
ï 2 p - j p . # C H A R B O 'N V E T E R R E
s’exécuter au feu de Charbon de terre ^^d’ayHnt'plttSvqu i%efbgbiëh''décldl^
ayjp>ird’liui.,-.Jque feul minéral ^propre:-à-c©lorer
le -y.errfi, ,en ,bLeu (g,).’Ska^'fyrplus^les 'ftlurftpS’du feu de Charbon de terre
G1omrne,.pliJ4 te£jey^:-;> _fpoji-v)0ient altérer te^upjjieur .du Smalt .dans Id’.yffr-ifiçi-;
tion , cet i-ncgrjyénient neif^rpjt- pas a craindre dans les fontes1', ou au fourneau
de .vitrifipaf jop^w- «
| Au fourfeaq^’ijfege .dans les Mapufaélures de Smal-t j & qui »ne différé
çn rrign d? ceux dont on.fait,f(ufage dans la plupart des Verreries ; deGenfJ
fajie-eft d’avis qü’piffu,bftifo& çelui;défcrit par M. Crammer (dans^^&imafie) ,«
dont la voûte ^eftVd’yinetfe.rnie. 'parabolique , & -que M. C ram e r- nomtae
f ^ S ^ d e Verrerie.. M..-de-fcGenffane en-donne k/defoEiptien ( 3 ) fàapt||
çgbii qui.; eftjéljhiitpfès de;;l'A‘bbaye dpcFontfrôide en Languette.' - ■
■ tT,p^ ^avantages- .qupyM. -dp Genflàne s’eft propofé dans lé'^ùr'neau dé1
Mt Crammer , font d'occuper, par, fa sfigprer, un petit éfpacefoeï'ifèisrein , dè
'p o u v ^ û l placer - a i ^ ’slfodufqu’à' hmfccreufess > & d’y donner place à lpP
Verriers ; quant’ à là capacité intérieure, ; beaucoup' moindre iqulpelle p s
fourneaux q,u,3rfos,r,Jl ren.. réfdte quedei-fo^^acquiert^un-d^réidè lhaleur
bj^n fopétieuÇdànees derniers, qui' eft**encore augmentée' lpàr -fâ’-fdrme para*
bolique^dû-dà^éutè, & (foj.ïn’a pasfoéfoinad|a^Wt-M’aliment du^feusM
Dans l e cas où la vapeur.du^Çharbon d^err^eftflamméei^oÎP’capab'fêld etre
'nuifible.au Smafo* M. de Genffane croit qu’on-remédierait à:ctet incëfiyéniem,
en prenant la précaution de fondre a|;ér£ufèt^opVeKfc. -
Fourneaux à Chaudières.
L es’ F ourneaux de Brasseries ,_dans les pays où la biere fert de boiiîoiï
ordinaire, font ceux pour fofquels lé. Charbon de terre eft un combuflible
de la plus grande conféquence. A Liège & dans le territoire de cet Etat,
où il fe bradé une grande diÿerfité de bi#ei, excellente &î trèfvfaine, ce
venant du mélange de'(|ôÿàît ,.de Silex .& d’Al-
Jîali, réduits en-pouffiere impalpable, connus en
France fous le nom de Verre blcAt -clil: A-yir, on
Bleu W m a parce qu’on l’emploie aux émaux,
aux peintures, &c. Le fin & le fuperfin fervent
dans les Blancbiflêries à donner aux toiles l'oeil
bleuâtre qui fait le beau blanc : ainfi, pour ce
qui concerne les matières qui entrent dans - la
çompofitïon du Saf&e & du Smalt, il n’y a point
de différence ; mais le Safre n’eft pas vitrifié ; il
eft feulement calciné jufqu’à un.certain point : le
Smalt, au contraire, doit non-feulement être réduit
en verre ; mais il doit encore fuppOrter
nombre de différentes préparations. Traité de la
fonte des Mines y ta le feu de Charbon de terre. T.
I I , pag. 294.
Cl) Mine dans laquelle l’arfenic efl la partie
dominante,; mais toutes ces mines de Cobalt, non
pins que toutes les mines arfénicales, ne donnent
pas la matière du bleu dont on fait le Safre & le
Smalt. -cf
( 2 ) Cette découverte. dont Beclier, pat
amour pour fa patrie, faifoit un- fecret, a etc
publiée de nos jours par M. Gellert, Confeil-
lec des Mines «Je Saxe; elle prouve que parmi
les matières propres à la fabrique du Smalt, on
peut ranger les Speijf que donnent certaines
mines de plomb, & quelques pyrites arfénicales,
fondues au fourneau a manche, comme les mines
de cuivre à la fonte crue, c’éft-à-dire, fans aucune
calcination préliminaire. M. de Genflane, dont
nous empruntons Cet article, efl: entré fur toute
£ cette pratique dans lés détails les plus mtere1'
fants. Tome II, Chapitre XXI, des Matières propres
- à la composition du Smalt, page J 7 ƒ•
(3 ) Tome U j Chapitre XXIX, page 30g,
E T D E S E S M I N E S . I I . P a r t .' r i p
font les gros quartiers - % 'c h a rb o ^H ^ p ré fe ïe fp o ü f éohaufFef le Four (1 ),
daùsJequel P ^ ^ i ^ e r l e & r . f t ^ s '$ r f t quartiers fo’vendent pliïs cher,
Sc Jl s’en expoxte^l^ajjGoupien -Holfendè.
~ Qutçç, différentes ■pération^ rélâtives fur,tout aux travaux
métallurgiques auxquels on emploie les «Wires en Angleterre, le principal
ufage de ces braifes eft de chauffer ces étuves , dans lefquelles on f a S
g ^ ^ ^ k ^ ï ^ u i . ï e 4 ’ofge^ en r-Madt ^ Derby eft h premier^
0 i*flui .ffejfubfHtué ee| 'b ra ife^â il^ a i|||pÀ ùY c e t M M ^ ê e ’qui ddfnîe'*
à qui M M en
- iép^tatipn. s •
L e s f T à ^ M p R s -& des 'environs Ville ,
re^x* de V^ryie^ î é g e o i e n t pas/»® d b o fe dans
» f e m n e ^ x à q ^ e r e ^ c p ^ l a Iîo#ll-e*A'Alais, & d^nsî quelque^
cantons de. la ba/Te Provence, le même ufage commence à s’introduire parmi'
les C h a p e l ie r s , les D is t il l a t e u r s d’E au-d e - v ie , d’Ks p r it - de - V in , foie
fimple , foit parfumé , au rapport de M. Venel.
Ce dernier. Are de retirer en grand, par le moyen de.- la diftillation des
liqueurs vineufes , une fécondé liqueur plus forte & plus inflammable, &
des efprxts ardents, peut même dautant mieux s’exécuter au feu de Houille,
qu’après un feu vif que donne ce combuftible, fa chaleur eft aifée à entretenir
égale & uniforme ; il n’eft même aucun Art auquel le feu de Houille paroiflé
f l approprié qu’à la diftillation des efprits ardents, dont le foccès dépend
de l’égalité inaltérable du feu , avantage qu’on ne peut attendre dç celui du
bois, pour lequel l’attention de fournir de temps en temps de la nouvelle
mîtiére, cftÿjChofo ^ prefqu’îrapoftïble à ^detnander à ük* Ouvirier.
En 1772, & |ftçï773 > M- exécuté dans i-attelfor.du fieur Clérûènt}
de jfeézepas!|i la fayeûr-de« fourneaux dont ,ily donne 1^ dèforip,
de«tGufes^les elpeces t^elprêà^qu’bn accoutume |
fabriquer au moyen de l’appareil ordinaire ; il obforye qu’il n’a jamais dépenfé
- livres de Houille(3 )pouf|ühe,chaul^^^^^^entierQ'dé vin, en ‘
y/Si|mplEpapt ^ ^ jllem ç n t deda rephftè , fte/fqt)fo, qu’iL netfttd
tres-peu rde-feU jdbrit il j^ût<püt profiter, pour'l’çpération fuiyantp ^ièk&pjîédes *
efcabrilles | bonnes ou à mettre en train les chauffes qu’on auroit voulu corn- t
mentîlE, ou à entretenir l |f 1 p j i ^
M. Ricard, Négociant fie la Ville de Cette., a fait aùffi conftruire p o u ^ ;-
M M ««Wallon T e n a y , vulgairement To,
P‘“ e ’ 1 dans laquelle M. Duhamel a corn’s
d h“ nVCT nt de la ™ èn l’exhalant &
ou «!■? ’ cP.""« 1 ' faite comme une trémie
H K dire , c’eft le comble tronq.
quarré ; il n’y a c
cfence, qu en ce que lé cbâflis du Haut de
touraille efl la même chofe que lesplattes-fonnel
qui pofent fur les murs d’un.pàyillon.
If- (2 ) Diflillation.des Efprits ardents , SéS. II , du
•Chap. V, de la rroifieme partie de fon Ouvrage,
page J7P avec -une figure , N". 1. PL VII.
'ï ( 3 ). A- Pézenas, la Houille coûte de ay à
30 fols le quintal petit poids, Si le bois 15 fols,1