ceux qui veulent s’y inté-
xefler. 827. V. ASHonnaires. Confidérations relatives
à la GonCeffion -même. Md.. Confidérations relatives,
à lafituation dé la Mine. Ibid. Relatives aux
dépenfes. 834. Ces entreprifês très-fujettes à procès,
foit entre lés Aflbciés , foit entre les Maîtres
des très-fonds & les Entrepreneurs, 827. N e
font Couronnées par des fuccès, qunutant qu’dfi a
prévu d’avance. toutéS lés difficultés- de- détails qui
îe rencontrent dans l’exécution. £3 f» Voyez Régie.
Entrer en Gn\ârÂfé.^fjr/^i‘ 'tJtj-i yfêo.'
Enveloppes terreiifes & pierreufes des Veines de
Charbon, à connoître pour là première 7 fécondé Ôc
troifieme fouilles. 200. Dans les Mines duForet.y8
Epaitfèur (Fremieve )• die. Globe. Encroûcemenfî
feJî&é-ide différentes couches y dont la nature- ôc
differentes circbnftances «quiv'leur .appartiennent ,,
peuvent très-raifonnabletoone être jugées par des
obfervations comparées de la- fuperficie extérieure
de la- terre, de fes éminences l de fes profondeurs,
&c. 742. V®y* Montagnes.
Epatféur. Dans les Mines «^Auvergne ont appelle
ainfî; la maflè de Charbon .renfermée entre
le toit & lie plancher, g8p. Les différences dans cette
dimei’ïifion des Veines, influent fur le profit quelles
peuvent .donner-à l’exploitation,* * - 878.
* Epaijfeur fixée par le Réglement 'diù|'^ays d#
Limbourg pour qualifier une Veine , petite,
grofTè, ou moyenne.
Epaijfeur de Veines,(gênante pour le trâvail. 13 5, 8 3 7.
Egalement.Jaugeage, 680.
Epaulement. Il eft très-facile de juger de la né-
ceflité de remplir les efpac.es que l’on-a fé'uillé
pour foutenir le terrein : tantôt #n remplit ces ex-
cavadons avec les pierres ftériles & matières inutiles,
quifferoit difpehdieux.de déblayer du fond
des Mines ; c’eft ce qu’on appelle en général, dans
lés; Houilleries^de Liege j-TrigupsEouayes:.
" Lorfqu’on veut foutenir par le haüt'.ces espaces
vuides, on forme de différentes-maniérés dés plau-
chers plus oit .mollis foliides r9. félon des-^eîréçmftan-
ces ; fi .l’on n’apporte pas à. cet épaulement fOiut-lé
foin convenable ,■ on• coin#;Jes rifqaesâd^écroule-
ments-très-dangereux pour la vie des Ouvriers | ôc
très-funeftés_ pour lfinjérét-tde i ’entreprife. 2 y j 3
y .84.. Voyez .Geibaïîdi %j$jM
j ' ^ raihb‘îl*-
point , près de TortybunR^é^-^bèfte'ÿ^ptiimeurs
âcres de terré., au-deflous defquelsron exploitoit des
Mines de GhàfBon^j^pnt abîmés fur le champ : cet
écroulement a menacé les travaux des Salines;.qui
fe font dans le même .endroit, d’une îrnionda«-*
tion qui a exigé l’emploi de .'è.enf hommes, & de
cinquante chevaux .pp®^îiP'larcr»ue^tfâoJrdinaire
des eaùX-'3! qui ont epfuitç .ouvert la terre dans un
autre endroit, elle aj été précédée: d’un fifu^^abla-
-ble à celui du> torinirre;, ôc aeço mp aghéù -d?»une
fecou;frêr;fui a élevé un r©cher-.au- ^ defÉUs du ■niveâu,
à la hauteur de 14 pieds.
: Epina.Ci: Bourg • à-. trois lieues d’Autûn, -Ôc du
Hameau de Refîlle : là Mine de -Charbon fituée à
demÎTlieue-^d’Epinac •, ^découverte en ^ 4 ^ ., n’a
commencée ayêtre ■exploitée qu’en iy y i ; les travaux
ont préfenté des veftiges fd-une^sf|»loitation
antérifeuror-' v
Mpkwhëurï $ Marteau à! ) Matteéi à m0 itè.
Outil employé' dans' les mêmes Mines. • S42,
Epreuves de compâraifon de pldfieu-rs Charbons
de terre d’Anjou avec celui d’Angleterre. Rapport
de ces épreuves,. pour fervir de Modela dans de
femblables recherches, ou pour fè rendre compté
à foi**mêrne. - • -- ’ 1163.
Epjàm. ( Sel d’ ) Sel neutre formé par l’uniop de
l’acide vitrioliquè & d’une terre alkaline particulière.
1118,. L’enveloppe terreufe du Charbon de
terre de Littry en Baffe^tMormandie, n’eft pref-
qu’entiérement, félon M. Monnet, que la terre
même du Sel d’Epfom combinée avec du foufre.
Ibid. Voyez Sel de Glauber.
y Epuifement des emx. ^Différentes msn|eres .d!ÿ
parvenir, 277. Enlèvement des eaux du Bougnou.
273., 277. Par fin Feldgejïaftge* Voyez Machines
Hydiïàuliquès. Epuifement des eaux , de Grailes,
demi-Gralles ôc Vallées, 278, De Torrets. Ibid. 262.
D E S M A T I E R E S .
, P;üôe Veine ou- d?uné -folle fupérieu-re à. 'laquelle
bn'à donné. commUnipâtilmtV^yR. V©yez 'Spéux*
freux. Fmfeux. Party Bute, Chat ou Wmdày. -Par
ÿfhorye on,Areine, "Voyez Areine. XHrve^ Verfage
■au Jour. C.ette' partie de ^exploitation, l’épuife-
ment ides; éaux ^slexécute...dans la Mine de
'ïGrufyen , ’ à Danhemora^ -aux frais de- la? Couronne
, par .un percement oammés^oé , dont & to;ifr
t .'gueuf de voit .être de cinq lieues.
, Equateur, ou Cercle équinoxial. Grand Cerôfe
qui paffe. par les pôles de l’Orient & de ROècrdent
de rhorifon. C’eft de ce Cerdé' que f oli ^OEçipCédU
latitude ; quinze'de, fes degrés rëpondànt *à 'une
heure , puifqiue 3(^0, degrés répondent a ■
élévation méridienne eft toujours égale] au Complément
de la latitude d’un lieu prépofé.
Equateur de VAimant. Voyez Aimant. >
. Equerre. Niveau. Chorobutte. G. WafTer-Waage ,
Grad Bogen, Libella.- Réglé» iiNbrfrÉài-'’('Géométr. )
Inftrument »deibois '.ou d'e mëtâf vférvari-Ç; à trâcèr éc
h mefurer dès angles droîta 7 8 4 V ^ I^ è fq u è
les
J^ppëie Rsfjj'ec«, ou fauffe Equerre. tyèyèfc\*jmèffè
qUf%r-é.-': h', J -, ’$IL, :i-: '■ : . ..
ÿ ' Pomme -eh :£brme d-iEqUerr©r d’iAî'penleur. 78^^
Pfage dé cet inftrumerit. ■ 78,^
Equilibre. Pelknteur dé; deux feorps comparés
l’un à l’autre, Etac . Le priBcipe de
l’équibre étant des plus éientiels de la Mëcani- .
. que,-, on peut y'réduire tout .ce qui concerne îe
uns fur les
[.--autres , de quelqiiè.'fàço'h
Machines. Pour cklGÛ^t:j^es^ effets des matâuîw^
compofées , & connoître les proportions les plus
avantageufes qu’i-1 :fautfë,ùir;[donner. Ou doit con-
| fidérer v ces machines dans'd’état d’é^iilïto, ^ !* ’,
^ J ^ d a n s t l ’état d e ^ o ^ n t , • I 5 *^
la c'flonne'd’eau avec la -c©tonné I
wifflag B p f t 10 2 1.
, Equinoxial y (}Gerôlie ÿ ou Equateur. V-. ■Equateur. I
■ ^Equinoxiale. fyEigne ÿ v ? 7y J
Equipage d’un Attelier de Mne. Voyez AfaHeft
de Mine. ’
Equipage d’une Pompe : ce qu’on entend ,;pa| cette
expreflion en général, 10 16 ,notipns fuccintes fur I
les parties qui forment cet équipage; IbiïLAfàs. ,
1 0 1 8 , 10 1p . I
.r Equip&uiék,Béqaïpêuts. Petits Officiers-de Ville,
fer les Ports de la Seine, dans Paris.
[ Erdc Borrer. G. Icr^rÆ. Tarriere. LE. Tarré.
Uf Ere&a Vend. G: Stchefldet Gang. Le.Veine Rëiffe.
/ ; Erper. Fermoir. Le. Piece du Tarré
pelle'e auffi Cijèau. An. XShtffek • ' >• i ■ dp 7. I
' . Efgàt%.;<A,xis ad horifontemperperidiculariter erec-
;iitus. tV4ndds.e:b'V.
^i§ErtSafft,.G. Guhcen, émeus minenalis,. V ., Gyhr,
Erpl-Wand.. G. Dans les -téaVaux de Mines mé>
talliques on; appelle'. dô;teftev'maniere -les feuillets
;de rocher que le ^feu détache.
. , Efcalin de Liege. Fait 12 fols & demi , argent
de France.
i, EfcarMLles. Nom donné en Auvergne aux braifes
léfultanteé du Charbqmde terre , qnf à épSOuvé la
combulioB à un certain degré . 7^31 appeliées en
Provence EfcdbrilUs),1 IVàlenciennes, Growe/:
f i t , idem ; dans le : Ly onnois:, Recuits, QtefiUéns, -
idem; à Liege, Eràhpxs 3 idem 1 en Angleterre,
Goaks , /CiadétSit ■ ■ 1 - ■ ■ ' " ' . 1177 }
; .Eftlipe. N om 'd o n n é d ans les M in e sd ’Àrijod aU
(Traîneau des Hiercheurs. ,. U" v0<ÿt i I
’ v R/c2«/e. Conftruélion en pierre w m char pente i
# | | f®nvré & fe 'ferffie par des f ortes à deux ex-
' trémités 5 ce qui produit/ Un baffin dans lequel on'
I ■ retient ,/flÉ oà Pon élève des eauX»-1 6% T»
Chambre cP'Efclufi, Sas. Saffinl, ou Chambre qui
recienc les eaux dans une Efclufe. S3-1. Le Droit de
r |® î.fl?1??e PéaS^ » çette augmentation
appartient au Roi , ordmàitement f c dohns
I • â' ^fermfe.i •,
I 'fi/Hu/èe. MalTe d’eau contenue dans une Cham-
EJclufiers. S ^eêésM^ WSBi8d|,etiigïÿ de Ha*
mcMaflUb
qui defeendent dans un Canal.. ;*SK.7' ■ g , j . ■
É/îto/sirier.
Èi»t. Ls,:«;tè ®,
wBKsÆlMlËtÊBÊB Expreflioil d'es' Ouvriers dès
Hoïifllkras’- tte ï t a r t ‘eÉ # ^ B e n ,' «iîviailgnt de
-fiSt&tj f ir ih ti lient h llùuÇlÿliui ■'! ir.s.
o | w$$ÊÊÊÊÈÊmsÊÊÊ& des Hpuilleutstiégois, émpldj'ée indiiféremment
^ans la Mine .de-Montrelays , po îr le Charbon &
pour les pierres. J42.
I Ê/petreure. Le. Dérivé fans douté du tèrme de ,
I H?5 iûtuiné.^®|R4 ? i t î i a r r â é ÆÈU
le grand chemin ; les 'Houilleurs Liégeois appellent
de ce nom,ou Bacneures , les voies de‘’detéA.
2ƒƒ , 2py. Voyez Bacmures.
|-ftes SÏS^^p®^w<ftAjoîiÉtM^.fi '
rjjsfài de fyltkarttrax s*fejjÿdé( Charbon de t^rtèv
['Ses vertus. l dfez
E/prir-dè-Fitn Cette liqueur , qui eft Wmmi'J
IBasguMÿB
IrfelPrloï mflaihtaelae, j
félon quelle eft plus ou môihsi^è^ifiéè'
•qla^ la par
Jipporï ®^peÿfe-H’êao. Voÿ. %a
■ehdix .! eft
donc oh' articlè eljènfiël; Toute ^Ééà,(dî^^hne
'^ffr'-udlXhêrraoinetr'ë)î'jppiIrv^4#oh'%lil?>Th*ÿ|n
'Kn!js-nb¥è''îi'i1rWptènçHe Tri’êîne-de ™SlSîmraP* v
«taux mS^9w6 |jB!HwE|i^
& de comparer -enfemblë les obfervations faites
avec des Thermomètres dont les Efprirs. dé vin fe-'
ïotëht différents, lorlque le rapport de leur dilata-:
hilité eft connu. Voÿea Tfeermomerre.
Axe , Ctuhem. CMécari. ) p ï3 -LEn parÆi
cuber , E(peu dent le Tour, Axe dans 1e Tambour,
iteu e dam fin EJpeu, ou Cmpleinènt Tour, Axis in
fëritroçhio. J. Voyez Eoue du;u [on E(p.eu. Machines
qui fe rapportent à celle nommée Éllîeu dans '
-* o ie .
E/««. B^oc. Nom donné dans les Mines d'An-
jëu eux ftappes ou piliers formés avec daftEBar-Æ
H H H J y J j ^ d r . S
' ' fSflintdtîàta différentes phr-les.Vdir^atfféa. ^20.
Eftimations pour les dommages. 3122;
Etàbl'ffimmt de •3w».l'T:à)leàu‘'gétî^dl‘'deÿ 3&-',
psnfes■ qdfll xëiiàfei BjiîV'JSeftàèit'-anlë-ferand^fei
diferétion de s’engager dans un ;étabiiflement de 'û-
URè^ dietpiënî^r
-fortes de travaux, fans avoir d’abord calculé avec ,
attention les frais auxquels on-dhit bu auxquels on
foit dans le cours de l'exploitation. 83 3. iSiflin-
guer dans' cette fpéculation trois differents temps
qui comportent-trois tableaux de dépenfes. •• jfjijj