Caractères.
Somma, qui fait partie du Vésuve. Elle tapisse les cavités
de ces laves, et y est accompagnée de mica, d’amphibole
et d’idocrase.
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C e minéral encore très-peu connu, a l’apparence
nacré dufelspathadulaire, mais il diffère essentiellement
de celte pierre par sa division mécanique , qui offre des
caractères faciles à observer. Le Tripbane est divisible
en prismes à base rhombe ; les angles sont de iood et
de 8od. Ces prismes admettent des coupes dans le sens
des petites diagonales de leur base, en sorte que l’on peut
dire que cette pierre se divise en prismes trièdres, dont
les pans sont également brillans, tandis què les bâses sent
ternes. Le felspalh est au contraire divisible en prismes
obliques à quatre pans.
Ainsi le Triphane présente des coupes nettes et brillantes
dans les directions parallèles aux pans d’un
prisme à quatre ou à trois pans, et une cassure terne, raboteuse
ou écailleuse dans le sens perpendiculaire à l’axe
de ce prisme.
Le Triphane essayé au chalumeau , offre un autre
caractère au moins aussi remarquable ; il se délite d’abord
en petites parcelles lamelliformes jaunâtres ou grisâtres
, qui se réunissent ensuite et se fondent facilement
en un globule grisâtre transparent. Sa division en petites
lames n’est pas toujours très-sensible.
Cette pierre est d’ailleurs assez'dure pour faire feu
sous le choc du briquet. Sa pesanteur spécifique est de
3,192.
L ’analyse de celte pierre , faite par M. Vauquelin ,
ne peut donner aucun résultat certain, parce qu’elle a
été faite sur une trop petite quantité de Triphane , et
qu’elle offre d’ailleurs une perte d’un dixième. Il en
résulte que le Triphane seroit composé de o,56 de silice,
0,34 d’alumine, o,o5 de chaux, et o,o5 d’oxide de fer.
1 Sfodumène. D a n d r a d a .
On a trouvé le Triphane en Suède, dans la mine de Lieu.
fei d Utoe en Sudermanie. Il est transparent, avec une
légère teinte verdâtre. Il a pour gangue un felspalh
rougeâtre, du quartz gras et du mica noir.
Le Triphane a quelque ressemblance avec i’apophyl-
lite, mais il en diffère par sa forme primitive, par la
manière dont il se comporte au chalumeau, par sa composition,
&c.
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L a forme générale des cristaux d’Axinite, lorsqu’on
fait abstraction des facettes qui les allèrent un peu, est
un prisme quadrangulaire tellement oblique et aplati,
que ses areles s’amincissent et deviennent tranchantes
comme le fer d une hache. C’est le premier caractère
qui frappe lorsqu’on voit cette pierre.
L Axinite est plus dure que le felspalh , mais moins
dure que le quartz ; elle fait feu avec le briquet, en répandant
une odeur analogue à celle qui est produite
par les pierres a fusil. Son aspect et sa cassure sont vitreux;
cependant sa cassure est quelquefois un peu
raboteuse ou même écailleuse.
L ’Axinile se fond au chalumeau avec bouillonnement
; seule, elle donne un émail grisâtre , mais avec
le borax, cet émail est d’un beau vert d’olive. Quoique
colorée ordinairement en violet sale, elle a souvent la
transparence du verre. Sa pesanteur spécifique varie
entre 3,2 et 3,3.
Les cristaux violets sont électriques par chaleur et
ne sont pas symétriques. ( Brard. ) On sait que ce défaut
de symétrie est une loi constante des cristaux électriques
par chaleur.
L ’Axinite se présente plus souvent cristallisée qu’en
masse. On n’obtient que difficilement sa forme primi-
1 Thumerst&in. B r o c h , — ^anolite. D e l a m Ê TH . _ Tumite.
N a p i o n e . — GLastein, IVlVEEm . — Hyalus, F o r s t e r . —- Vulgairement
s c h o r l v io l e t ,
C c
Ca raclures.