6 i «sement
•fc lieux.
Caractères.
5 o a p i e r r e s o n c t u e u s e s .
Si 1 analyse de Meyer est exacte, cette pierre ne contiendront
que de 1 aluminé , de la silice, du fer et du
manganèse, sans magnésie ni potasse.
On la trouve ordinairement en rognons , dans les
cavités des roches a pâtes, tels que les basaltes, les porphyres,
les amygdaloïdesr et même dans certaines laves:
tantôt elle remplit à elle seule ces cavités ; tantôt elle
enveloppe les noyaux de mesotype, de silex, de chaux
carbonatee, &c. qui s y rencontrent. Saussure l’a observée
sur le chemin de Nice à Fréjus, dans une roche por-
phyritique rougeâtre. — Celle que l’on trouve à Alten-
beig en Saxe, est dans un porphyre. La roche de»
agates d Oberstein en renferme dans ses cavités. —>
Enfin on l’exploite à Brentonico au nord du Monte-
Baldo, près de Vérone ( F e r r e r .). C’est la substance
connue dans le commerce sous le nom de terre de Vérone,
qui est employée comme matière colorante dans la peinture
à l’huile et dans le stuc.
* 69' Esv. TALC ».
Nous restreignons le nom de Talc, avec M. Werner
aux minéraux qui ont les caractères communs suivans :
Ils sont doux et même onctueux au toucher, il»
laissent sur le doigt ou sur l’étolFe qui les frotte des taches
blanches souvent un peu nacrées.
Leur texture est toujours lamelleuse ou fibreuse ■ leur»
lames sont flexibles, mais point élastiques.
Leur aspect est toujours luisant, souvent même éclatant
et d’un éclat nacré.
Ils sont translucides ou même presque diaphanes ; il»
Se laissent facilement rayer par l’ongle. Les lames dont
ils sont composés, s’écartent par l’action du feu du
chalumeau, le fragment se boursoufle, et l’extrémité de
ces lames se fond en un émail blanc.
1 T a l c . Ha u t . E x c l u e z le s v a r i é t é s 4 , 5 , 6 , 7 e t 8 . __ Talk te
T a l c . B r o ch .
TAL C . 5 o3
Ces caractères faciles à reconnoître, suffisent pour
faire distinguer le Talc de la chlorite et du nacrile ,
qui sont tres-fusibies, de la sléaiile, de la serpentine
et des argiles onctueuses, qui sont compactes, à cassure
terreuse ou écailleuse ; enfin de la magnésite,
qui est opaque, terne, et n’a presque point d’onc-
tuosilé.
Le Taie a un autre caractère remarquable, mais plus
difficile à observer ; lorsqu’on frotte de la résine avec
ce minéral, il lui communique l’électricité vitrée.
Il est susceptible de cristalliser en lames hexagonales.
Sa forme primitive est un prisme droit rhomboïdal,
dont les bases ont leurs angles de 1204 et de 6od. Sa pesanteur
spécifique varie entre 2,58 et 2,87.
Les couleurs dominantes du Talc, sont le blanc, le
vert-pomme et le jaunâtre.
1. T a l c l a m in a ir e . I I aïly. 1 II est cri lames très—
tendres, et sur-tout très-flexibles. Ses couleurs passent
du blanc d argent au vert-poireau. Il y en a aussi de
blanc rougeâtre ou jaunâtre. Cette variété est susceptible
de cristalliser.
Ce Talc et celui qu’on nomme vulgairement craie de
Briançon, contiennent, d’après M. Vauquelin, 0,62 de
silice, 0,27 de magnésie, 0,01 \ d’alumine, o,o3 \ de fer
oxidé, environ 0,04 à 6 d’eau.
Le Talc laminaire se trouve en masses peu considérables
dans les roches de serpentine ; il accompagne
l’actinote, la chaux carbonatée lente, la chaux carbonatee,
la sléatite, le Talc endurci, &c.
On le trouve dans les montagnes de Salzbourg et du
Tyrol ; il est verdâlre , et celui qu’on apporte à Venise
de ces montagnes, porte dans le commerce le nom de
Talc de Vmise. On en apporte aussi des environs de 1
1 Gemeiner talk, le Talc commun. Er o c h . — Vulgairement Talc
«te Venise.
Variétés»
Gissement.
Lieux,