
fens. C^eft ainfi qiie le n u is is biceps-brachial éft :
cûnjw"cïe au muiclë brachial antérieur dans la
flexion de 1*aVant-bras. Ÿoyc^ A ntagonists.
CON G LO B É , b e , ad j., conglobaius; qui eft
ïaflemblé en rond , qui eft amaffé, arrondi. On a
autrefois appelé les ganglions lymphatiques glandes
conglobees, à caufe de la forme arrondie quails
afferent communément, Voy. G anglion & L ymph
AT 1<£UE.
CONGLOMERE, é e , adj., conglomérat s ; qiii
«ft réuni enpelotte. Les anatomiftes ont nommé,
glandes conglomérées celles dont les lobules font !
rafîemblés fous une même membrane. Tels font
les reins, le fo ie , le pancréas, & c . Ce mot,;
comme le précédent , a vieilli.
Cette membrane renferme un aftez grand
bre de vaifteaux capillaires fanguins, furtout
niveau des paupières 5 les artères viennent de fej
tère ophthalmique. Les feuls filets nerveux quJô||l
paroifte recevoir font fort ténus, & lui fontfournis
parle nerflacrymal &par le nafal externe. J'ai vainement
cherché ceux qu’ on dit lui être envoyés par
les nerfs moteur oculaire externe & pathétique!
CONJUGAISON, f. f . , conjugatio. Les anatp.
milles nomment trous de conjugaijon, des ouvertures
pratiquées fur les côtés de la colonne vertébrale
& formées par la réunion des échancrures
des vertèbres, pour le pafïage des nerfs dé
la moelle vertébrale & des vaifteaux qui entrent
dans le canal rachidien ou qui en fortent. Voyt>
C olonne v e rtéb ra le. v
CON JONC TIVE , f. f . , conjunctiva y membranu
feu tunica adnata. On appelle ainfi la membrane
muqueufe qui tapiffe le devant du globe de l’oeil
& la face poftérieure des deux paupières. Très-
mince, transparente, elle tapiffe la face poftérieure
des paupières & le devant du globe de
l'oe il, en fe bornant toutefois à la circonférence
de la cornée, comme l ’a démontré récemment
M. le do&eur Ribes. Sur le bord libre de la paupière
fupérieure, elle fe continue'manifeftemént
lavée la peau , au niveau de là fortie des cils ; puis
"elle recouvre le bord du fibro-cartilage , & eft
percée en dehors par les orifices des follicules ci- j
lia ir e s e n dedans elle s’ introduit parle point la- j
crymal fupérieur dans le canal dü même nom 5 delà
elle fe porte derrière le fibro-cartilage & l’apo-
mévrofe au mufcle élévateur, d'où elle fe réfléchit
fur la membrane fclérotique, pour gagner la
face poftérieure de la paupière iaférieüre , & fe
términer fur fon bord libre , en fé continuant
avec la peau & en s'enfonçant dans le conduit lacrymal
inférieur. En quitrant les paupières pour fe
réfléchir fur l'oe il, elle forme un repli demi-circulaire
qui correfpond à la graille de l’orbite.
Sur la partie interne du-globe de l’oe il, la membrane
coiijôhélive formé Un autre repli allez peu
marqué , qU’on à quelquefois nommé la membrane
clignotante, parce que, chez l'homme, ilfemblé
le rudiment d’un organe du même nom, très-dé-
veloppé chez les animaux.'Ce repli eft femi-lu-
naire ou en forme de croiftant > fon bord concave
eft tourné en dehors 5 on le rend bien plus apparent
en tournant l’oeil du coté du nez-
La face interne de la membrane conjonctive eft
unie aux paupières & au globe de l'oeil par du
tiftu cellulaire, très-ferré derrière les fîbro-carti-
lages tarfes, mais aftez lâche partout ailleurs’ : Vexterne
eft lifte , non villéufe, continuellement humide
5 lorique les paupières font fermées, elle fe
correfpond à elle-même par tous fés points j dans
le cas contraire elle fe trouve én partie expofée
au eontaCt de l'air.
CONNIVENT, t e , adj., connivens. On donn
le nom de. vafauLs conniventes à des replis de la
membrane muqueufe qui font dans l'intérieur des
inteftins des faillies tranfverfales , très-rappro-
chées les unes des autres, falciformes én général
& paroiftant avoir pour ufage de retarder le cours
du chyme d'augmenter i ’étehdue des furfaces
d'abforption & d’exhalation. Voye1 Intestin.
CON OÏDE , adj, , con o ïd tu squi reftembleà
un cône..Cette épithète eft fouvent d'ufage dans
les defcriptions anatomiques.
I 9 . C orps conoïde. Voye[ C onarium.
2°. D en ts conoïdes. M. Chauflier nomme ainfi
les dents que la plupart des autres ànatomilles
appellent les dents canines. Voyez C anin &
D en t s . -
3 . L igamen t conoïde. On donne ce nom à un
ligament de l’articulation fcapulo-* claviculaire,
dont la figure eft celle d’un cône renverfé. Il fixe
la clavicule à l’apophyfe coracoïde. Voyè^ Cora-
CO-CLAVICULAIRE.
CON Q U E , f. f . , concha. On donne .ce nom à
la cavité confidérable que préfente, dans fon milieu
, le pavillon de l’ oreille, entre les trois éminences
tragus, antitragus & anthélix , & au fond
de laquelle eft l’ orifice externe du conduit audit
if externe ou auriculaire. Voye1 A udIt if & Au*
RICULE.
Quelquefois , mais abufivement, on a appelé
conque le pavillon de l’oreille tout entier. Voyc[
A uricü le ■ & Pa villon.
CONSENSUS, f. m ., confenfus. Ce mot entiè-
ment latin eft pafîe dans le langage des phyfiolo-
giftes comme fyrionyme de Jympathie. Voyea
S ympath ie.
CONSENTEMENT DES PARTIES i | | \
fenfus partium. Voyez Sympath ie.
rONSTITUTION k f. f. confthutio. En phyfio- 3
I on entend par ce mot l'affemblage des di-
organes, leur manière d'être à 'l'egard les
L sd e s autres, le mode d'orgariifanon propre a L individu, lequel réfulte évidemment de leurs '
: ilifpofitions particulières & relpedives. On dit
Lu'im homme eft d'une conftitution robuftc ou de-
p«K, fuivant qu'il eft ou fort ou foible. Voyc?
ICoMPLEXION.
[ CONSTRICTEUR , adj., conflriftor; épithète
donnée aux mufcles qui, en agiffant circulaire-
•n)ent , refterrent ou rétréciffent des cavités ou des
[•ouvertures naturelles , comme l’anus , le pharynx
, le vagin , &c. Ce mot dérive du latin conj-
ltringere (reflerrer).
1°. C onstricteur de l ’anus» Voy. Sp b in c -
Sa furface extérieure eft couverte en dehors par le
mufcle fterno-thyroïdien , par le corps thyroïde &
par l’artère carotide primitive ; en arriéré elle eft
unie aux mufcles grand droit antérieur de la
tête & long du cou , & au ligament prévertébral,
par du tiftu cellulaire fort lâche & non graifteux.
L "intérieure eft recouverte par le mufcle conftric-
teur moyen en haut ; par les mufcles pharyngo-
ftaphylin & ftylo-pharyngien, & par la membrane
muqueufe du pharynx au milieu j par les
cartilages thyroïde & cricoide en bas. Son bord
fupérieur, très - oblique, forme un angle extrêmement
aigu avec celui du côté oppofé, & monte
plus ou moins haut, & quelquefois jufqu’auprès
de l’occipital, \Jinférieur, plus court, eft prefque
tranfverfalj il s’ unit au commencement de l ’oefo-
phage, & laiffe pafler fous lui en avant le nerf
laryngé inférieur du pneumo-gaftrique.
TER DE L ANUS.
2°. C onstricteur du laryn x. Lieutaud. a dé-
|crit, fous le nom de grand confia et eur du larynx, les'
irmifcles crico-aryténoïdien latérdl 8c thyro-aryté-
tnoïiien réunis. Voye^ c ts mots & L a rynx .
[ 3°. C onstricteur des lèvres. Voye% O rbi~
CÜLAIRE DES LEVRES.
4°. C onstricteur de l’ oesophage , conftriStor
ittfophagi. Quelques auteurs ont ainfi appelé un
ifaifceau circulaire de fibres charnues qui embraffe
ll’oefophage à fa partie fupérieure. Voyei (EsotPHAGÈ.
• y0. C o n s t r i c t e u r d e l a v e s s i e . Voye[ \
[Sphincter.
' 6°. C onstricteurs du pharynx , mufeuli conf- j
■ triâlores pkaryngis. On défigne, par cette expref-f I.
iftion, une couche mufculaire propre au pharynx
& dans laquelle on remarque plufieurs plans, que
.la plupart des anatomiftes diftinguent en trois
"mufcles qui fe recouvrent fucceffivement de bas
: en haut.
Ces mufcles font : j
A. Le muscle co n strict eu r in fé r ieu r , muf-\
'culus confiriétor pkaryngis inferior* Celui-ci eft le*
-plus fort & le plus long des mufcles du pharynx.
<11 eft membraneux, large, très-irrégulièrement
quadrilatère. Il fe fixe en bas, quelquefois'au pre-;
mier anneau de la trachée-artère par un petit;
nombre de fibres feulement, mais toujours à lar
■ partie externe du cartilage cricoïde , à la petite*
corne & à la crête oblique du cartila'ge thyroïde
derrière les mufcles -Crico-thyroïdien. De ces
divers points d’infertion fe s fibres fe portent en
arrière,, en dedans & en haut, d'autant plus
courtes qu’elles font plus inférieures , & fe rapprochant
d’autant plus de la direébion verticale,
f'qu'on les examine plus fupérieurement. Sur la li-
•gàe-moyenne »elles fe toftforident avec celles du
nuifcle oppofé dans .une efpèce de raphé.
B. Le M uscle constricteu r mo yen, nwfculus
confirictor pkaryngis médius, des Latins. Membraneux
aufti & à peu près triangulaire, celui-ci
s'infere dans l’angle rentrant que forment, par
leur jonction, la grande & la petite cornes de l'os
hyoïde , & dans toute l’étendue de ces deux appendices
offeux , ainfi qu’un peu au ligament ftylo-
hyoïdien. Les fibres inférieures, plus courtes,,
fe dirigent en bas & en arrière j les moyennes
font tranfverfales, & les fupérieures, plus longues,
-montent obliquement j toutes s’entre-
croifent avec celles du côté oppofé en formant,
à la partie poftérieure du pharynx , un raphé^
dont l’extrémité inférieure , très-aiguë, eft cachée
par le mufcle précédent, & dont’la fupérieure,
très-aigüe auffi, va Te fixer à l’apophyfe bafilaiçe
par une efpèce d'aponévrofe. Quelques-unes des
fibres de ce mufcle fe continuent fouvent en devant
avec celles du génio-giofle.
Le mufcle coriftriôteur moyen eft couvert, dans
fa furface extérieure , par le mufcle hyo-glofte &
par l'artère linguale en dehors , & par le mufcle
conftriêteur inférieur ém arrière & en basj dans
le refte de fon étendue , il eft uni par du tiftu
cellulaire aux mufcles de la région occipito-cervicale
antérieure & au ligament prévertébral. U intérieure
eft recouverte par la; membrane muqueufe
du pharynx, par les mufcles ftylo‘-pharyngien ,
.pharyngo-ftaphylin Sr conftriéleur fupérieur.
C . Le M uscle co n strict eu r supérieur du
ph a r yn x , mufculus confirictor fuperior pkaryngis.
Membraneux & large comme les deux autres,
mais encore plus mince , irrégulièrement quadrilatère,
il s’infère en dehors à un aftèz grand nombre
de points différens, qui font, i°. la moitié.in-
fériëure dif'bord de l’aile interne 'de l’apophyfe
ptérygoïde j 2°. une aponévrofe qui lui eft Commune
aveè le Buccinareur, & qui s’étend de
cette apophyfe à la partie poftérieure de l'arcade
alvéolaire inférieure j 3®*! l’extrémité de la ligne
, myloïiienne > 40. les côtés de la bafe de la langue,