fe mouvoient; car iorfque leur action ceffoit, ils tom-
boient au fond de la liqueur & y formaient un fédiment
couleur de cendre, que l’on voyoit à l’oeil nud, & qui
au microfcope paroiffoit n’être compofé que de globules
attachez les uns aux autres, quelquefois en filets, & d’autres
fois en grouppes, mais prefque toûjours d’une manière
régulière, le tout fans aucun mouvement.
X I.
Ayant pris de la liqueur féminale. d’un chien, qu’ il
avoit fournie par une émilfion naturelle en affez grande
quantité , j’obfervai que cette liqueur étoit claire , &
qu’elle n’avoit que peu de ténacité. Je la mis, comme
les autres dont je viens de parler, dans un cryflal de
montre, & l ’ayant examinée tout de fuite au microfcope
fans y mêler de l ’eau, j ’y vis ( Planche y , fig. i y . ) : des
corps mouvans prefqu’entièrement fembiables à ceux de
la liqueur de l’homme ,. ils avoient des filets ou des
queues toutes pareilles, ils étoient anlfi à peu près de la
même grolfeur, en un mot ils relfembloient prefqu’aulïï
parfaitement qu’il eft polfible, à ceux que j’avois vûs dans
la liqueur humaine (Figure y , pi. 2 .) liquéfiée pendant
deux ou trois heures. Je cherchai dans cette liqueur du
chien les filamens que j’avois vus dans l’autre, mais ce
fut inutilement; j ’aperçus feulement quelques filets longuets
& très-déliez,« entièrement fembiables à ceux qui
fervoient de queues à ces globules; ces filets ne tenoient
point à des globules, 8c ils étoient fans mouvement. Les
A a ij