
font les dents groffes molaires. Voye^ Mola-ire.
•Dents pharyngiennes. On donne ce nom aux
dents implantées fur les os pharyngiens de certains
animaux de la clafie des poiffons. Voye?
PnARYN'GIEN.
Dents ptérÿgoïdiennes. On a déligné par ces
mots les dents qui annént les osv ptérygoïdiens
dans certains poiffons.
DENTURE, f. f. On donne ce nom à la réu
nic-n des dents implantées far les arcades alvéolaires.
On dit, par exemple, une bonne, une mau-'
va}je denture.
DERMATOIDE, adj., dermatoides. On a donné
ce nom à certains tiffus qui ont de la reffemblance
avec celui de la peau.
Quelques anatomifte-s ont, en particulier,
donné le nom de membrane dermaioïde à la dure-
mère.
DERME^ f. m., derma; nom que l’on donne à
la partie la plus profonde & la plus foîide de la
peau. ( Voye[ Peau.) Ce mot vient dit grec â'epp».
Nous allons étudier le derme ici chez l'homme.
Le derme eft, chez lui , la partie la plus épaifle
de la peau ; fa teinte eft blanche ; fa force considérable
5 il repofe au-deffus du tiffu cellulaire graif-
feu x , 8c eft compofé de fibres •amelleiftes 3c
d alvéoles. Ceux-ci font analogues à ceux qu’on
obferve dans le tiffu cellulaire graiffeux, & paroif-
fent feulement plus petits. Les fibres lamelleufes-
font formées d'une manière inextricable par du
tiffu cellulaire , des artères , des veines & des
nerfs. Le tiffu qui en réfulté eft plus ferme & plus
denfe extérieurement, plus épanoui & plus lâche
intérieurement.
L’épaiffeur du dei-me varie fuivant les régions
du corps, l’ âge & le fèxe. Dans toute la partie
pofterieure du tronc, il a une épaiffeur prefque
double de celle qu’il préfente à fa partie antérieure.
Aux mamelles, à la verge, au fcrotum,
aux grandes lèvres , il eft remarquable par fa ténuité.
Sa face interne ne fe diftingue du tiffu cellulaire
que par une différence de denfité; fur toute
la ligne médiane, excepté à la partie antérieure
du cou , fon adhérence eft affez prononcée, quoique
moins intime qu’à la paume des mains & à la-
plante des pieds. Cette même furface interne pré- j
ferrre aufli des ouvertures par où des poils s’intro-
dûiferit dans îe dërriVe pour le traverfer ; ils ont
à peu près un tiers de ligne de diamètre, & font
plus pu moins nombreux; dans l’adulte on en rencontre
ordinairement .cent par pouce carré à la
cuiffe, 8c deux cents an bras.
La furface extérieure du dermé eft, dans toutes
fes régions , paifemëe d’afpérités plus ou moins
prononcées-, qui font réparées à la paume 4
mains & à la plante des pieds par des dépreffion
irrégulières; là, ces-afpérités font difpoféese
filions parallèles, rectilignes , circulaires ou fni
roïdes , 8ç appareils-à travers l’épiderme. Chacu
d’eux eft partagé en deux plus petits parunlég»
enfoncement longitudinal, formé d'une férié <|
petites excavations au nombre de quatre ou ci«
par ligne. On a nommé Papilles les afpérités J
derme. Poye^ C horion.
DERMOGRAPHIE , f. f . , dennograpkia, Ç
mot, qui équivaut à Bcfcripiioa anatomique de I
peau y vient du grec (peau) & ypatyin (Jé
crire). Il eft peu ufité;
DERMOIDE* ad)., dermoides j qui a une ans
logie de confiftance, de texture, de configiuutioi
avec le derme.
DERMOLOGIE , f. f. , dermolôg.ia ; partiedi
l’anatomie qui traité de la ftrûélure de la peau.|
mot dérive du grec â'ippc«.-(peatrX.Sc Xoyos (difcouî
fur j . V 0ye* A natomie. .
DERMOTOMÏE . f. f . , dermotomia: Ce moi
équivaut à ceux de Direction de la peau. Il dérive
de (peau) 3c Ttpvûv (couper).
j D É SA R T ICU LA T IO N , f. f. On appelle ainS
l’e f.èce d’ opération anatomique qui a pont but de
féparer les'divers os du fqueiette, & fpécialemeni
ceux de la tête.
DESARTICULER, v. a .; pratiquer la défarti-
culation.
DF. SM EU X , adj., dejmojlis. Le profeffeur Bl-
clard fe fertde ce mot dérivé de (ligament),
comme fynonymë' de ligphtenieux. Voyez Ligf
Me^teuSi .. '
D E SM O G R A PH IE , fub f . , defmographùjt
foepos (ligament)' & de ypaQïtv (déc rire). .On appelle
ainfi quelquefois'la dbfcri'ption anatomique
des ligamens. Voyer S yndesmologie.
DESMOLOGIE, f. f . , defmologia. Voyez Svn-
desmologie. -
DESMOTÔMIÉ, fub. f . , defmotomia. Voyez
S Y N DESM-OTOMtE .•
DÉTROIT, f. m. Les anatomiftesont emprunté
cette expre'ftloh au- langage vulgaire pour défîgné? ;
les rétréciffemens qui terminent en haut & en bas 1
l ’excavation du bafiin. Koye^ Bassin.
DÉVELOPPEMENT, f. m. V^oye^ A ccroisse j
, MENT dC E.OETUS.«: ■
r
H DI AC P ANI EN, enne, adj., djacrànianus, de
Î)V. indiquantréparati/on, disjonction, & de »/»«Kiov,
rrâ'ne; qui eft diHindi du ■ crâne.
B Par oppofition aux expreflions de mâchoire fyn-
mrânienm y on a nommé Mâchoire diacranienne. ,
la mâchoire inférieure, laquelle né fait point corps
lavée le crâne, f^oye^ Mac'hoiive 8c Syncranien.'
■ DIAPHRAGMATIQUE, adj., diaphragmât/casy
B uj appartient au diaphragme.
B i ° . A r t È r e s d i a p h r a g m a t i q u e s , arten.& dia-
Ipliragmqticâ. Elles font au nombre de quatre-, 3c
loi) les diftingue eu fupérieures & en inférieures
B A. A rtère diaphragmatique inférieure
Jdroite.. Elle naît ordinairement de l’aorte ifolé-
Bent & quelquefois ën même temps que la gau-
fthe. On l'a vue aufli provenir de la coeliaque. -
B Dans le premier cas , elle a fon origine immédiatement
au-deffous de l’entre-croilement des
' Jbres charnues qui vont d’un des piliers du diaphragme
à.celui du côté oppofé.
■ Elle remonte auflitôt un peu en dehors , le
Hong du bord libre du pilier droit de ce mufcle,
auquel elle donne plufieurs rameaux , ainfi qu'à la
capiule furrénale,.au pancréas 3c au foie. Enfuite
■:11e fe divife en deux-branches..
H a. Branche antérieure. Elle donne dès fon ôri-
Kine un rameau tranfyerfe, qui s’ unit au-devant de
Boefophage avec un rameau femblable de la diaphragmatique
gau ch,e ; elle traverse enfuite l’ad-
Jhéreiice du foie avec le diaphragme, gagne les
environs de la veine cave inférieure , envoie plusieurs
ramifications au péricarde, à travers le diaphragme,
& fe paitage en beaucoup de branches
lecondaires qui fe perdent dans ce mufcle,. en
femmuniquant avec Ja diaphragmatique fupérieure
ftorrefpondante. D’autres pénètrent dans le foie
$)ar fa partie la plus reculée. Une d’elles, femblant
fsuela fuite du tfonc primitif, contourne l’ aponé-
wrofe; centrale .& s’ànaftomofè par arcarde avec la
Eiaphragmatique ga-uche.
■ b. Branche externe. Dirigée.tranfverfalement en
dehors,, au-deffus du foie , derrière le lobe droit
de l’aponévro.fe phrénique, elle fe termine dans
psdigitations par lefquelles le diaphragme s’attache
aux côtes. Elle fournit deux ou trois rameaux
‘a la capfijle furréiiale, & , par ceux qui fe répan-
dent dans le mufcle, elle s’ anaftomofe avec l’autre
panche, les inter-coftal.es inférieures & les lom-
luaires. Voyeç A o r t e 3c C o e l i a q u e .
I B. ARTERE DIAPHRAGMATIQUE INFERIEURE GAUKHF..
Née au même point que la précédente, ellere-
linonte en dehors, devant le pilier gauche du dia-
Ipniagme, auquel elle fournit quelques ramufcules.
^Elle en envoie aufli fur l’oefophage un un peu plus
Konfidérable , qui remonte fur ce conduit dans la
poitrine, 3c communique avec une des oefopha-
ig-ennes. Elle donne également trois ou quatre
j petites branches à la capfule furrénale gauche, 3c
parvient à l'àponévrofe phrénique, où .elle fe di-
' vife en deux branches. au-deffus de l’ouverture
oelophagienne du diaphragme.
a. Branche antérieure. Oblique de derrière en
devant, elle'gagne la région antérieure du mufcle,
après avoir donné un rameau dlanaftomofe avec
. l’artère au-devant d e . Loefophage. Sur .le diaphragme
même elle fe partage en.beaucoup de
branches fecondair.es : l’une d’elles fe porte à
droite, &communique , comme nous l'avons dit,
I derrière l’àponévrofe d ia phr a g m a ti q u.e, avec l'artère
oppofée. Les autres fe comportent abfolu-
ment comme à droite.
b. Branche externe. Elle eft plus volumineufe.
Dirigée tranfverfalement derrière le lobe gauche
de l’ àponévrofe phrénique , elle fe ramifie dans
les fibres charnues du mufcle , 3c s’anaftomofe
j avec la branche antérieure, lés. dernières inter-
coftales & les lombaires. Quelques-unes de fes ramifications
parviennent à la rate.
M. Chauffier appelle les artères diaphragmatiques
inférieures, a téres fous-diaphragmatiques.
C- A R TE-RE DIAPHRAGMATIQUE SUPÉR IEU RE. On
la trouve également à droite 8c 'à gauche .de la
ligne médiane. Quoique d'un fort petit volume,
elle exifte conftamment 3c fe fépare de la mam-
I maire; interne au niveau du fternum. Dirigée en
dedans, eu arrière 3c en bas, entre le coeur & le
poumon, elle accompagne exactement le nerf dia-
p'hragmatique^ en formant plufieurs fin u offre s.
! Elle fournit quelques ramufcules à la membrai.e
fibreufe du péricarde, parmi lefquels on en trouve
un qui defcend jufqu’ au diaphragme , & là fe-contourne
en arrière pourfe perdre fur l’oefophage.
Elle en envoie aufli quelques-uns au nerf diaphragmatique,
au thymus, au médiaftin, à la face
interne du poumon 3c aux parois des veines pulmonaires.
Lorfque cette artère eft parvenue a
la partie moyenne & antérieure du diaphragme,
elle fe divife èn plufieurs branches qui fe confu-
ment dans fes fibres charnues , & s’y anaft.oipofënt
avec les diaphragmatiqnesinférieures. Voy. M a m m
a ir e IN TERN E.'
M. Chauflier appelle l’ artère diaphragmatique
fupérieure, artère Jus-diaphragmatique.
D. N e r f d i a p h r a g m a t i q u e ou p h r é n i q u e ,
nervus diaphragmadeus. On appelle ainfi un nerf
qui termine inférieurement le plexus cervical, 3c .
reçoit fon principal filet d’origine de la ,branche
antérieure du troifieme neif djs cette région. Le
plus fouventil s’y en joint un très-ténu qui vient
du fécond, 3c deux ou trois qui s’échappent du
plexus brachial & ne. fe joignent à elle qu’ au bas
du cou, ou même dans la poitrine feulement :
quelquefois fon volume eft augmenté par un rameau
de la branche descendante du nerf hypo-
gloffe ou du plexus qui la termine.
Ainff formé d’ une manière plus pu moins va*
l i % .