
des autres os ; une lame très-mince de tiffu com- | grêle, & qui furpatïe celui du colon & du refln,,
paite en revet 1 ex teneur. Sa partie fupérieure, & Sa longueur eft de trois ou quatre travers de do
lllr tO I lt a n n n h v f « Irtn« n n e furtout Tes apophyfes, font plus compaôtes que le i ..... ...........ci ^ I . V
refte.
Sa première pièce eft plus grande à proportion
que les fuivantesj elle eft plane en devant, convexe
& inégale en arrière. La fécondé eft arrondie^
& porte foüvent, en arrière, des apophyfes
petites, mais analogues aux cornes de la première.
La troifième, encore plus arrondie, eft plus large
fupérieurement qu’inférieurement* & la quatrième,
tuberculeufe, inégale, reflemble fouvent beaucoup
aux dernières phalanges des doigts. La première
portion fe foud.e fouyent avec le facrum,
& la quatrième fe réunit toujours de très-bonne
heure avec la troifième : au refte , cela arrive chez
la femme bien plus tard1 que chez l'homme.
Le coccyx, articulé feulement avec le facrum,
prend naiffance par quatre ou cinq points d’ offfi-
cation, un pour chacune de fes portions ; j’en ai
cependant quelquefois obfervé trois pour la première
pièce. Parfois aufli la fécondé & la troifième
fe développent chacune par deux noyaux oiï’eux
latéraux!*Les cartilages qui-le forment entièrement j
dans le foetus, s’offifient plus, tard que ceux dit
facrum. Il eft remarquable encore que le'coccyx
s unit au facrum plutôt chez l'homme que chez la
femme, & qu’il offre, fuivant les fujets, quelques
variétés dans fa forme & dans fes dimenfîons.
Chez la femme, en particulier, il eft plus long &
plus courbé que chez l ’homme. Voye$ Bassin.
Cet os fert à foutenir & à protéger la partie
inférieure du reétum, qui repofe fur fa concavité.'
Les ligamens facro-fciatiques, les mufcles grands
feffiers, ifçhio-coccygiens-, relevenrs de l’anus &
fphinéfcer de l’anus y. trouvent des infertions,
C GEC A L , ale , adj., coecalis j qui a rapport au
cæcum. Voye% ce mot.
i° . A ppendice coecal. Les anatomiftes ont
aînli nommé un petit prolongement creux & cy-
lindroïde, qui s’élève à la furface du cæcum &
que nous décrirons à Poceafïon de cet inteftin.
2°. A rtères coecales, Ce, font des raine aux de
l’artère colique droite inférieure. Voye^ C olique
& Iléo-colique.
3 ; V eines coecales. Elles correfpo'ndent aux
.artères du même nom & vont fe jeter dans les mé- i
fàraïques.
CGECUM, f. m , cæcum. Les anatomiftes ont
nomme cæcum, du mot latin c&cus, qui lignifie. I
aveugle, la première portion du grosinteilin, parce
qu’elle fe prolonge inferieurement en forme de
cul de-fae.
Placé entre la fin de l’inteftin grêle & le commencement
du colon , dans la foffeiliaque droite,
qu'ii remplit pre!qu’en entier, le cæcum offre
un volume fouvent tri. le de celui, de rinteftin
a peu près, & on ne fauroit lui affigner d'autres
limites, pour le diftinguer du colon, que.la termi.
naifon de l'inteftin grêle. Il a prefque l'apparence
d un prifme triangulaire irrégulier > fa furface extérieure
offre des boffelures très-v.olumineufes
difpofées fans ordre, & interrompues en trois*
endroits par des.enfoncemens longitudinaux très-
( marqués, & formés par la réunion des fibres char-
I nues longitudinales. L’ un de ces enfoncemenseft
antérieur j les deux autres font poftérièursj mais
l’un eft tourné à droite & l’autre à gauche.
. Lafurfaceextérieure du cæcum eft, au refte, en
rapport en avant avec les parois de l’abdomen
en arrière avec les mufcles pfoas & iliaque dn
côté.droit, en dedans avec l’ inteftin grêle, dont,
il reçoit l’extrémité inférieure, qui,s’y infère en
formant un angle aigu en bas & obtus ou prefque;
droit en haut. On’ obferve dans cet endroit une
rainure circulaire plus profonde & plus, marquée
en bas qu’en haut.
Le cæcum eft furmonté de plufieurs appendices
formés par des replis particuliers du péritoine'&
remplis de graiffe. Leur nombre , leur forme &
leur volume font également indéterminés. En bas,à]
gauche & en avant, on en voit naître conftamment
un autre appendice particulier , de même nature
que lui : c’eft l’Appendice vcrmïforme ou caecal. De
'la grofteur du tuyau d’une plume à écrire, d’ùne
longueur variant de deux à quatre pouces, cylindrique
, flexueux & replié fur lui-même, libre
dans prefcnie toute fa circonférence, cet appendice
eft alïujetti à droite contre le cæcum par un
repli du péritoine. Sa furface eft lifte , polie,
blanchâtre, parcourue par quelques va'iffeaux. Il
eft creux intérieurement dans toute fon étendue
& communique avec la cavité du cæcum. Ses parois
font fort épailfes » & il eft habituellement
rempli par un fluide muqueux. Dans Je foetus,
l ’appendice vermiforme eft re.’v-.rquable par fon
grand développement. On en ignore abfolument
les ufages.
A l’intérieur, le cæcum eft tapiffé par une
membrane muqueufe fur laquelle nous reviendrons.
Il préfentè trois faillies -longitudinales qui
répondent aux trois enfoncemens extérieurs précités.
, Si des demi-cellules occupant leurs intervalles
réparées par des replis tranfverfes, & formant
au dehors les boffelures que nous avons également
mentionnées. En bas Si en arriéré, on
voit l’entrée de l’appendice' vermiforme, toujours
libre & béante , &r un peu évafée; & à gauche
l’orifice de l’inteftin grêle & h Valvule iléo-co-
lique ou de B a u h in . Cette valvule, deftinée à empêcher
le retour des matières excrémentitiellesdu
cæcum dans l’inteftin grêle, eft elliptique, large,
malie, épaiffe, fans foutien, & dirigée tranfver-
falement. .Suivant fon. grand diamètre, elle eftdi-
vifée par une fente qui la partage en deux lèvres
téunîes pa.r leurs extrémités, adhérentes par leur
l o r d convexe, & flottant dans le cæcum par leur
Bord concave. De ces deux lèvres, la fupérieure,
glus étroite> répond en haut au colon, & en bas
5 l’inteftin grêle ; l’inférieure,, plus large, regarde
fn haut ce même inteftjn grêle & en bas le coe-
lum. Leurs'extrémités fe réunifient & forment
ïne ligne Taillante de chaque cô té , qui fe termine
fifenfiblement dans la pairie droite du cæcum,
j^orgagni a nommé ces efpèces de rides , Freins
Je la valvule de Bauhin.
H 'L e cæcum eft compofé de trois membranes fu-
jjerpofées : une féreufe, une mufculeufe & une
iiuqueufe...
I A. Membrane ou tunique féreufe. Le péritoine
recouvre en totalité la portion inférieure du coe-
dum, & en revêt la plus grande partie fupérieure-
nicnt : il le quitte pour fe porter fur les parois de
mbdomen, fans former pour l’ ordinaire aucun
repli. Quelquefois néanmoins on en obferve un
plus ou moins prononcé & qu’on appelle méfo-
eoe.um.
R B. Membrane ou tunique mufculeufe. Elle eft
- fômpofée ' de fibres longitudinales & de fibres
circulaires. Ces dernières.n’offrent rien;de parti-
C;iilier & font difpofées abfolument comme fur
lfnteftin grêle.'Mais les fibres longitudinales ’mentent
de fixer l ’attention > elles font réunies en
fois bandelettes "diftinêies & font moins longues
que l’inteftin lui-même, en forte qu’elles l’obligent
â fe replier, à fe raccourcir pour ainfi dire ,
6 à préfenter les boffelures que nou,s avons indiquées.
Ces bandelettes femblent naître de l’appendice
vermiforme, & fi on les coupe tranfver-
falement, on voit auflîtôt le cæcum s’alonger, &
les boffelures, les plis tranfverfaux-qu’il préfen-
tfôit, difparoître entièrement.
La couche du tiffu cellulaire qui unit cette mem-
- Brane à la fuivante eft plus épaiffe que dans I’in-
léftin grêle, .mais ne préfente du refte rien de
r remarquable.
■ A L.'Membrane ou tunique muqueufe. Ses viiloiîtés
I §nt beaucoup moins apparentes que dans l’intef-
tm grêle. Elle n’ offre prefque plus de valvules
wnniventes, & contient une pî.'.s grande quantité
follicules mucipares 5 mais ils font ifolés les
ïfis des autres.
R La valvule iieo-coecale eft formée par la tuni-
qùe muqueufe de l’inteftin grêle Si par la couche
Ccllulane qui la tapifl’e , repliées fur elles-mêmes ,
de manière à faire faillie dans le cæcum avant de
je continuer avec les membranes analogues de cet
Jiiteitin & du colon. Il en réfulte qu’elle eft for-
ÿee Par quatre feuillets muqueux , deux pour
^acune de fes lèvres, & que dans leur intervalle _
trouve du tiffu cellulaire. Mais en outre on ob-
|r've °ans la lèvre inférieure un plan de fibres
. arnues ^.blanchâtres & fortes, qui fe continuent
c^ s de l’inteftin grêle.
^|I L appendice vermiforme eft abfolument analogue
au refte du cæcum pour fa ftruêlure. Seulement
fa tunique charnue eft très-épaiffe & principalement
formée de fibres longitudinales. C ’eft
d’e lle , comme nous l’avons d it, que femblent
provenir les trois bandelettes de l’inteftin.
Le cæcum préfente une foule de variétés félon
les efpèces d’animaux où on l’examine. Voyeç à
ce fujet l’article In t e st in & les volumes fubfé-
quens de notre Syfiéme anatomique.
COEFFE , f. f. Quelques anciens anatomiftes
français ont donné ce nom à l’épiploon, mais il
n’eft plus d’ ufage que dans le langage vulgaire.
Les accoucheurs appellent encore coéffe (piîeus,
pileolus, galea ) une portion des membranes de
l’oe uf humain, dont la tête du foetus fe trouve
quelquefois^ revêtue en partie au moment de la
naiflance. Nous avons déjà ci-deffus (page 18 )
traité de cette circonftance peu; importante de
l’accouchement, fur laquelle ,.C. Drelinco.urc a
publié une Differtation ex profeffo & rédigée dans
un bon efprit.
COELIAQUE, a d j., coeliacus. Cette épjthète ,
qui dérivé du grec , le ventre, eft appliquée
à diverfes parties conftituantes.des organes de la
digeftion.
1®. A rtère coeliaque ou o pistogastrique ,
arteria coeliaca. C ’eft la plus Courte des artères que
fournit l’aot.te abdominale. Elle s'en fépare à angle
droit, à gauche & en avant / entre les piliers
du diaphragme, vis-à-vis l’union de la dernière
vertèbre du dos avec la première des lombes. Elle
elt dirigée horizontalement en avant & à droite ,
dans l’écartement poftérieur des deux feuillets
de l'épiploon gaftro-hépatique. Elle correfpond ,
en haut, au côté gauche du petit lobe du foie ; en
bas, au bord fupérieur du pancréas, fur lequel elle
appuie j à gauche y au cardia ; a droite , à ml efpace
allez confidérabîe qui la fépare du pylore.
Cette artère fournit quelquefois les capfulaires
ou îesdiaphragmatiquesinférieures. Mais toujours,
après un demi-pouce de trajet environ , en droite
ligne, elle Te partage en trois branches d'inégal
volume , qu’on nomme les art'eres coronaire fi orna -
chique , hépatique & fplénique , lefquelles portent le
fang à l’eftomac, au foie , à la rate, au pancréas,
& le plus fouvent aufii au diaphragme. Ces trois
branches repréfentent une forte dfe trépied , & le
lieu de leur écartement a fouvent même reçu des
anatomiftes le nom de trépied de la coeliaque. Voyez
C oronaire, D ia ph r agm at iq u e , H épatiq ue Hz
S p lén iq u e .
2°. Plexus coeliaque , plexus coeliacus. Quelques
anatomiftes ont appelé de ce nom le plexus
folaire du nerf grand fympathique , à caufe de fes
nombreux rapports avec l ’artère coeliaque; mais le
véritable plexus coeliaque, le plexus opiftogaf-
trique de M. C h au ffe r , celui enfin dont nous