
An,es de la matrice , a h uteri. Voyez L iga-
MENS LARGES DE l’uTÉRÜS.
A iles du nez , ah naß,* partie externe du-con-'*
tour de l’ouverture dés narines.
A iles du sphénoïde. On donne le nom de
grandes & de petites ailes à quatre apophyfes du
fphénoïde. Voye{ ce mot.
A iles du th yro ïd e. Dans quelques auteurs ,.
les parties latérales du cartilage thyroïde font ainfi
nommée Si
A iles de la v u l v e , ah muliebres. Voye^ L è vres
8c N ymphes.
AINE , f. f . , inguen. Ôn appelle aine l’enfoncement
anguleux qui fépare l ’abdomen de chacune
des cuiffes, l’efpèce de pli oblique-, formé
à droite 8c à gauche de la région pubienne, par
la jonction de celles-ci avec le baflin 8c dans le
fens de leur- flexion.
L ’aine détend, par conféquent, depuis l’épine
antérieure 8c fupérieure de l ’ilium jufqu’à là faillie
que forme l’ épine du pubis , 8c fuit allez exactement
la direction du bord antérieur de l’os coxal.
Elle femble le réfultât de la flexion de la cuifîe,
d’une part j 8c de la difpolïtiou des mufcles abdominaux
& de l’ârcade crurale, de l’autre. L ’ex-
tènfion dè la’- cüifle’ pâroît l’ effacer } ß flexion en
augmente la profondeur, & la faillie du ventre
dans l’obéfité, la groflefle, l’ hydropifie, la rend
plus prononcée?
En allant de dehors en dedans, on obferve
dans le pli de l’ aine les objets fuivans :
i ° . Une faillie due à l’ infertion du mufcle couturier
8c qui fe continue avec l’épine de l’ilium j ;
i ° . Une fiirface plane', dont le fond correlpond ,
au mufcle droit antérieur de la cuifle >
5®. Un creux rempli par-des- ganglions lymphatiques,
8c dans lequel l ’artère crurale fâir fentir
fcs battemens immédiatement au-defîous de i ’ar-
cade de ce nom.
La peau de l ’aine eft fine & molle, 8c, chez
les*-adultes--, elle eft couverte de poils vers la
partie interne de la région.
Le tiflli cellulaire qui fixe cette peau aux parties
voifines eft aflfez ferre , 8c l’on y obferVe un plus
ou moins grarfd nombre dé véftcules adipeüfes
Sc de follicules fébacés qui Verfent à la furface
de la partie une humeur onCtueufe odorante.
_Le fâfclà!fupèrfidéi s'étend aufli au milieu de
ce tillu cellulaire, dans l’épaiffeur duquel, mais-
plus- profondément, exiftèntf encore des veines
fous-cutanées, plufieurs petites artères , les ganglions
lymphatiques inguinaux fuperficiels;
Perrière la couche adipeufe 8c au-delà de toutes
les parties que nous venons d’énumérer, on
découvre fucceflivement :
i° . Le premier feuillet du fafcja-Iata 8c l ’ouverture
par laquelle pénètrent,, fous ce feuillet, la
veine faphène interne 8c les vaifleaux lymphatiques
efferens des ganglions fuperficiels j
2°. L’a r tè re p u is la veine & le nerf cruraux ,
8c plufieurs de leurs divifions, ainfi que les ganglions
& les vaifleaux lymphatiques profonds j
3°. Le feuillet peCtinéal de l'aponévrofe j
4°. Le mufcle peCtiné, |a fin des mufcles pfoas,
iliaque 3c premier adduêteur, le commencement
4u troifième adduèleur }
j ° . Enfin, le pubisj l’articulation c o x o - fé morale
8c le col du fémur. Voye[ Ingu in a l 8c
C r u r a l .
AIRÊ , f. f . , area. En anatomie , le mot aire 3
appliqué aux vaifleaux , indique leur calibre j appliqué
au mamelon, il en défigne auréole. Voyeç
ce mot.
AIRIGN E , f. f. Voyei É r ign e.
A ISN E , f. f . ? ancien nom de 1’Aine. Voye%
ce mot.
‘ A ÏSSE L LE ,f. f ., axilla. On appelle de ce nom.
un creux fitué au-deflous de l’epaulp, entre le
bras & la poitrine, & qui peut être comparé au
pli de l’aine, auquel il reflemble par fa fîtuation, fa.
■ forme, les parties quilerempliflent, quoiqu’ il foit
beaucoup plus profond que' lu i, ce qui tient à- la
difpofition fpéciale de l ’articulation huméro-fca-
pulaire.
L’aiflellë eft le téfultat de l’intervalle que laifi»
'fententr’eux, avant de fé fixer fur l’humérus, les;
mufcles grand peétoral & grand dorfal, & de la-
faillie que ..forment ces mufcles au-deflous de
^articulation du bras.
Sa figure varie dans les diverfes polirions de-
celui-ci. Profonde 8c anguleufe, Iorfqu’ il eft rapproché
du thorax, elle s'efface 8c devientprefque
triangulaire - quand'il s’élève. En général cependant,
cette cavité,, plus étroite en dehors, où
elle commence à la partie fupérieure 8c interne
du bras, s’élargit en dedans, fens-dans lequel
elle fe perdinfenfiblement fur les côtés de la poitrine.
Son fond eft arrondi.
La peau qui revêt l ’aiflelle eft plus finev, plus
molle 8c fou vent pius colorée que celle des parties
voifinesi. Elle donne naiflance à des poils qui
pouffent en plus ou moins grand nombre à l’épo-
qüe de lav puberté', & elle recouvre des-follicule*
fébacés d'où fort une matière d’une odeur fétide
qui décolore 8c détruit les étoffes.
Au-deflous de cette peau,, on trouve un tiflii
lamineux, lâche 8c très-extenfible,. '
Plus profondément on obferve :
i° . Zn devant, la faillie des mufcles grand Se
petit pe&oraux qui forme ce qu*on appelle le
bord antérieur de l aijfelle y
t 2°. En arriére y celle des mufcles grand dorfal
& grand rond, qui conftituent fon bordpoftérieurj
3°. Au milieu entre ces deux bords, une
fofle bornée en haut par l’ articulation du bras
avec l’épaule j'e n dehors, par l’humérus, les;
mufcles biceps brachial & coraco-brachial, en dedans
par les côtes 8c le mufcle grand dentelé} en
devant, par les mufcles grand & petit pectoraux
j en arrière, par une portion de l’omoplate
_8c par les mufcles grand rond, grand dorfal 8c
fous-fcapulajre.
Dans cette fofle, font profondément cachés
les ganglions lymphatiques axillaires, l'artère &
la veine du même nom, les cordons nerveux du
plexus brachial, 8c enfin la tête de Ehunrérus.
Les veines fous-cutanées du bras fe joignent à
l’artère axillaire, l’une en bas, l’ autre en haut de
cette même fofle.
Le tiffu cellulaire qui la remplir, renferme ordinairement
une allez grande quantité de véficules
adipeiifes.
AISTHÉSÉIOGRAPHIE , f. f . , aifthefeiogra-
phia. Ce mot, qui lignifie Defcription des organes
Aes fens, eft peu ufité, 8c tire fa valeur de fon ori-:
gine grecque. Il dérive, en effet, de uirÉvo-is.( fen-
fibilité) > & de uv ( décrire).
AISTHÉSÉIOLOGIE , f. f . , aifthefeiologja.
Peu employé également, le mot aifthéféiologie,,
tiré aufli du grec ut<r6vrts ( fenlibilité ) , 8c Aoy«?
(difcours fur ), fignifie autant que: Traité des organes
des fehs,
AISTHÉSÉIOTOMIE , f. f .y aiftkefeio tomia. j
Cette expreflion eft entièrement grecque, comme
les deux précédentes, & dérive de cuo-ôvtns (fenfî-,
bilité) , 8c Ttpnh ( couper). Elle vaut autant que
Dijfettion des organes des fens.
ALAGAS. Quelques Auteurs de la feête des
arabiftes ont défigné le coccyx 8c le facrum par
çe mot barbare ou par ceux d’ uj alagas.
A LA IR E ,ad j., alaris. Certains anatômiftes ont
appelé les mufcles ptérygoïdiens mufcles alaires3
mufculi alares , 8c apophyfes alaires les grandes
ailes de l’os fphénoïde.
On trouve aufli les veines fuperficielles du pli
du bras, indiquées parfois fous le nom de veines
alaires, ven& alares. Voye[ Ptérygoïdien 8c Sphénoïde.
-
ALANFUTA. L es médecins arabes ont défi- j £Fîe par ce mot de leur langue, une veine firuée
entre le menton 8c la lèvre inférieure, 8c qu’ils
avoient coutume d’ ouvrir pour remédier à la
puanteur de l’haîeine. -
A L A T IO N , f. f . , alptio. C e mot, inulîté aujourd’hui
, a été employé par quelques ento-
mologiftes, pour défigner les différentes configurations
ou difp offrions des ailes des infeûes
par rapport au corps.
ALBÀDARÂ. Les Arabes 3c les alchimiftes emploient,
dans ceux de leurs-ouvrages qui fonr parvenus
jufqu’à nous, le mot albadura pour défigner
l’os féfamoïde de l’articulation métatarfo-phalan-
gienne du gros orteil. Les magiciens 8c les rabbins
lui attribu.oient des vertus extraordinaires.
ALBAGIAZI. Suivant Gabriel FalJopia, les
Arabes appeloient ainfi l'os Facrum. Voye^ Sacrum.
ALBQR. Dans Ruland 8c Jonhfon, ce mot
barbare eft fy no® y nie d’ urine. Voyei Urine.
A LBUG INE , ée , <tdj.y aIbugineus. Les anato*4
miftes, en général, ont adopté ce mot pour défigner
les tiffus, les membranes remarquables par
leur blancheur. Voici quelques exemples de Ion
application :
Tunique albuginée de l'oeil. Quelques-uns ont
donné ce nom à la membrane felérotique. D’autres,
en petit nombre, s’en s’ont fervis pour défigner la
conjonctive. Voye^ S c l ér o t iq u e .
T unique-albuginée du teftiçule, Voye% Pé r it e s t e .
Humeur albuginée. O n . a parfois ainfi appelé
l’humeur aqueufe de l ’oeil. Voye^ H umeur
AQUEUSE.1
Fibre albuginée. M. Chaulfier a appliqué ce nom
a l ’un des quatre genres de fibres dont il admet
l’exiftençe, à celle qui conftitue les tendons, les
aponévrofès, les Jigamens articulaires,,8cc. Elle
,eft bjanche, linéaire, cylindrique, tenace, réni-
tente, peu élaftique, peu extenfible, très-réfif-
tante} elle s’altère difficilement dans l’eau froids}
elle fe gonfle., s’amollit, fe fond dans l’ea.u bouillante,
& fe réfout en gélatine unie à une certaine
quantité d’alburmne3 elle eft toujours difpofée en
tafcicules, en failceaux plus ou moins volumineux,
rapprochés & ferrés.
Cette fibre, que M. Béclard ne trouve différente
de la fibre cellulaire que par fon degré de
condenfation , forme des membranes plus ou
moins larges, des bandes, des bandelettes, des
cordons q ui, dans leur état de fraîcheur, font
blancs, lui fans, argentins, farinés pu nacrés, 8c
qui, par la defliccationdeviennent jaunâtres 3c
demi-tranfparens. VoyeiA ponévrose, L ig am en t ,
F ibre 8c î. endojy.
ALBUGINÉE, f. f . Voye{ Pérîtes t e .
A L B U G IN E U X , eus'e , ad j., albuginofus.
M- Aie remploie cette expreflion po ur défigner
génériquement les parties formées paria fibre aîbu