Gissement
général.
Caractères.
Lif u.
Caractères*
444 P I E R R E S D U R E S .
col de Cervlere , dans le Queyras, département de»
Hautes-Alpes ( H é r i c a i i t . ) ; à Matray, dans le Tyrol; —
a l ias te, près de Harzburg, dans le duché de W olfen—
buttel j — à Dobschau , dans la Haute-Hongrie,, &c,
( B r o c h a n t . )
On voit, d’après ce qui vient d’être dit sur les gisse-
mens particuliers des variétés de Diallage , que cette
pierre appartient aux terreins primitifs, qu’elle fait
partie des roches qui les composent, et qu’elle est à-
peu-pres de la même formation que les pétrosilex et
que les serpentines.
? ? 55' E s p . A N T H O T H Y L L I T E . S c h um a c h e r .
C e minéral ne s’est encore offert qu’en masse compacte
; sa cassure longitudinale est feuilletée ou rayonnée,
et sa cassure transversale inégale. Il est foiblement
translucide sur les bords; il a un peu d’éclat ; sa couleur
est un brun un peu violâtre. Il raye à peiné le verre, et
est infusible au chalumeau. Sa pesanteur spécifique est,
suivant M. Haüy , de 3,292. Ce minéralogiste pense qüe
1 Anthophyllite a des rapports assez nombreux avec
l’hyperstène , pour faire soupçonner qu’il n’en est
qu’une variété.
On ne l’a trouvé jusqu’à présent qu’à Kongsberg en
Norwège.
56e E s p . H Y P E R S T È N E . H a u t . 1
C e t t e pierre a la texture lamelleuse et l’éclat presque
métallique ; sa pesanteur spécifique n’est cependant
que de 3,385. Elle est à peine assez dure pour
étinceler sous le choc du briquet, mais elle raye le
verre.'
Elle se divise assez facilement dans le sens de ses lames.
Cette division conduit à un prisme droit à base
1 L a b ra d o r is ch e h o rn b len d e , la hornblende du Labrador. B r o c H .
C ’est à tort qu’on y avoit réuni la diallage métalloïde et la diallag«
chatoyante.
M A L A C O L I T H E . 4 4 ^
rhombe, qui est lui-même divisible suivant ses deux
diagonales. Les angles du rhombe sont de 1 ood et de 80
environ.
L ’Hyperslène est d’un brun rougeâtre bronze et
comme métallique dans le sens du joint des lames ; il est
d’un brun opaque dans l’autre seils.
On ne l’a encore trouvé que sur la côte de Labrador
; il est accompagné de felspath opalin.
? 5 7e E s p . M A L A C O L I T H E . A b i l d g a a r d . 1
C e minéral a la texture très-lamelleuse, et est facilement
divisible en prismes tétraèdres, dont les pans font
entr’eux des angles droits ou à-peu-près. Ces prismes
paroissent être divisibles dans le sens des diagonales;
leurs pans sont tous également nets, sans être éclatans ;
la fracture transversale est raboteuse, même terne, ou
présente quelquefois des faces obliques à l’axe, en sorte
que la forme primitive de cette pierre seroit un prisme
oblique à quatre pans.
La Malacolithe est peu dure ; elle raye à peine le
verre, et se laisse racler avec le couteau ; elle est fusible
au chalumeau, avec bouillonnement. Sa pesanteur spécifique
est de 3,25.
Les cristaux de Malacolithe sont des prismes à quatre
ou à huit pans, d’un vert grisâtre ou d’un vert clair,
leurs lames sont translucides, quelques-unes semblent
avoir été rayées de lignes parallèles.
Tels sont les caractères de celte pierre encore peu
connue. M. Vauquelin , qui l’a analysée a, en a retiré-,
silice, o,53 ; chaux , 0,20; magnésie, 0,19; alumine ,
o,o3 ; fer et manganèse, o,oâ.
M. Dandrada a trouvé la Malacolithe en Suède ,
dans la mine d’argent de Sala en Westmanie, et à
Buoen près d’Auen en Norwège. — M. Patrin l ’a
Lien.
Caractère
1 S a h l i t e . D a n d r a d a .
*■ Cette analyse a de grands rapports avec celle du pyroxène.