Annotations.
Caractères.
felspalh adulaire. ( Bourno;tr. ) Ceux de l’ile de Ceylan
sont roulés dans les sables des rivières.
Il ne faut pas confondre le rubis oriental, qui est une
télésie rouge , avec le Spinelle rubis, dont il est ici question.
Quoique celui - ci ait une moindre valeur , c est
encore une pierre fort estimée des joailliers, lorsqu’elle
est d’une couleur vive et d’une belle eau
2 e S O U S - E S P . S P I N E L L E F L E O N A S T E 3.
L a forme sous laquelle on trouve ordinairement le
Spinelle pléonaste se rapproche toujours de 1 octaèdre ,
qui est sa forme primitive. Les joints naturels sont plus
difficiles à voir que dans le rubis ; sa cassure est aussi
beaucoup plus éclatante et conchoïde ; sa couleur ordinaire
est le noir ; mais quand on le place entre 1 oeil et
la lumière, il paroît assez transparent et verdâtre. On
cite aussi des pléonastes venant de Ceylan, qui sont
jaunâtres, bleuâtres et même bleu - céleste. Enfin le
Spinelle pléonaste est un peu moins dur et un peu
plus pesant que le rubis, sa pesanteur spécifique étant
de 3,78.
Il contient, d’après M. Descotils , 0,68 d’alumine ,
0,12 de magnésie , un peu de silice , et 0,16 d oxide de
fer. Ce sont., comme on voit, les mêmes principes essentiels
que dans le rubis, mais ici le fer remplace le
ehrôme 3.
1 On a appelé rubis d’ Orient, la télésie ronge ; — rubis du Brésil,
la topaze rouge; — rubis de Bohême , le quartz dun rouge de rose ;
_ruhis de Barbarie , le grenat ; — rubis de roche , un autre grenat ;
_ rubis fau x , la chaux fluatée rouge ; — rubis de soufre, les cristaux
rouges d’arsénic sulfuré.
1 Spinelle bleu , bleu-verdâtre et noir. Ha ü y . — On avoit d’abord
fait deux espèces distinctes du Spinelle rubis et du pléonaste : mais
lorsque les caractères que nous venons de rapporter ont été tous
connus, on a vu que ces deux pierres dévoient être réunies , et
M. Haüy en a prouvé la nécessite. ( Bull• des Sciences, n 9a. ) —
C e y l a n i t e . D e l a m é t h e r i e .
$ Ces métaux étant en dissolution, et par conséquent en combinaison
duns.-ces pierres, ils établissent entr elles des différences d un
Ee pléonaste a d’abord été rapporté de l’ile de Cejr-
lan avec les tourmalines et les autres pierres si abondantes
dans les terreins de transport de cette île. Plusieurs
minéralogistes l’ont découvert depuis en petits
cristaux verdâtres, tapissant les cavités de quelques laves
du Vésuve. On l’a trouvé aussi dans des laves ou roches
de la Somma. Ces roches , tantôt calcaires, tantôt
composées d’amphigène , de felspath , de mica , de
quartz, d’olivines, &c. renferment dans leurs cavités
le pléonaste en petits octaèdres, d’un beau bleu d’outremer
, vert de mer, bleu indigo, bleu de ciel, pourpre
lavé, &c. ( D e l am é th e r ie . B r e i s l a k . Thompson. )
M. Cordier l’a observé sous la forme de petits cristaux
bleus dans les roches volcaniques des environs deLaach,
près d’Andernach, sur les bords du Rhin. Il paroîtroit,
d’après ces faits, que ces pierres appartiennent, comme
le corindon télésie, à la formation des trapps.
53e E s p . P É R I D O T . H a ü y .
L es Péridols sont les moins dures de toutes les pierres
comprises sous la dénomination générale et vague
de pierres gemmes; ils se laissent rayer facilement par
le quartz et par la lime : ils sont ordinairement transpa-
rens. Leur cassure est généralement conchoïde et éclatante
, mais elle présente souvent des lames parallèles à
l’axe des cristaux. La surface extérieure des Péridols
roulés est finement écailleuse.
Ces pierres' sont infusibles au chalumeau , mais elles
y perdent leur couleur, et y deviennent brunes.
La couleur ordinaire du Péridot est le vert d’olive •
on en voit, mais rarement, des variétés qui ont une
nuance rougeâtre ou brunâtre.
Le Péridot cristallise très-nettement. La forme générale
de ses cristaux est celle d’un prisme comprimé à huit
ordre supérieur à celles qui résultent des diverses couleurs produites
par un même métal, des variétés de formes, &c . ( Voyez XIntroduction
, ioS, )
Gisscraent
et lieux*
Caractère*«;