Gis sèment.
ïiieux.
voit souvent des zones hexaèdres concentriques de diverses
couleurs.
iLes variétés de couleurs qui appartiennent à celte
sous-espèce, sont moins nombreuses que celles de la pre-
mièie, il y en a de verdâtres, de rouges, de roses, ,&c.
ÜNous remarquerons plus particulièrement :
i.e C orindon adamantin jaunâtre , qui se trouve au Bengale.
Rb Corindon adamantin cris ' | avec un aspect nacré et
métallique. U vient du Malabar.
L e Corindon adamantin n01ratre 2 : il vient de la Chine.
On le reconnoit aux petits grains de fer oxidulé qu’il
contient dans son intérieur.
Le gissement des Corindons adamantins est beaucoup
mieux connu que celui des télésies ; on sait qu’on
les trouve dans les rochès granitiques, qu’ils entrent
même dans la composition de ces roches à la manière
des felspaths. Ils sont souvent accompagnés de la pierre
que M. de Bournon a nommée fibrolite, et dent nous
avons parle ci-dessus. On doit aussi placer au riombre
des substances qui accompagnent souvent les Corindons
adamantins de l’Inde,: le felspath translucide,
3 epidote sous trois aspects differens, le mica, le talc,
le grenat, le zircon , le 1er oxidulé et le quartz. Ce
dernier y est assez rare. La gangue du Corindon adamantin
de la Chine est une roche granitique composée
de fibrolite, qui y est plus abondante que dans
celui de l Inde , de fer oxidulé, qui s’y trouve constamment
et en assez grande quantité, de felspath et de mica.
On trouve les variétés de celte sous-espèce dans tout
1 Orient,a la Chine, au Bengale, dans le royaume cl’Ava
et sur la côte du Malabar 3.
1 Ces deux .sous-variétés appartiennent à l’espèce du korund de
R e u s s et autres.
% D iam a n t spath. R e u s s .
MM. Brochi et Pini viennent de trouver le Corindon
adamantin rouge presqu’opaque, en Italie , département
du Sério. Il avoit pour gissement une roche de
micaschiste.
Les Corindons télésies et adamantins appartiennent
donc exclusivement aux terreins primitifs.
Les Corindons adamantins avoient reçu le nom de Annotations.
spath adamantin , parce qu’on avoit comparé leur du-
relé à celle du diamant : on a même dit qu’on les em-
ployoit en Chine pour polir le diamant. Si, comme on
l’a soupçonné depuis, ils ne servent pas précisément
à polir ce minéral, il est sûr au moins qu’ils sont em- •
ployés pour polir des pierres dures , ainsi que le prouve
une masse assez considérable de Corindon excavée par
le frottement, et que l’on voit dans le cabinet de M. Gre-
ville, à Londres.
On a dit aussi que le Corindon adamantin entroit
dans la composition de la porcelaine de la Chine. Dans
ce cas il ne pôarroit servir, en raison de son infusibilité
, que comme la silice ; mais son extrême dureté
nous porte à croire qu’il ne peut être appliqué à cet
usage.
* 4i f E s p . É M E R I L 1
Cet te pierre ressemble plutôt à une roche à grain Caractères,
fin qu’à une pierre simple : elle a la cassure inégalé; sa
couleur varie du gris foncé au gris bleuâtre; mais son
Caractère le plus distinctif, c’est sa dureté. Sous ôe txtp-
port, I’Emeril égale le corindon. Sa pesanteur spécifique,
qui est de 4 environ , le rapproche encore de celte
pierre. Il est opaque ou légèrement translucide sur les
bords ; il ne se fond pas au chalumeau: il agit souvent
sur l’aiguille aimantée , et laisse passer l’électricité.
environnent Philadelphie ; mais ce qu’il a pris pour un corindon,
n’est, suivant M. Richard Phylips, que du quartz mal cristallisé.
* Fer oxrdé quartzifere. H a ü y . ( Traité de Minéralogie. ) •—
■ Smirgel, l’Emeril. Biioch.