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 irrégulières, remplies de matières  analogues à  celles qui  
 forment les filons : nous les nommerons des amas. 
 132.  La manière dont les minéraux  simples ou composés  
 sont disposés dans ces diverses  sortes  de  terreins,  
 les  rapports  de  position  qu’ils  ont  entre  eux,  les  substances  
 qu’ils  accompagnent  ou  celles  qui  les  accompagnent  
 le  plus  ordinairement,  forment  ce  que  l’on  
 nomme le gissement d’un minéral. 
 Les  notions  générales,  mais  très-superficielles,  que  
 nous  venons  de  donner  sur  la  structure  de  la  terre,  
 suffiront pour mettre  en  état  de  comprendre  ce qui est  
 relatif au gissement des minéraux. 
 TABLEAU 
 De  la  méthode  minéralogique  suivie  dans  cet  
 Ouvrage. 
 J ’a i   placé dans ce Tableau tous les minéraux  dont j’ai  
 cru devoir parler,  et  j’ai  disposé  dans la même  série  les  
 véritables  espèces  et  les  espèces incertaines  ou  fausses ;  
 mais j’ai  eu  soin  d’indiquer  par  des  signes particuliers  
 l’état de nos connoissances  sur  chacune  de  ces  espèces.  
 Je vais donner ici l’explication  de ces signes. 
 Les  véritables  espèces ,  celles  auxquelles ou peut appliquer  
 avec  exactitude  la  définition  qu’on  a  donnée  
 dans l’Introduction ( 81,90 ),ne porten t aucun signe. On  
 remarquera qu’elles forment au moins  les sept dixièmes  
 des espèces connues. 
 Les espèces incertaines, celles qui ne sont point encore  
 bien connues, quoiqu’on les ait vues cristallisées, et assez  
 pures,  sont marquées d’un point de  doute ?. 
 Les  espèces  très-incertaines,  qu’on  connoît  à peine ,  
 qu’on n’a point vues cristallisées, mais qui semblent homogènes  
 et devoir  se  rapporter à  quelques espèces connues, 
  sont marquées de deux points de doute ??. 
 Les  espèces  arbitraires  ( 87,  p3 ),  sont  celles  qui  ne  
 peuvent  être  établies,  d’après les  règles que  nous avons  
 données pour  la détermination  des  vraies espèces.  Elles  
 ne aristallisent point, mais  elles  ont ordinairement  une  
 translucidité q.ui doit faire supposer que ce sont des corps  
 homogènes,  sur  la  nature  desquels  l’analyse  chimique  
 peut  nous  éclairer.  Je  les  ai  désignées  par  un  astérisque  
 *. 
 Les fausses espèces (94) renferment des minéraux toujours  
 opaques,et qui sont évidemment mélangés; mais les.  
 parties  hétérogènes  qui les  composent  sont  trop  petites  
 pour  être  visibles.  L ’analyse  chimique  de  ces  espèces