avant, pénètrent dans l’orbite entre lé fphénoïde
&: l’os de la pommette & fe terminent à la glande
lacrymale, dans le parenchyme de laquelle ils
communiquent avec l'artère lacrymale. Un autre
s’engage dans l’aqueduc de Fallope par Y hiatus du
même nom, & s’anaftomofe ayec l’artère ftvlo-
maftoïdienne , après avoir jeté quelques ramifications
fur le tronc du nerf facial. Le conduit du
mufcle interne du marteau en renferme également
un qui fe diftribue à ce mufcle & à la membrane
muqueufe des parois du tympan. Cette cavité en
reçoit elle-même plufieurs autres très-ténus qui y
pénètrent par des fentes étroites qu’on remarque
à l’endroit où le rocher s’unit au refte du temporal.
Après avoir donné ces divers rameaux , l’ artère
elle-même fe partage en deux branches principales,
d’un volume inégal.
L’ antérieure, plus grofle , monte de derrière en i
devant, vers l’angle antérieur & inférieur du pa- !
riétal, où elle eft logée, dans un fillon profond, & 1
fovivent même dans un véritable canal pratiqué à
la face interne de cet o s , elle donne quelques rameaux
d’ anaftomofes avec l’ artère lacrymale , fort
de fa rainure & fe fubdivife en un grand nombre
de rameaux qui fe répandent fur toute la face interne
du pariétal , qui les reçoit dans des filions
difpofés comme les nervures d’une feuille, &
étendus jufqu’au finus longitudinal fupérieur delà
dure-mère. Tous ces rameaux, au relie, ont l’apparence
de petits tuyaux creufés dans l’épaiffeur de
la dure-mère > ils appartiennent entièrement à
cette membrane, & envoient feulement au niveau
des futures quelques foibles ramufcules qui vont
s’anaftomofer avec des ramufcules analogues des
artères du péricrâne.
La branche postérieure3 plus mince, monte, en
fe courbant de devant en arrière , fur la face
interne de la portion écailleufé du temporal & fur
celle.du pariétal, elle fe divife de même en un
grand nombre de rameaux qui fe répandent fur la
partie latérale & poftérieure de la dure-mère.
Comme ceux de la branche antérieure, ils s’anaf-
tomofent fréquemment enfemble, & correfpon-
dent à des filions pratiqués fur les os.
Les dernières ramifications de l’artère méningée
moyenne communiquent avec celles de l’artère
oppofée, des artères ethmoïdales, & des autres
petites branches qui fe portent fur la dure-mère.
Foyei M axillaire in t e r n e .
5°. M uscle grand épineux du dos. Winflow
a donné ce nom à une férié de petits faifceaux
charnus, qui font appliqués fur les faces latérales
des apophyfes épineufes, depuis la troifïème vertèbre
du dos jufqü’ à la première ou la fécondé
des lombes.
Le mufcle grand épineux de Winflow fait partie
du mufcle tranfverfaire épineux des modernes.
Foye% T ransversaire,
4°. M uscle p e t it épineux du dos. Çe nuifc|
décrit par Winflow encore & par quelques au J ’
anatomiftes, n'eft point généralement admis il
ne confifte en effet qu’en une fuite de petits fjjf
ceaux charnus, qui font placés de chaque côtéd*
ligament inter-épineux •& qui font partie du mufcleI
tranfverfaire épineux des modernes. Foy. Tiux J
V E R SA IR E .
5°. M uscle tr ansversaire épineux. FoyJ
T ransversaire.
6°. T rou ép in eu x . Foye* S piiéno-épineux,
EPINGLE, f. f . , acus capitata. Le petit inflru*l
ment de laiton, qui porte ce nom & qui eft fi gJ
néralement connu & employé, fert fouvent auj
anatomiftes dans leurs aiffeétions, pour fixer!
pour tendre des membranes, pouf tenir foulevéf
ou écartés les uns des autres des filets nerveux ■
des rameaux vafculaires, &c.
ÉPINIÈRE, adj. féminin feulement,/^/«;
qui a rapport à l’épine du dos.
i ° . C olonne épinière , columna fpinalis. Voyei
C olonne v e r t é b r a l e .
2°. Moelle épinière , medulla fpinalis. Vovei
M o elle.
ÉPIPHYSE, f. f . , èpiphyfis, dérivé'de mipilJ
je crois deffus. Les anatomiftes appellent ainfi lés
éminences ofleufes qui font féparées du corps'
principal de l’os par une couche de cartilage plus
ou moins épaiffe.
| Cette difpofîtion dans les éminences des os nel
| fe remarque que chez les jeunes fujets j elle dé-,
! pend de ce que l’oflifïcation n’eft point achevée,
& elle difparoît avec 1 âge , qui confond les épi-
phyfes avec le refte de l’os & les change en apo*
phyfes. Foyeç ce mot.
ÉPIPLOÏQUE, adj., epipïdicus; qui a rapportJ
ou qui appartient à l’épiploon.
i ° . A ppendices épiploïques. On appelle ainli
des prolongemens analogues par leur ftriiétuiï
aux épiploons & que forme te péritoine à la fut*
face des gros inteftins. Foye% Épiploon , IntestiJ
& Pé r ito in e .
2°. A rtères épiploïques. Foye{ G astro-e?1*
PLOÏQUE.
*L e s anatomiftes ont diftingué plufieurs épi-
m'oons.
jO_ Épiploon g astro-hépatïq u é. C ’eft un re-
fili du péritoine qui s'étend traniverfalèment du
■ ôté droit du cardia à l’extrémité cotrefpondante
2e la fciftiire tranfverfale du foie, & de haut en.
lias depuis la face Inférieure du diaphragme juf
qu’au pylore & au duodénum. C ’eft au-deffous de
luiqu'exifte l’hiatus de Winflow ; c ’eft entre fes
deux lames que fe trouvent logés les vaifleaux biliaires
& hépatiques. 11 contient en général peu de
Braille.
■; 2°. Le G rand É piploon eft un ample repli li-
||re &T flottant fur les circonvolutions de l’inteftin.
11 eft irrégulièrement quadrilatère & ordinaire-
Rient plus long à gauche qu’à droite j fa bafe eft’
fixée en devant à la grande courbure de l efto-
Biac, & en arrière à l'arc du coion*- Ses bords fe
Continuent en. haut, l’un avec l’épiploon colique,
■ autre avec l’épiploon gaftro-fplenique, &' plus
Ibas avec les portions voifines des colons lom-
baires.
■ Il eft formé de deux feuillets compofés chacun
: de deux lames, l’une fuperficielle, l’autre pro-
gbnde. Les deux lames du feuillet antérieur laif-
[fênt entr’elles & la grande courbure de l’eftomac
un efpace triangulaire > mais enfuite elles fe confondent
intimement, & remontent enfemble pour
^former le feuillet poftérieur. A la partie fupé-
.ïjeure de celui-ci, elles s’écartent de nouveau
||our embraffer l’arc du colon & former 1e méfo-
llolon tranfverfe : l’une fe joint au méfentère, &.
■ autre remonte vers l’ hiatus de )Vinfîow.
■ On trouve dans l’épaiffeur du grand épiploon
une très-grande quantité de vaifleaux & de graiffe.
Celle-ci eft ordinairement difféminée en flocons.
■ 3°. Epiploon colique. C ’eft un repli du péri-
Kiine qui n’ exifte que du côté droit, qui eft
IPcé derrière le grand épiploon. 11 remplit à peu
||rès l’angle de réunion des colons lombaire droit
& tranfverfe. Quelquefois il s’étend jufqu’au
||oecum ou jufque vers la rate. Ses deux feuillets
pnt féparés par des artères & p a r des veines coliques.
ü 4°- L’Epiploon gastro-splénique eft formé par
If péritoine, qui, des bords de la fciffure de la rate,
f? porte fur la tubérofité de l’eftomac. 11 contient
pns fon épaiffeur tes vaifleaux fpléniques & tes
yaiffeaux courts.
EPISCHION, f. m. C e mot eft entièrement
[grec & a été employé quelquefois comme fyno-
Byme d e pubis. Voyez Pubis.
I M g A L , ale , adjeét., epifcopalis. Voyez
■ ÉPISEION. Foye^ É pischion.
EPJrSlON. Foye[ E pischion. -
ÉPISPHÉRÎE , fub. f . , epifph&rid. C e mot,
.dérivé du grec, ém (fur) & (fp h è re ) , a
été employé par quelques auteurs pour defigner
la furface extérieure du cerveau, fes circonvolutions,
les finuofités, &c. 11 eft peu ufité.-
EPIS PAPHYLIN, adj., epifiaphylinus. Ce nom,
dont on fe fert rarement, a été donné à plufieurs
des mufcles du voile du palais.
Winflow, en particulier, nomme 1e releveur de
la luette, mufcle épiflaphylin moyen. Voyez Pa-
LA TO r ST APH Y L l N .
EPISTROPHÉE , f. f . , epifirophèus. On a fou-
vent ainfi appelé la fécondé vertèbre, parce
qu’elle préfente une apophyfe fur laquelle la première
tourne comme fur un pivot. Foyei Axis &
O dontoïde.
C e mot dérive en effet du grec tTrta^çotpeta, je
tourne deffus.
É PITROCHLÉE , fub. fém. 3 epitrochlea. Dans
fa nomenclature méthodique de l’anatomie, M.
Çhauflier donne ce nom, qui dérive du grec
(fur)& (poulie), à une protubérance inégale,
arrondie, qui fe trouve à la partie interne de
l’extrémité inférieure de l’humérus, au-deffus de
la trochlée articulaire, & que les Anciens nom-
moient condyle interne de cet os. Foy. H uméru s..
L’épitrochlée donne attache à plufieurs des
mufcles de l’avant-bras.
ÉPITROCHLO-MËTACARPIEN. M. Chauf-
fïer donne au mufclé radial antérieur 1e nom de
mufcle épitrochlo-métacarpien. Voyez R adial.
ÉPITROCHLO-PALMAIRE. Lemêmeanato-
mifte a donné -X mufcle palmaire grêle 1e nom de
mufcle épitrochiu-palmaire. Voyez Palm a ire.
ÉPITROCHLO - PHALANGINIEN COM MUN.
M. Çhauflier encore appelle le mufçle fié-
chifleur fupevficiel des doigts, mufcle épitrochlo-
phalanginien. Voyez F léchisseur.
ÉPITROCHLO-RADÏÀL. Dans la nomenclature
du même auteur, le mufcle rond pronateur
porte 1e nom de mufcle épitrochlo-radial. Voyez
P ronateur.
ÉP1TROKLÉE. ( Foye^ É p itr och lée.) Cette
orthographe eft de M. Chauifier.
EPOME,. f. f . , epomis, muftis. On a parfois
donné ce nom à la partie fupérieure de l’épaule.
Ce mot vient de mi (fur) & de attos (épaule).
ÉPOMIDE, ÉPOMIS. Foyei Épome.