
ï a gQ D U ï C H A R B O N D ■$ T E R RE
parties. La chaleur du fourneau D chalï|e -par l’air extérieur & attirée par
l’air, raréfié de, ÏÏ9 H H, perce..à travers „'l'ouverture,-* monte „dans fo-, con-
duéteur E , fe répand dansl’étuve par le, maypn 4 ®? trous à^e.n't- (^éejfàuffe
le" parquet en. carrelage, & ^Gpnféqu.en,ce;vçput: .l’apg^tement ; la ffymée
qui a un paflàge éghapge^pTar,les canaux L. . ,j<3ette courte rdefcription.,; fijffifantépqupliintelligence,dui^dele, demande
maintenant à être éclaircie elle-même-parie détail de ce Jqü^a rapporta la
Gonftrüétion variée du Kang.l
Le faurneaucpeut fe placer ,‘^o.m dans, l ’appartement même dans,une
chambré fjpïnV» ou en dehors. Les pauvres^quj/e fervent plusgyolontiers
de l’étuve dans laqueUp^on^é&nt.affis pendant-fo jour.», .,&1coqç|^é pendant
la,?nuir, placent le ^qurrçeau D dans [la chambre même.'(i) ; les gens aifej la
mettent dans la chambre voifine; léscjich'e&d’ont- ënt’dehors, & afffis..commi&
nément dans le côté^du mur. qui regarde.|ei^[®^d-.V£*
Ce fourneau doit être placé beaucoug^au-deJTous.,du niveau de l'étuve H,
afin de faire monter la chaleur & la flamme avec d’autant plus d’&pituoCté
dans le cpndulfour D > & de né soas. faire:,monter la icendre ;iàc:e.murneau a
k 1 forme dh^cône un peu k à tL Æm-'queTâéMvit’é dé la flamme $ delà
chaleur fe répande dans la totalité de' l’étuve , ,&^qnelles 'ifcjà^aiÈpent pas
quand on’ vienp à, découvrir l’ouverture qui eft au .Commet.’ ^Dans. la partie
du fourneau y-qn-a foin.de ména^er^uq.efpacqifeparé u’riiqtfem^teiar p f
planches, qui ne font poinrà^émqure^jejl^s s’enlevent^quapd oni^qpt def>
ceiidre dans cépetit caveau, pour débarraÇêrÿlacendre..g
L’ouverture du fourneau^C eft étroite, & la partieî inférieure du.çondu.éleur D,
s’élève en droiture dans les -étuves H. 5ei;Condu«9^ar doit être entouré bien
feléitement'deîtousicôtés d’une Hiagonnejâe de brique , &^ientementé aÿqp
un imOrtier fait avec de la chaux- viv-e^pçelui dont, les; Chinois .fe Ipiyent) eft
fait -avec, unepartie de. chaux .blanche ;&deux„„parties deifchaux n;qk^2).
■ La Kafp ;out,|e plançEeitde L etuxe-cZif ^pqütiê.tre. fait Ajterre,jglaife|5attue j
ou,„ce qui yaut_ beaucoup mieux, fait de ;briquesi|C0^sh^qSyfur, botd, ou
de tuiles -larges à pavés, n
Les canaux conduéteurs.de laffumée Z , doivenfrêtrefaits ayeçgraqdfoin’j
quelques-ùn^ les .conftruifènt de maniéré, qu’ils fe terminent etKpetites gclieiitt|
néèsi', par léfquelles la fumée va fortir au-dèflus-.du toit: Dans le.'.modele ,
l’ouverture MNr.àe, ce$ canaux, ’donne'dans la chambre ; & cjpt
(.,) Les Chinois emploient pour fe cbauHêr
toütes fortes de combuftibles ; la pjus grande
partie du peuple brûle du charbon de terre ;
]es pauvres de la caàpâgne brûlenc du genêt,
de la paille, des bouzes de vache, &c.
-{2) Cette chaux noire dont le Pere Grammont
a envoyé un échantillon avec la dcfcriptippfî
fe trouve à-ce qu’il dit, à l’entrée des mines de ■
Charbon de terre, 8c pelutpatoîe-aqtje chçfe
que des charbofls..à#èùs gar l’eaiu de Piuie ’ ,
afluifc en même-temps que cette fubftance
avec de la chaux bîanche, formé le P,us.^x .
lent mortier, & reffemble très-fort au cimenc,
il réfifte au foleil & à la pluie : on
mm couvrir & garantir ; tout ce quielt P
à l’air.
' E T D E , S E & /M Z ^ tE S.\ I I . P a i t. n 8 r
l^.;tmü^e#hez lés pauJ^ej de kviliç ; mais dans les. campagritisSréfc éhez lés
p'ÊçfgpJgSï,§iCéésÿ)t(i'ls^Cgpt;eji; d,eh<â$fr«5i '
. iv#^Mpfentiel - Es; ' s I qui^ppjîaent- fes briqujl du grand
quarré ^plancher- •^plpqqtrgsiC^l-iaes ,^& ÿi^ilestbjriqua^foiéarbien épaiflès
& tparfaitement .gsmie^:, .lq^^^aisi'lesll^ ^ f^ avgqrnue»tvTp^^ fqa e;lnen^
fait- av4ç de, .ÿigLihiayev' ddj Topgtyebçufyqm eft
une-efpeçe d6^Æ^nis^,(amÂbu^.pîéfumd'feq iiie l’huïl® ^e^qoixl’Q-u dé» Mh?
bo.uilj.ie r e n dr®i&le,,.fn.ê me.'i fe ûÿéé® • ’fâi
KaAgqeft aphçvé allume djaifeur,daqsUé<&urneaui ®^Rqûr Ih1
r e i y ^ Ô i e & égâJjÂ^yulï^ej^min^fQâgÈ^Ceiqe^àà^oc-boacljer
tQW® 'î'tous pàtflqiqluels la .Cuqip^^QurxQÎt^’^i'luppep. Lbshielies , qui veulent
rendre leur Kang plus propre & ^m p déreyat,.chaleur endhifo'hwtfMi i I«
les'Bîiqiies du ’^lânfclièr*'//, & allumuudu feu ffivir faifcSpénétrer.diUntage
l^Ü®, & Hii9ie^^f4llj^^lkspbriqy><^w^ttç^huil©â(eft^-enporès
auquelffi^pQurMt/ïjfeljlée^, .corpine, - nousn.l’aypnsç^^M
t, 3 ou' étuve
dans laquelle o ^ gMÉBfcallis, dont|m K tint ,tL
fcjjlcs> dm6çeric,esfëop|iftep&, ^^dapsfertpyau de la chaleunD jifequü*s’élèv^
deiæ^ |tqohe du fquçnjgauHj & l^ijdp.vers ljé ^m ^ é -, ©ppofoe de r^gg^r-
tepqptj ; Jû.yau’feejX^^TOiiiq.aeàpoiht-.'a^ec» un t^èeqné jt/Eomim^dans
lê.-tçgadgL^gS’l > à,riVen£j^, .quifcpnduifent la^^ale-uMdatos^fétuvevd
fojat .to„us; .gjèsjétLqSs -prèsj-lejfpurneau , ^-^élargiffent dujcôté db.jlïéôffe h'
40 ahQUtiftenr.tou^au^dehqr^iioui.ài de.-petites
çjmnÿÂéplr; -j*,,;djns le PalaiSjde l’Empereur.,- l’étuycyeû couverte;déÜdfcusl
rjftgsm^äÜäqup».. »pfpurt-éqq^enirdg-îfûmée fc tem p é re r,^ |H H ^H
' i|^âfo2:,i;que dans-;Jes.Âappa^çments, du Palais'i de,fömp(erg'ufv., touslfon-na
br-^,qu.e .dué^îjs» ptrt^bfon' une le^'eGe'^dqs^ajbfÿi.^.qpi.j’n’a ^il|t fiiméeitoô,
g M & qui- brâjê»':çqm,mfej de-i ramidqni',éles4,briqpes eoçt i dèU3ô|piecMt en»
qmrigjf, &. qtfatre^.p.outes d’épailïèur; clles^ qqfit-enb. prcsj.de ii-oo ^cou'mïfe
kssgieee; leur’,beauté, leur, qualité,-leüt-ft’uçeté)1font telles, qulerî
i\é>‘/au||it s’imaginer rien, de^fomblable en .»Europp ; elles^fogfeÿd,^ couleur
giâfe ,®èr q^i;.provient de la maniéré ufitée en Chine poqp,eÙffiç<„lles-briqueâ,&
^iïBj^^.'jÿlaâujâUew.aoprQcheqalus de la. maniéré deSl-aneiènSîque, d&4 â5i$tre.
QuailfÇesbïiq.ues. font, peintes & vernies: ^lelles.yparoHTentj a'uffi),finés^que
M a a ifc fri ;
)tejij| ^ é ? .^ ..é l^ « ’à>cheBdnées. & _des.>Kangs, eft-laamême; elles difs’i
férent iniquement des étuves pavéè’^par leurpofition perpendiculaire.
Le Käfig s'échauffe en allumant 'du feu-dans lès fourneau C ; la fumée
fe-même là flamme «tiâffent avec violence .dans, lè ‘tuyau ’Z? , & s’étendent
’(il Efpèce îdlbuile qui s’applique fur lcîTî, I îhffo»||Six: âébts' livres. '