
de la cendre, c’eft-à-dire qui eft d’un gris pâle tirant
fur le bleuâtre.
Plufieurs anatomiftes, à caufe de fa couleur,
ont appelé la fubftance corticale du cerveau fubftance
cendrée. Vo yez C erveau & E ncéphale.
- C E N T R A L , a l e , ad j., centralis | qui appartient
à un centre ou qui y a rapport.
- Une artère & une veine ont été appelées par les
anatomiftes Artère & Veine centrales de la rétine.
V o y e z O phth almique.
C en tre a ponévrotique du diaphragme. V.
C entre .phrén iqu e. •
C en tr e d’ act ion. Par ces mots, les phyfiolo-
gifles défignent le point vers lequel paroifient fe
raffembler les forces de la vie pour l ’exercice de
certains aêtes.
Pendant l’accompliffement delà digeftionftoma-
c à le , par exemple, l’eftomac devient un centre
d’a&ion. 11 en eft de même de l’utérus pendant
la geftation.
C en tr e ép ig a str iqu e . Beaucoup d’anato-
miftes & de phyftologiftes, d’accord avec les médecins,
ont' défigné fous cé nom les ganglions
& les plexus nerveux, que forment les nerfs
grands-fympathiques & pneumo-gaftriques, dans
la région profonde de l ’épigaftre, autour de l’ artère
coeliaque & devant les piliers du diaphragme.
C ’eft là que femblent venir aboutir* comme à
un centre, une foule de fenfations & d’impreflions
faites fur des parties très-éloignée^ du corps.
Voyt[ E p ig a str iq u e .
C en tr e ovale. La plupart des anatomiftes ont
donné ce nom à la portion de la fubftance médullaire
du cerveau que l’on met à découvert en enlevant,
par des coupes horizontales, toute la
partie fupérieure des hémifphères dé cet organe,
jufqu’ au niveau de la face correfpondante du corps
calleux? Voye^ C erveau & E ncéphale*
C en tre ovale de V ieussens. On a donné ce
nom à un point du cerveau, décrit particulièrement
par vieuffens, & d’où femblent émaner les |
fibres médullaires encéphaliques. 11 fe trouvé placé
vers le milieu de la protubérance annulaire. Voyeç
E ncéphale & Protubérance an n u la ire. •
C en tr e phrén iqu e. On a appelé ainfï l’aponé-
vrofe forte & trilobée qui occupe la partie pofté-
rieure & moyenne d u diaphragme. Voye[ D iaphragme.
C en tre te n d in eu x du diaphragme. Voye£
C en tr e phrén ique.
CÉPHALAGRAPHIEj. f. f. x cephalagraphia ;
defcviption anatomique de la tête. C e mot, qupl
eft fort peu employé, dérive du grec i (tête) I
& yçuiptïv (décrire), j
CEPHALALOGIE, f. f., cephalalogia; ce mot, I
qui dérive du grec xiQuto (tête ) & Aoye? ( djf’ I
cours fu r ) , équivaut à : Dijfertation anatomique I
fur la tête.
CÉPHALATOMIE , f. f . , cephalatomia _ ce I
mot, pareillément peu ufîté, correfpond à anato- 1
mie ou dijfeftion de la tête. Il vient de (tête) I
& de Tiftyéïv (couper).
CEPHALIQUE, adj., c e p h a l i c u s $ qui I
appartient ou qui a rapport à la tête.
i° . A r t è r e c é p h a l i q u e . M. Chauflier donne I
ce nom à la carqjide primitive. Voye{ C a r o t id e . I
2°. T r o n c c é p h a l i q u e . Voy. A r t è r e c é p h a - I
LIQUE.
5°. V e i n e c é p h a l i q u e . M. Chauffier appelle I
ainfi la veiné jugulaire interné. Voye[ J u g u l a i r e . I
4°. V e i n e c é p h a l i q u e d u b r a s . D’après les I
Anciens, on a ainfi appelé une veine qui appar-
tient au côté externe & antérieur du bras, & à la- I
quelle on fuppofoit autrefois des connexions in -1
times avec les veines de la tête. C ’eft une veine I
fous-cutanée, qui commence par un grand nom- I
bre de radicules difpofées en réfeau furie dos de la I
main & fur les mufcles dü pouce : ces radicules fe I
réunifient' en un feul tronc, qui prend le.4iom de I
Veine céphalique du pouce, & fe détourne en de- I
dans fur les mufcles du premier efpaée inter-1
offeux. .
C e tronc monte le long de la partie antérieure. I
& externe de l’avant bras , où il forme la Veine I
radiale fuperfi'cielle. Il reçoit 'de toutes parts de
nombreux rameaux fous-cutanés;, & , parvenu au I
pli du coude, il fè réunit à la Veine médiane cépha- I
lique3 qui monte en dehors dans l ’efpace triangu- I
laire que forment en cet endroit les mufcles anté- I
rieurs de l’avant-bras, qui eft plus greffe que la I
radiale fuperficielle, & qui communique avec h I
médiane bafiliqüè.
Ces deux veines, ainfi réunies, conftituent le I
tronc de la céphalique, qui monte verticalement I
à la partie externe & antérieure du bras 5 le long I
dü bord externe du mufcle biceps, d’abord au- I
deffous de la peau, &enfuite dans l’intervalle cel- I
lulaire qui fépare les mufelés grand peftorâl & I
deltoïde j puis, fe recourbant en dedans, au-def- I
fous ou quelquefois au-defius delà clavicule* elle I
va's’ouvrir, fimplemçnt ou partagée en plufieurs I
branches, dans la veine axillaire, eh .communi* I
quant ’ fouvent par un rameau avec la jugulaire I
externe. Dans tout ce trajet elle ne reçoit qu’un. I
fort, petit nombre de veines fecondair.es.'
I £& chauffier nomme ce vaifleau Veine radiait
cutanée>
.j (O. V eine céphalique du pou ce. Foyt{ Y eiwe
»CÉPHALIQUE DU BRAS'.
R CÉPHALO-PHARYNGIEN, en ké , a d je é t ,
lLcphalo-pharyngeus; 'qui appartient à la tête & a«
Jphatynx. ■ ,
K ’ 1°. AfONÉVEOSE CÉPHALO-PHARYNGIENNE. I.SS
fanatomlftes appellent ainfi une membrane fibreufç,;
■ très-foliée, quoique mince , laquelle s’arrache,
■ d’une part, à l’apophyfe bafilaire de l’occipital &
J donne mfereion, de l’autre, à des fibres du mufcle
fconftriâeur fupérieur du pharynx. Foyei Pharynx.
■ 2°. M uscle céphalo-pharyngien. Winflouc a.
■ donné ce nom à la portion du mufcle conftridteur
■ upérièur du pharynx , qui fe .fixe ad-deflbus de
ll'apophyfe bafilaire de l’occipital. Koyq; Cons-
■ riucTEUft & Pharynx.
K CÉPHALOTOMIE., f. f . Voyt[ C éphala-
. T0M1E.
1 CÉRATO-GLOSSE, ad j., cerato-glojfus. Quel-
îques anatomiftes, Bartho'lin entr’autres, ont désigné
une portion du mufcle hyo-gloffe par ce nom,
ifqui dérive du grec (corne) Sc y\a<r<ru. ( lang
u e ) . Cette portion s’étend en effet de la grande
Icorne de l’os hyoïde à la bafe de la langue. Voye1
IHyo-glosse.
K CÉR ATOiDE, ad j., ceratoides. D’après les
iinédecins grecs', plufieurs anatomiftes ont donné
Içe nom à la memorane que nous.appelons cornée
mranfparente. llaaure fte la même lignification que
|ces derniersmots,puifqu’il dérive de Ktpus (corne)
me de fiébs (apparence, figure). Voyè[ C ornée
(Eil.
I CÉRATO-PHARYNGIEN., enne , adjeft. ,
herato-pkaryngeus. Winflow a donne le nom de
fmufclcs grands & petits pharyngiens à des faifeeaux
feharnus qui font partie de fon mufcle hyopharyn-
;|gien. Voye[ ce dernier mot.
J CÉRATO-STAPHYLlN,adj., ccrato-ftaphylinus.
JOn a donné ce nom , qui dérive du grec x-tpets
•[(corne) & de ( luette) , à quelques fibres
jeharnues qui dépendent du mufcle thyro-ftaphylin
|de Winflow.
■ CERCLE CILIAIRE. Voye[ C iliair e.
|| C ercle de la choroïde. Ferrein donne ce
yliom au cercle ciliaire. Voyej C iliair e.
§ CÉRÉBELLEUX , eu^e , adjeét., cerebellofus y
qui appartient au cervelet 5 qui a rapport au cervelet.
.
1° . À r tÈre cérébelleuse in férieu re ou
G rande cérébelleuse in férieure de M. C haussier.
Elle naît en dehors de la fin de la vertébrale
ou même du tronc bafilaire. Sa grofteur eft très-
variable , quoique prefque toujours allez confidé-
rable. Elle fe dirige tranfverfalement en dehors eu
croifant l ’éminence pyramidale, pafife'entre les
origines du nerf pneumo-gaftrique correfpondant
& le nerf fpinal, & s’ avance en ferpentant fur la
face inférieure du cervelet pfes premiers rameaux ,
fortpetitSi fe diftribuent à l’extrémité fupérieure de
lamoelle, aux origines des nerfs pneumo-gaftrique
& hypogloffe, aux parois du quatrième ventricule.
Mais les derniers, beaucoup plus confidérables,
rampent au-defious de l’hémifphère du cervelet,
jufqu’ à fa circonférence, ou ils communiquent
avec ceux de la cérébelleufe fupérieure. Ii n’y en
a que quelques-uns qui pénètrent dans les an-
fraauofitésj les autres fe fubdivifentà la furface&
forment dans la pie-mère un réfeau très-fin. Voy.
V er t ébr al.
2°. A rtère cérébelleuse supérieure ou Art
è r e supérieure pu c e r v e l e t . Née de la bafilaire,
près de fa terminaifon , elle le porte en dehors &
en arrière fous la protubérance & le pédoncule du
cerveau, autour duquel elle fe contourne pour
monter fur la face fupérieure du cervelet , au
niveau4es tubercules quadrijumeaux, & après
avoir jeté beaucoup de ramufcules fur la protubérance,
fur les pédoncules du cerveau & du
cervelet, fur les tubercules quadrijumeaux, Sc
dans le conarium , les plexus choroïdes & la valvule
de Vieuffens. Enfuite elle fe divife. en un
grand nombre de branches plus ou moins confidérables
, dont les unes , très-flexueufes , remontent
fur le lobe.poftérieur du cerveau, pendant que lés
autres descendent fur la face fupérieure du cerv
e le t , où elles fe comportent comme celles de
l’artère cérébelleufe inférieure. Voye£ Basilaire .
30. Fosses cérébelleuses. On donne ce nom
aux foffes occipitales inférieures , celles qui logent
les lobes du cervelet. Voye^ O c c ip it a l .
40. V eines cérébelleuses. On appelle ainfi les
veines du cervelet, lefquelles vont fe rendre dans
les finus droits. & dans les finus latéraux de la
dure-mère. Voye[ D ure-mère & S inus.
CÉRÉBRAL, ale , adj. t cerebralis ; qui appartient
ou qui a rapport au cerveau.
i° . A rtères cérébrales. On appelle ainfi les
principaux troncs artériels qui fe portent au cerveau.
Il y en a trois de chaque côté.
a. A rtère cérébrale an t é r ieu r e . Elle provient
de la carotide interfie. Elle fe porte obliquement
en avant & en dedans , entre le nerf
optique & la région poftérieure du lobe antérieur
du cerveau, jufqu’à la grande feifiure qui fépar®