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Cornouailles , qui ressemble beaucoup au WaVelhtè
par ses caractères chimiques généraux.
52e Esp . S P I N E L L E .
P r e s q u e tous les Spinelles ont pour forme un octaèdre
régulier, en sorte qu’on peut aisément les reconnoitre
lorsqu'ils sont cristallisés. Dans toute autre circonstance,
on les recommit à leur dureté, qui est un
peu inférieure à celle de la cymophane ; à leur structure
presque toujours larrielleusé , et à la disposition
de leurs lames parallèles aux faces d’un octaèdre. L octaèdre
est donc en même temps la forme primitive et la
forme la plus ordinaire du Spinelle.
Celte pierre est infusible au chalumeau ; elle îï’y perd
même pas ses couleurs : les variétés très-rouges se fondent
avec le borax. Elle a la réfraction simple. Sa pe-1
santeür spécifique est de 3,64 à 3,76.
C’est encore une pierre à base d’alumine, et l’on né
peut voir sans une sorte d’étonnement, que l’alumine ,
cette [erre qui semble si douce, si onctueuse, soit cependant
la base des pierres les plus dures.
Nous diviserons celte espèce en deux sous-espèces,
en raison du principe colorant que renferment ses variétés
, et de quelques autres caractères qui les distinguent.
l re S O l/ S - J S S P . S F I N È L L É R T J È Î S ’ .
L és variétés que nous rangeons sous cette dénomination
ont une teinte plus ou moins rouge qu’elles doivent
à l’acide chromique qu’elles Contiennent. Leur
structure est toujours lamelleüse. Elles sont un peu plus
dures que les Spinelles de la seconde sous-espèce.
Les Spinelles-rubis sont Composés, d’après l’analyse
de M. Vauquelin, d’atümine, 0,82; d’acide chromique,
0,06 ; de magnésie, environ , 0,0g.
1 Sp in e t ,t.é . Ha ü y , — Spinell, le Sp in e l . Broch: — Vitlgai-
remeiit R u b i s ,-
Quoique le Spinelle rubis possède, comme on vient
de le voir, des caractères distinctifs qui paroissent tranches
> il peut dans quelques cas, être confondu avec
d autres pierres. Ainsi le zircon primitif est rouge et
octaèdre comme le Spinelle, mais son octaèdre est plus
surbaissé, et sa couleur disparoîl au chalumeau. La
télésie rouge est plus dure et plus pesante, et la topaze
rose, qui a la teinte du rubis balais, est électrique par
la chaleur, et plus dure que lui.
Les formes secondaires du Spinelle s’écartent peu de
l’octaèdre. Cet octaèdre est souvent maclé; c’est, comme
nous l’avons expliqué dans les principes de la Cristallographie
( Jntrod. 40 ) , deux moitiés de cristaux posées
1 une contre 1 autre dans une direction opposée à celle
qu’elles ont ordinairement.
Les variétés de couleurs du Spinelle rubis^sont :
ée Emis écarlate , nommé vulgairement rubis spinelle.
Le Rubis balais 1 , qui est d’un rouge de rose.
Le R ubis almandine , qui est d’un rouge violet.
L e R ubis rubicellb , qui est d’un rouge jaunâtre..
L e R ubis noirâtre.
Le gissement du Spinelle est, comme celui de la plupart
des pierres gemmes, à peine connu, et le peu que
l’on en a rapporté se confond avec le gissement de la
télésie. On trouve ordinairement ces deux pierres ensemble
, dans le sable des torrens ou des rivières. Les
Spinelles qui viennent de l’Inde sont renfermés dans une
gangue de chaux carbonatée laminaire, mêlée de mica
rouge el rose, de fer sulfuré et de chaux phosphatée, ou
dans une espèce de felspath qui ressemble beaucoup au 1
1 Du mot Balacchan , qui est te nom persan du Pégu , pays d’où
on les tire. (C h a r d i n .) Les rubis balais décrits par Dutens paroisseat
être des topazejs d’un rose vermeil.
F f
V a r i é t é
Gîssemenî
et lieux.