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»■ d’ün bon. pouce^i'.terre .& pas^dkanèagé , , placé deffusL*, ne tombe pas
».enfr'e.les Charbons,, ;cè quLmiirqit..à radian -du feu’. m
» On peut f(ippiéer" au/^jF|üfcde ..paille, „par .des. feuilles féches ÿllorfqu’on
» ©fi, dans be ^as de ;sW>, procurer ijftw iffra fiffc d e me f«wWle-g«oiiis-ou
» tnQtçes,; jgiaw ilanépjfe-pas réfùlté un Bon effet.
t V t o f e - sçéthodè. qui , ;?ttend»?laî cherté & la rareté-de la paille ;
»eft mife en pratique aujourd’hui aux mines deRive-de-giér y par les Ouvriers
» que lés intéreffés aux'mines .de'cuivre y emploient à cette,topération, avee I
».un faecès que rj’ai. éprouvé,y eft pelle de 'recouvrir les Gharbdnnieres ayea
» le menu ChréHànç;/ cela fe&itj eoinme ff -fukÆ; -.'
»^sujogement de h <3i^9«i^étadM»eié*#5,ÿ. op«^ï*cp«infB % partie I
»infécleurei*, depuis le-fol du terrein jurqù’à 'ia'haùtqut.ff environ un pied
« avèct dù menu:Chàrbon orud , tel qu’il .vient-de la -carrière, &;de&déblais
»qui fe font-dans le choix du gros Charbon';1 lfeieftant.de laÇfiiface eft
» recouvert avëe tout ce qui s’eft féparë en tiès^petits, morceaux., des coaks.
»Par cet té méthode, on fi’a pas befoin, Comme par le s ‘.autres, ale §Bii
«raquer des trous autour de k Circonférence pourl’é^apôràffon de la fumée;
» les interftrees qtii'& trouvent, entré qes -ïfi«is tmkèy yÆpjfentx&fenfc
» le même effet ; le feu^gk également -par-tou;.
» Lorfqfie la Charbonnière xeft recouvert- jufqnau fommet, l ’IRivrier app
o r t e , comme il a été d it, quelques Charbons allumés- 4 «® j^ijk.&1
» l’ouverture, & achevé d’en remplir;lM^pl^^ay.eG ^âutresàgphons;
»rquàEid'Til juge;que- le feu a pris,, & qùeffar/Chrebonnierear^înence à I
» fumer, il en recouvre le fcrmnet , & conduit d’opémtmn-eomme■ plie du
» Charbon de hois;i, ayant foin, .d’empêcher que le'lfeuphe.'jpaffe pafr-aucun
» endroit, pooeaque fetClaxbôn.'neffe jGonfeme^iasL, &:mé du^efti'jufqal;
».ce quff q® fume plus ; ou du moins qbre-fe .fcaée en forte claire,
«Kimftant de la fin Mdpfmfiageï^ pour tonce^e-roanoedyre, gfjsspérience
» des Ouvriers eft .trèai-&écel£ire. : -
j>;Une telle Charbonnière tient le feu •tenK*
fi l ’onja.;recouvert avec défefaîMfeT&^îla :^r|[uil:iiB(
»fume plus, on recouvre le tout avec k pouffiereapour étoufer lejeu, &
» on le laîife ainfi- pendant douze ou quinze heures;; àprès-eeaeiftps j pn
h,retire les coaks partie par -partie à l’aide'ides rateaux de-fer , en pparant
».le -menu qui fèrt. à couvrir dkattrê Charbonnières.
n Lorfque les coaks font refroidis, ônles enferme dans un magâfia bien fe° i
w sîil s’y trouve quelques morCeailbde, Charbonsrqîij né fbientpas bien
» fbùôés; ;do les met à part pour ifes'faire pafferjidàns:uhe.tnouvelle Charbon-
»nSèrekô« en a de càtte mareere.plufieurs; ænjfen ;idoat.;la> nianoeüvre fe
» fuçcpde. ,
« Trois Ouvriers ayant un emplacement affez. grand , peuvent .préparst-
E T D E S E S M I N E S . I L P a r t . 1 1 8 ;
tiéàhs une femgine -tfoisirents cinquante , jufqu’à quatre. cents tiuintàax de
»ÿbafai <. ■
; Par f i décompté détaillé des.Gharbons déjterrè^llîïs'mines de Rive-de^feé;
tiûk'tû défeu&ageèàa Slilïî'Bel depuis Janvier .1759 jufqu’avi ro Mari’,
foivant, rajaporté â la fbite du'-Mémpire de M. i l dbconftaté que,
ces'CharbqnS perdent fotrdéchetënt dahs cette.opérkiôfi d’e trente-cinq pour
cediÿ^èi^trdire-f ^ e M t Üvtès de Charbon crud fonttéduites'iidj livres
de^ta©?.t'ïi';
Ce fait -atété. vérifié-pjufiçurs fois aux tpinès/de.Rive-de-gier,: ©ft , depuis-
iè prémieriAvril-1,769,, ‘lés Intéreffés des minés de Lyonnùis- occupait trois
Ouvriers àicette' préparation ; d’au il refaite ^que le quintal dâ cas brâifes,
rindü àfSSfn'Bél, fêyiénn^tohvfraisfaits^ achat du Charbon, façondes Ott-
j tiers ^-emplacement 'pcruft?la>'préparâtion , proyllion & tran%ott/1| ghyffbji
dêK^livre^qurere^fôl^^^raS" de marc.?
Jg-'.retK^fè ilejjéfationîidë læfohtè- exécutée avêc 'le feu de ces^'braifes ¥
l'irpdeiqiâ' ya,-£iiàyre‘iiidanslequel jefaflèfnbleiajiplufieurs de ces tentatives. ■!
Moyen ptopofi par M. As MokrSAV , pour tendre le Châtbôü dé térüe
p w pm Jfâtifâgai deeljimrncaùx de fitax, en privant «e'fîjjUà de fin
: humidité firàbÆdame ( 2 ) , ou en F employant tn peiotmP I
M. de MoRVEAtçjconvaidcilipar l’analyfe qu’il a faite du C h a A ^ d é tèrrè
j à^-Montéænis', cque ce-Chalbort :brat ne contimtt fsâs fié s1 dâifèîi^f^ügïife
; Gt^Aon‘vyégétal, n’appréhende :point *j® ehrtf^uefléé' $*3$ brâte- lé ;• il
pèiife ^[àe. ce -,meft pas par le défiufiagt .que tlÿfeepgfckllS rdt^- ffôprb
à l’ofage dèhfQurneauxtdp &noee((g^ Selba lui « cette préparatidn'dfeViéndrôib
»Uiûtilé.s, vrnême défayantageufe pour cette e fp e c e fù tfq u% ltè - 1 ® ^ ; ^ .
P. mais, Monlieur de Morveau a . éprouvé qbe l’humidité- demt cô Chkbon e§
» chk^Terëporte au premier degré, de -chafettf , ■ p - f cdKb dé liii -feirê:>Éîr|i
I « ^u t^G ettë voûte s’épaifliflànt iàns ceffe par, les nouvelles charges, obftrui«
* {l > vide -dans lequel les qiîneS fe calcinent le
» feuftlee ne fert plus >qu a refroidir’ la partie inférièütp-Sf cet; inconvénient
I J 'lons,i» dtH Qhfèruathn,, pag. J e ;
I ' . " S i l 1!11* 1» * !Mv;de. .Morveau «omprêtit
I panie grafle'-volatik' uiïie à et
I J» ttt. *ifl'.||yP?Illi>twt' ®r* utile d© rapprochai
« t P w celui
MwJAhhîc ? ^aos lg Jdumâ! dt ^ 'er 611 Bécambre.i77î s ««aï,
‘« T Ï ràteeMémoïre
1 ^ — w w i f lB M B H B gL -
. prend feu plus promptement ■ & le
Ubfifètvfe fènCblemént: plus long-temps que Jes
Charbons fragiles , & il le range'jpar cette raft.
foû dans vla i^IaSdSdéS Charbons^ dura ,\quoib§
, qu’affez légers & treitfriâb!es‘S ï r rapporté qü’a-
près la efeaibéfrioii b iir’ôn^è une niatiëré'bour-
fouflée, noire, fpohgieufe & Ë.tillante || p qpè
10n ! réfidU ' lié :fë laiflfepoint1 atïâlpùër p ar l’h'ùilè
déVi'criôP, même à ïlaide de la chaleur;, l’odèui
qui s?ên-'exhale iifl;à para quèlqûèfeis''àppfdèher
de çêll'e que donne toute huile végétale, grof-
Cere-telle que'éëlle'-'flônt. p'n^re-ïef^jppur1 les
lampes, feuleremarqiiÊ differente delàmiënne;