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1 2 9 0 ■DiM' C H A R B O N D E T E R R E
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été pris fans choix; que quelques-uns fuflent unis à des parties décidément
fulphureufes, vitrioliques, même arfénicales , ( ce qui n’eft pas connu , ) ou
de .toutes autres capables de nuire ; qu'enfin on employât des Houilles qui
donnent beaucoup de fumée, beaucoup d’odeur ; les argilles qui entrent dans
l’apprêt que nous difcutons ic i, deviennent pendant le temps de la combufi
taon dé la Houille une efpece de 'côrreétif qui met un Frein aux difféfêriÊes
évaporations qu’on' ppuxroit reprocher au feu de^Houillé brute.
Sur ce point, M. Vènel eft^encorècontraîre, fe’ îîèdis pas.à-igdn avis, mais
au jugement queti ont porté d’autres que moi, & à l’opinion reçue dans
les pays oùrcet'apprêt eût ufîté : GeTSayant auroit dû au moins motiver fa ré cia-)
mation. Il a jugé à propos ‘de s’en tenir-fèchementà la négativéXr).^^ pourrons
n’avoir befein ici de lui répondre que par ce qu il avance lui-meme ; on recoq-'
noîtra fd abordJqu’il-. a voit- de cettfe 'propriété çorfèdîKve de& -ar-gillès |&êl:ée‘sî
avec le Charbon de terre, quelqù'idén:imparT|ite‘3 à la vérité, & fipnpar-
feite,'<§u’Hïrfa:pù une féconde fois être d’accord^aVeG^luî-mertiej1 2.
■ La choie lui fembloit probable, lorfqu’il parloit des-bouffées'dç->vapeurs ( || |
En traitant de llemploi du Charbon de terre-pourdes' fourneaux dej®éfferie,
M. -VeneL dit,que «des.pelottes dipfihüeroieht-p&uPêtre^ jufqu^dnjglftam
» point 'lesfcém’anations foligineufes1 de’ la Houille»* (3^5 c’eft ÿ |lîjejnei|®;
trompe -/-foupçonner fortement la chofe même, & la choie mêrfie'qu’ifi|' ruée
expreflemerit. •
Sur cela, je vais en tout plus loin^que 'M. Venel : la propri^.e"^pff ngiîs1
attribuons à l’imp aftatio’h ïde la Houille, n’eft pas à la vérité fùléep cible dune
déiraonlfration auffi rigoureulé qu’on pourroit peu't-etr-êd’exiger.jj-tn'a^o^-peut,
je crois , y fuppléer : l’examen attentifd’um feii de Charbon rde'(dpr-re brut,
.compjaré-, avec un fe u ’de Charbon âe-terre apprêté .j&usnîfetfife-iffitocatlfc»
plaufible de l’effet des terres argilleufes ; quelqifynçqui fuivra dpyjlux'ce
féu de pèlottes, & qui ne fera point prévenu, fera porté-à juger ;]iâr la. marche,
graduée qfius lentement, & de l’embrafèmbnt & dejiigmtfan ,^ue la
fumée ou vapeur qui contient la fuie 3c autres matières, eft||bfëbbd|^ aecMitâ
& dévorée à mefere qu’elle- s’échappe ,rce qüfe||||uvël£pas lelqfjrips ËÿF°*
dtare- un.grand feu flambant, qui nè.feroit qu’entraîner ceS^paftres' fjibtiles dan®
fon érûp;ti6h ; du moins cette 'explication fimple ^p.aroîtrà tjn’êtrè pas'aflèï
dépourvue de vraifemblance pour que l’dn ne fSït autant embafraflé à ’décider
pour, qu’à décider'contre..
Nous femmes donc toujours fondés à regarder la' chofe codimé prpbabl® # ^ «
qu’ellefenÊloitMtre àM. Venel, lorfqu’il s agilfoit des boufféestfèyapéûr,
& nous n ’hélîtons point à perifer, comme je l’ai avancé page 374 »ïjpfc fonte*
(1) Seét. IV, Chap. IV , Part. I , page 108. I (3) Seâ. I , Chap. I l , Paît. I I I , PaSe ‘
(2) Voyez l’obfervation que j’ai rapportée Verrerie, Glacer h.
page 1268, & la note à, - -
E T D E S E S M I N E S . IL P a r t ; A
les^pârties exhalan^s^.p Chaflpfllde tdjre, ollfèt des préjugés,^ quelques
.& 3e,^’inquiétude de quelque’s-îaûttes,-’fori'tSrépriméesviutaht'qu’on
peut.lp^éflreûj-poiçifqja&dà HouMfo-fup|^jBrei<p’i}ifilîJ^(n#J^f0it &.quei
léjfcjernier tetfifs- de*fi'â ce que l’on peut qualifier dut fiom
àÿtqpfurs, foijSïjs^pcoup plu‘nj|â%i^i^ ‘$s
A lâl^BfeS’rplus .fortjps-'^jplu^ciflins qu(^r<^&rrd\e. faire valoir, à meli
avis ^contre la^f attitude? pdîmv.lqc|uf^lljô< j®|fecheÿ,-';c|esà;,^ranVag®^ye'çetté,
impafiatibn de HdujUç ; Gqj^éroit ^établifllfiienftenté’pôur^hiverîfde^iyyc^â
l 7^i..t^ p e | f o n n e ^ f e ^ ^ ’ij|iin’4 pas; efitde-foitevj^péut^êtir^dfece. làia
de||efp.ece d’ifi|4Qifibn,;dont M. Viiïel^^puf^rtïr. .Dans unfeffiâge
très?eo|!'rfc' qpe ^S&yarurfk à Paris, après avoir
qu<e ^pstp.eincs'^q®i^soiit;bfifoin! df^eïdficutés ,
l^ûsjj.e'Ûmes enfepible* ufie -.èqnV.erjâtion' fenla ^ ^ ^ ^ y i® e S rg p o fù iw # è
traiter l’avois fei^prévepir par un amfieQmn^jal^Mejpj.'tifisuj-s-méprifesi
^âns lefq^^ès, Jg^dbvois*qu U; éttji||fïès de d o n n e r ; d é f i i n t a . \
lorfqu’iPèfi partie revenir chez moi pféndretcomnhanioationtV qfit^’je j-liui avdis
promife'^. d,|’tG^tGlceftgdg1,mmÉé partie ,|e'm|n^anufcritî!ç'Sàilaquelle j^ifé^e
obligé 4ep,uis de -joindre,des remarques fi^pbt^trage de M-.Yenê^îlipa*, pbin^.
et|®^^»n-entré nous deux Suèshauffeg^q-ui ,aytjii été^'rEgSgétdyur MI
poUr-lç^r^nce^ ^tj'le; Journal -deyBôuifiqn Mi^dit: laiflfé|{juelqu e'-idèfitesèom
eernafit l a eeflàtl<an.de-)îPentreprifè, ib ayéife pu1 e|tÿ|^ai^<jiarvç^tqüà^j’cn
âi di^gagg^fei, & p‘at l’Avertrflêfnent -qui a fparu, dan^le^tl^pafié^^ifoiS '
Ç’ëlj.% été. albrs-5rmap’quer;;aE( Public , qui ^&kjthonbEe’ ce ^»jfed[es,fen.
enl4P^.#uMer ^anquè^d’égardsijpquftles'diMféntSiCofps
dç^agjftrats fk dît Savants ,-dontrles‘ a ^ ^ ro fe b lt s a'Xient*Dtc&Ia, ctiiW
fianfie^ nérale,, quefi^^pas inftruire, comme, il a été .faitfe'., les Habitants
de Paris & enfuite ceux de la Province (4 ), de la nature des empêchements |
çM^fonr oppofés, non au feecès',‘?mâis à la,continuation d # e&to‘entr.ej4'ife.
L’hiftofe/de sqt|qtabliflement, premier pas fait'à lintroduébptîi-de oêt ufàga
lrI rance, peut-elle être mnux placée que dans un Ouvrage lur eute m^tior'àj
tosfaGre au. Gouvernement & à la Nation : qp -verra dSilletmffiil importe^
po|if i^fuite des ’temps qq-élle^ foi%cdMq^ftÿ,
(1) On peut voir 'â&jps'l’Ouvrage de M. Venel,
PaHsï McrcUre" dfe France , ' Novembrô ^77 ^
Je détaiMaris lequel il eft entré fur Indifférences
pâge^mUl gazette d^grieukur^ 'ÿoriimerce jü
dfe p funnée , & des vapeurs qu’exhale la'
Ans M Fÿnancës,' 2V ©‘«Sobre,i i i iT io i t
Hè^ljs'^él'aaite I Seât. I I , Parc. 1 ,
N°. Sy. . Ü
Des fumées, & vapeurs. ' '
■s ^(4T^^^JfeWment cwmrhant <
P 'B P | Roi, Profeûeur en Médecine db"
chauffage économique dvèc le Charbon de terre ' 'dans
rUniverfité de Montpellier , ÆoVefpondarît.;de.;
lès Provinces., Mercure de France , Décembre
1 Académie Royale des Sciences j &c. ,•
i j j i , page 1^3.. d^Âgric'ülCHïé <5cc, %<£
j» ffif ^y^'îlîfemem >cohcèrnant Vét'ablijfcment | du
MtéoWp i page 681 i
maujfage économique avec le, Charbon de terre dans