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Caractères.
Gïssernent.
2 7 4 P I E R R E S D U R E S .
Q uartz hyalin dodécaèdre ( pl . A , f i g. o?2 ). C'est UH Crisial
composé de de ux pyramides, apposées base à base sans
prisme intermédiaire. Cette variété assez remarquable
est en petits cristaux ordinairement gris, noirs ou rouges.
Quelquefois trois faces qui alternent doublement sur
chaque pyramide, prennent un accroissement te l,
qu’elles font disparoître presqu’entièrement les trois
au très faces de chaque pyramide, et ramènent le cristal
au rhomboïde primitif.
2. Q u a r t z k y à l x n l a m in a ir e . Il est en masse ; mais sa
structure est plus sensiblement lamelleuse que celle des
autres variétés. L ’aspect de sa cassure est gras.
5. Q u a r t z h y a l in am o r ph e En masses informes,
quelquefois très-considérables. Il est souvent laiteux, et
sa cassure est un peu raboteuse.
4* Q u a r t z h y a l in c o n c r é t io n n é 2. Ce Quartz, qui a
l’apparence de quelques silex-calcédoines, n’en a cependant
ni la texture homogène et compacte, ni la cassure
terne : il est tantôt translucide , tantôt d’un blanc un
peu laiteux : sa cassure est conchoïde et entièrement
vitreuse 3 : l’aspect de sa surface est luisant et comme poli ;
sa texture est quelquefois lâche, comme poreuse : ce qui
donne à ce Quartz une assez grande fragilité, quelquefois
de l’opacité et une couleur laiteuse ou même perlée.
Le Quartz concrétionné est en petites masses mamelonnées
, comme les concrétions ou stalactites : il présente
quelquefois des espèces de rameaux à surface lisse
mais ondulée ; enfin il a tous les caractères des concrétions,
et ne diffère des calcédoines que par sa cassure
vitreuse.
Le Quartz hyalin concrétionné ne s’est encore rencontré
qu’au milieu des terreins volcaniques. Mais il
1 Gemeiner quart\ , le quartz commun. B roch.
1 F i o r i t e . Thompson. — A m i a t i t e . Sa n t i . — H y a l i t e ,
K TR w. — Lavaglas et mullet glas des Al lemands,
. i K inw a n d t qu’elle est souvent lamelleuse.
pnroît qu’il n’a pas été déposé dans les cavités de ces
terreins à la manière des calcédoines et des autres
silex.
Les lieux où on le rencontre, tels que l’île d’ischia ,
la Solfatare et l’Islande , abondent en sources d’eau
chaude, dont Ja température est souvent très-élevée.
Ce Quarlz se dépose surAes parois des fissures ou soupiraux
naturels nommés Fumaroles, qui donnent issue
à ces sources, ou quelquefois seulement à de l ’eau
réduite en vapeur. M. Thompson suppose que la silice
étoit tenue en dissolution dans ces eaux, à l’aide du
carbonate de soude qu’elles contiennent ordinairement.
M. Klaproth , qui a analysé l’eau de Reikum en
Islande, a trouvé, sur 100 pouces cubes de cette eau ,
g grains de silice, 3 de carbonate de soude, 8 de muriate
de soude et 5 de sulfate de soude. Il doute qu’une si
petite quantité d’alcali puisse dissoudre autant de Quartz.
On a trouvé cette variété de Quarlz à Arcidosso et à
Castel del Piano, près Santa Fiora, dans le Mon tamia ta
en Toscane; et c’est de ce lieu qu’elle a pris les noms de
fiorite et à’amiatite. Elle est en petites stalactites, au-
dessous d’un lit de terre jaunâtre, ou à la partie inférieure
des rochers de Peperino. (S a n t i .) — On l’a trouvée
aussi dans le cratère de la Solfatare de Pouzzoîe.
On y voit des laves revêtues d’un enduit de Quartz
concrétionné de 5 à 7 millimètres d’épaisseur. Les laves
d’Astroni, cratère voisin du précédent, contiennent
des grains de Quartz concrétionné, quoiqu’il n’y ait dans
les environs aucune source d’eau minérale. {Th om p s o n .)
— On le cite encore dans l’ile d’Isohia ; — aux environs
de Francfort sur le Mein : ce dernier est très-transparent.
— Le tuf siliceux de Geyser et de Reikum en
Islande appartient à cette variété. — Enfin M. Humboldt
a trouvé cette même variété de Quartz à Ziniapan au
Mexique, sur des filons d’opale qui traversent une roche
de porphyre. On doit faire remarquer qu’on trouve de la
soude dans tous ces lieux, soit dans les eaux bouillantes
Lieux«
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