naiffent, pour chaque ganglion, à un point plus
ou moins rapproché de la colonne vertébrale.
Les artères inter-coftales paft'ent conftamment der*
rière eux. v
Dans leur trajet ils donnent latéralement de
petits fiiamens à la furface des côtes dé aux muf-
clés inter-coftaux.
B. Filets externes. Leur nombre varie : quelquefois
on n’en trouve qu’un pour chaque ganglion j
mais,le plus ordinairement, il y en a deux & même
quatre. Dans quèlques circonftances , le- rameau
unique fe bifurque. Quoi qu’il en foit, ils marchent
tous en haut & en dehors, & , au bout d’ un trajet
peu confîdérable, ils s’anaftomofent avec
chacune des branches antérieures des nerfs dor-
faux, au moment où elles fortent des trous de
conjugaifon. Lorfqu’ il exifte plufïeurs filets pour
un même ganglion, il n’ eft point rare de les voir
fe réunir au moment de l’anaftomofe. Les plus
grêles néanmoins fe perdent dans les mufcles inter
coftaux.
C . Filets internes. Leur nombre eft confîdérable
& leur diftribution extrêmement variable. 11 en
naît de tous les ganglions qui fe terminent dans
l’intérieur de la poitrine; d’autres, au contraire, ne
proviennent que des ganglions inférieurs & constituent
les nerfs fplanchniques.
Les premiers, très-courts & très-déliés, s’entrelacent
les uns avec les autres au moment de leur
origine, & fe portent fur la colonne vertébrale.
L à , une partie fe difiipe*dans le tiffu cellulaire,
une autre s’affocie au plexus pulmonaire du pneu-
mo-gaftrique. Un dejces filets, plus long & plus gros
que les autres, fort du deuxième ganglion , isolément
du nerf petit-Splanchnique, defcenden avant,
& fe porte fur la partie antérieure de l’aorte, dont
il fuit le trajet en fe fubdivifant à l’infini, & ën
s’ anaftomofant avec les fiiamens analogues du
côté oppofé. Ce filet entre dans l’abdomen & fe
termine dans le plexus coeliaque. V. C oeliaque.
450. Ganglion t ib ia l an t ér ieu r . On donne
ce nom au feul ganglion lymphatique qu’on
obferve le long de la jambe.
11 eft placé entre le tibia & le péroné, fur l’extrémité
inférieure du ligament inter-oflèux.
46°. G anglions transverses. V. G anglions
semi-lunaires.
GANGLIONAIRE, ad j., ganglionaris. Quelques
anatomiftes ont appelé le nerf grand Sympathique
ou trifplanchnique, Syfi'eme nerveux gan-
glionaire,
GARDOUCHES. Dans quelques anciens auteurs
français, dans Cabrol en particulier, ce
mot eft fynônyme de véficuUsféminales.
GARROT, f. m. Les hippiatres nomment ainfi
dans le cheval, la partie du corps qui eft au-delTas
des épaules & derrière l’encolure.
GASTRILOQUE. Vuye% Engastrimytiie.
GASTRIQUE, ad j., gaftricus ; qui appartient
qui a rapport à l’eftomac. Ce mot eft d’un ufaga
fréquent en anatomie.
i ° . A rtère g astrique inférieure droite
Voye\ G astro-épiploïque d ro ite .
2°. A rtère gastrique inférieure gauche.
Voye^ G astro- épiploïque gauche.
30. A rtère g a str iq u e , supérieure. C’eft
Y artere coronaire fto ma chique. Vo yez C oronaire.
40. Nerfs gastriques. On nomme ainfi les
deux cordons par lefquels fe terminent les nerfs
de la huitième paire. Voye[ Pneumo-gastrique,
50. Plexus gastrique ou C oronaire stomachique.
Voye{ C oeliaque.
6°. Suc g a str iq u e . Voye£ D igestion.
7 0. V eines gastriq ue s. Elles fuivent la même
marche que les artères de leur nom, & fe terminent
dans la veine porte abdominale.
GASTRO-CNÉMIEN, adj., gajlro-cnemicus;
qui appartient au mollet. C e mot eft tiré du grec
(ventre) & xinM (jambe).
Beaucoup d’anatomiftes ont appelé Mufchs gaf
tro-cnêmiens les mufcles jumeaux. Voye{ Jumeau.
G ASTRO-COLIQUE , adjeét., gafiro-colicus.
Ce mot eft une des épithètes données au grand
épiploon. Voye\ E piploon.
G â STRO-ÉPIPLQÏQUE, adjeét., gaflro-epi-
ploïcus ; qui a rapport à l’eftomac & à l’épiploon
tout à la fois.
i° . A rtere gastro-épiploïque droite. C’elt
une des branches de l’ artère hépatique. Voy<\
C oeliaque & H ép a t iq u e ,
2°. A rtère gastro- épiploïque gauche. C’en
une des branches de l’artère fplénique. Voyt\
C oeliaque & Sp lén iq u e . .
30. G anglions lymph at iques ■gastro-épi*
ploïques. Us font placés dans la grande courbure
de I'eftomac, entre les deux feuillets antérieurs de
l’ épiploon gaftro-colique.
4°. V eines gastro-épiploïques. Elles font dif-
tinguées en droite & en gauche.
La première fe jette dans la veine méfente*
rique fupérieure.
La fécondé s’ ouvre dans la veine fplénique.
GASTRO-G A R O T . Voye% G a r r o t. HÉPATIQUE, adjeft. ,
Ifcticus; S11' a raPPort au & a l’ eftomac.
P ,» Artère gastro-h é pa t iqu e . On a.parfois,
fionné ce nom à l‘ artère gaftro-épiptoïquc droite.
Voyez Gastro-ép iploïque.
2°, Épiploon gastro-h é pa t iqu e . Voye\ E p i-
IpLOON./? A
GASTRO-PYLORIQUE, adj., gaftro-pyloricus.
[Dans la nouvelle nomenclature, on nomme artere
Injjtro-pylorique celle qu’ on appeloit autrefois
! finalement py/oriçüe. Voyez ce mot.
! GASTRO-SPLÉNIQUE, adj. , gajtrc-fplenicus;
[quiarapportàTeftomac & à la raté..
i°. Épiploon gastro- splén iqu e. Voye{ E pi-
I.PLOON-.;
2°. V aisseaux gastro-spléniques ou V aisseaux
courts, Vafa brévia. Vo yez C o u r t .
GÉLATINE, f . f . , gelatina. On appelle ainfi un
! principe immédiat dë l’ organifation animale, le-
Iquel eft compofé d’oxygène, d’hydrogène, de
carbone & d’azote.
On retire la gélatine de la peau , des aponé-
[vrolès, des tendons, des ligamens, des membranes
blanches, des os, & c . , parties dans lef-
1 quelles, du refte, elle ne paroît point exifter
[formée naturellement, mais où elle femble fe
[ développer par l’aétion de la chaleur artificielle.
I La gélatine pure eft demi-tranfparente, incolore,
[ inodore, infipide , plus pefante que l’eau, d’ une
I dureté & d’ une confiftance variables. L ’air ne lui
[ fait éprouver aucune altération , lorfqu’elle eft à
I l’état folide, mais elle ne tarde pas à s’ aigrir & à
I fe pourrir, fi elle eft liquide ou fous forme de ge-
I lée. L’eau froide n’en diffout qu’une petite quantité,
mais elle fe gonfle, devient molle & élaftique
I en abforbânt ce liquide. L’eau chaude la diflbut
I à merveille. Le folutum Je prend en gelée par le re-
[ froidijfement. llfufEt, pour produire ce phénomène,
I de diffoudre une partie de gélatine dans cent
[ parties d’eau. Si le liquidé eft plus abondant, la
[ gelée ne peut être obtenue qu’à l’aide de l’ évaporation,
fuivant Boftock. La diffolution aqueufe
G E N C IV A L , ale , adj. ; qui appartient ou qui
a rapport aux gencives.
On d it, par exemple, Membranegencivale. Voy.
G en c iv e .
G EN C IV E , f. f . , gingiva. On appelle ainfi la
portion de la membrane muqueufe de la bouche
qui, au niveau des arcades alvéolaires, recouvre
les os maxillaires. ,
[ de gélatine n’eft précipitée ni par les acides , ni
F parles alkalis, ni par la plupart des fels. Le tan-
I nin y produit au contraire un précipité abondant,
j d’un1 blancgrifâtre, collant, élaftique, q ui, étant
defféché, devient dur, & préfente une caffure
vitreufe;il conftitue en partie le cuir taniié. La
I platine eft infoluble dans l’alkohol > dans l’ éther,
f les huiles; auffi l’alkohol, verfé dans- le folutum
[ aqueux de gélatine, y occafionne-t-il un précipité,
r Membrane Os.
I . GENAL, a l e , ad j., genalisi qui a rapport aux
joues. Voye[ Joue.
Les gencives font formées par un tiffu rouge,
plus ou moins folide ou fongueux, fibro-muqueux,
& fortement adhérent au collet des dents, en
même temps qu’il envoie entre les raèines de
celles-ci & les parois des alvéoles, une lame
membraneufe très-mince, qu’ on nomme en particulier
périojle alvéolo-dentaire.
Elles affermifîent les dents & le s maintiennent
dans un rapport exaét avec les mâchoires.
GÉNÉRA TIO N, f. f., generatio, de yunpeu,
je nais. Les phyfiologiftes donnent ce nom à
l’enfemble des fonctions deftinées à la conferva-
tion des races & des efpèces. ^ a
Ces fondions font communes à tous les etres
organifés , & fe partagent, chez l’homme & les
mammifères, en quatre aétes , la conception, la
gefiation, Y accouchement & la lactation, laquelle
manque aux animaux ovipares. Voye[ ces divers
mots & A n im au x , F oetu s, F o n c t io n s , Physiologie.
GÉNÉSIE, f. f . , genefis. Vo y e z G én ér a t io n .
GÉNI. D’après le mot grec ymnv (menton),
les anatomiftes ont appelé Apophyfe géni, une
éminence offeufe placée à la partie pofterieure de
la fymphyfedu menton, & formée par quatre petits
I tubercules. Elle donne attache à des mufcles Voy.
Maxillaire inférieur (O s ) .
GÉNICU LÉ , ÉE, ad j., geniculatus. Le S" anatomiftes
ont donné le nom de corps géiiculés,
corpora geniculàta, à une portion de l’encéphale.
Voye[ C orps géniculés & E ncéphale.
GÉNIEN, en n e , adj t genianus. Quelques anatomiftes
appellent l’apophyfe géni, At ophyfe gé-
nienne. Voyez Géni.
M. Chaufliera donné au digaftrique le nom de
Mufcle maftoido-génien. Voyez D ig a str iqu e .
GÉNIO-GLOSSE, adj., genio-glofus ; qui a p - e
partient à l ’apophyfe géni & à la langue.
Les anatomiftes ont donné le nom de MufcU
génio-glojfe , mujcülus get. io -gloffus, a un mufcle qui
eft aplati tranfverfalement, triangulaire , rayonné,
placé entre la languè & l’ os maxillaire inférieur. Il
s’ infère au tubercule fupérieur de rapophyfeg^n* »
par un petit tendon qui fe prolonge plus en dehors