Corindon tèliSsie Virsieuie ( vulgairement vermeille orién-
tale ou rübis calcédonieux ). Il est d’un rouge laiteux.
Corindon témSsie T otare ( vulgairement topaze orientale ).
Il est d’un jaune pur.
Corindon télésib Saphir ( vulgairement s a p h i r Or ien ta l ),. Il est d’un beau bleu ou d’un bleu indigo. Lorsqu’il est
d un blanc bleuâtre, on le nomme en Allemagne lucks-
sciphir.
Ces deux variétés perdent leur couleur au feu. Les
télésies bleues du ruisseau d’Expailly diffèrent de la
dernière, en ce qu’elles deviennent bleues par l’action du feu.
Corindon tiUbsie Améphtste (vu lg a ir em en t améthyste orientale
). Il est d’un violet vif.
On trouve quelquefois plusieurs de ces couleurs réunies
dans le même cristal.
Certains Corindons présentent des chatoiemens ou reflets
particuliers qui leur ont fait donner par les lapidaires
des noms différens. Nous nommerons :
Corindon tiSi^sib Girasoi.. Ceux qui offrent des reflets,
d’une légère teinte de rouge et de bleu sur un fond trans-r
lucide.
Corindon nSuésiE chatoyante. Ceux qui font voir des reflets
nacrés très-vifs.
Corindon télésie Astérie. Ceux qui étant taillés en Ca-
bùchon présentent , dans une direction perpendiculaire
à l’axe , des reflets argentés qui se divisent en
une étoile à six rayons, qui suit les mouvemens de. la
pierre.
Les Corindons télésies se rencontrent dans le sable
çles ruisseaux et dans les lerreins de transport voisins
des montagues primitives. Les monts Capelans, à douze
journées de Sirian, ville du Pégu ; les environs de Mé-
C O R I N D O N . 4 2 9
rotiitz et de Billin en Bohême ; le sable dü ruisseau
d’Expailly , près du Puy en Velay,et lessables de Cey-
lan, sont les lieux les plus connus où se trouvent ces
Corindons. D’après la nature des terreins dont ces sables
semblent être les débris, M. Werner pense que les
télésies appartiennent à la formation des trapps se-
cortçlajres. Non-setdeiqent on trouve ces pierres dans
lessables des rivages," mais aussi dans les terres argilo-r
ferrugineuses qui remplissent les fentes de certaines roches
primitives, et même, selon Magellan, dans une
argile verte endurcie.
Les Corindons télésies sont les pierres gemmes les 1
plus estimées en raison de leur dureté, de leur éclat et
de la vivacité de leurs couleurs, Celui qu’on nomme
rubis oriental est placé au premier rang lorsqu’il est
d’un rouge vif; le bleu , appelé jdus particulièrement
Saphir 1 , tient Je second rang ; le jaune , ou topaze
Orientale, est au troisième rang ; De ftosriel prétend
que cette pierre gemme vient d’Ethiopie, L.és deux dernières
perdant leur couleur au feu, peuvent quelquefois
imite;' ét presque remplacer le diamant.
2® S O t r s - J E S P . C O R I N D O N A D A M A N T I N 2.
L es variétés qui appartiennent à cette sous-espèce c
sont opaques et quelquefois translucides; ëiles sont facilement
divisibles pn fragmeris rhomboïdaux. C’est à
elles que l’on, a donné plus particulièrement les noms de
sp a th çtdamantin et &çi Corindon. Lqur foriiie la.plus
ordinaire est le prisme hexaèdre, sur la b'asè duquel on 1
* On a donné le pqm de saphir à des pierres qui n’ont aucun
rapport avec celle-ci. Ainsi le saphir d’eau est le quartz bleu; ■— le
saphir du Brésil, la tourmaline saphirine; — le faux saphir, la chaux
fluatée bleue.
Le saphir de Pline, de Théophraste et des anciens, n’est point un
Corindon, il paroît que c’est notre lazulite.
1 Demant spath, le spath adamantin. Br o c h . — C o r i n d o n .
Ha u t . ( Traite & Abn. ) et maintenant C o r in d o n h a r m o f h a n e ,