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chaque côté à la partie interne de la cuiffe , où ils
s’uniffent à ceux du périnée & de la verge. Ces
derniers conftituent deux faifeeaux diftinds furies
parties latérales de la verge , -8c viennent, en fe
fubdivifanr, fe réunir aux autres, ainfi qu’ à un
vaiffeau unique qui fuit long-temps le dos de cet
organe, & le bifurque vers fa racine. Tous en-
. femble aboutiffent aux ganglions inguinaux fuper-
Jiciels.
Chez la femme, les vaiffeaux lymphatiques
des.grandes lèvres 8c du clitoris ont la même ter-
minaifon.
4 6 ® . V a i s s e a u x l y m p h a t i q u e s p é r o n i e r s .
V o y e^ V a i s s e a u x l y m p h a t i q u e s p r o f o n d s d e s
m e m b r e s a b d o m i n a u x .
47° - V a i s s e a u x l y m p h a t i q u e s s u p e r f i c i e l s
d e s p o u m o n s . Placés fous la plèvre, ils forment
a la furface du poumon une fuite de réfeaux à
àreoles de diverfes figures, le plus fouvent hexagonales,
8c fe réunirent en un certain nombre de
troncs, qui vont fe fendre aux ganglions, dont la
bronche eft entourée au niveau de fon entrée
dans l'organe. Ces vaiffeaux font remarquables par
l’excèflive ténuité de leurs parois.
4 8 ° . V a i s s e a u x l y m p h a t i q u e s p r o f o n d s d e s
p o u m o n s . Difféminés dans tout le tilfu des poumons
, ils fuivent les divifions des veines en communiquant
par un grand nombre de rameaux avec
les fuperficiels , auxquels ils fe réuniffent enfin
totalement dans les ganglions bronchiques , d’où
les uns & les autres fortent pour remonter fur les
bronches jufqu’à la trachée-artère ; là , ils rencontrent
de nouveaux ganglions , ils s’y divifent, & ,
plus particulièrement, dans l’un d’eux qui occupe
l'angle de la bifurcation de ce conduit.
De.ce gros ganglion partent plufîéurs troncs ,
dont les uns, après avoir remonté fur la trachée-
artère & traverfé quelques petits ganglions, fe
réunifient 8c vont s’ouvrir dans la grande veine
lymphatique droite, tandis que les autres, beaucoup
plus nombreux, traverfent des ganglions
fitués de même fur la trachée-artère, au-defious
du corps thyroïde, & fe raffemblent en deux
troncs qui fe recourbent obliquement à gauche,
derrière la veine jugulaire interne, pour fé décharger
dans le canal thoracique, ou ifolément
dans les veines jugulaire interne ou fous-clavière
correfpondantes.
49° * V a i s s e a u x l y m p h a t i q u e s d e l a p r o s t a t e .
Ainfi que les vaiffeaux lymphatiques des véficules
féminales, ils fe confondent en partie avec ceux
de la veflie & fe jettent dans les ganglions hypogaftriques.
ço°. V a i s s e a u x l y m p h a t i q u e s d e l a r a t e .
Ifs font formés d’ un grand nombre de branches
fuperficielles & profondes, plus abondantes fur la
face convexe de l ’organe, & réunies toutes en- ’
femble, vers fa fciffure, en quelques troncs or
forment un plexus autour des vaiffeaux fpléniquu
fe divifent dans plufieurs ganglions, s’engaotn[
fous l’extrémité duodénale du pancréas, & s'unir,
fent aux vaiffeaux lymphatiques inférieurs dû
' foie.
f i ° . V a i s s e a u x l y m p h a t i q u e s d e s reins oa
é m u l g e n s . Ordinairement peu apparens, ils fort
fuperficiels ou profonds. Leurs racines s’anaftomo*
fent dans le tiffu de l’ organe, 8c leurs troncs fe
i réuniffent vers fa fciffure; tous enfemble vont
| enfuite, fur les côtés de l’aorte, aboutir aux
| ganglions lombaires.
Les uretères font aufli embraffés par un grand
nombre de vaiffeaux lymphatiques qui remontent
autour d'eux en s’ anaftomofant enfemble.
5 2°. V a i s s e a u x l y m p h a t i q u e s s a c r é s , lis naif-
fent du tifiu graiffeux dans lequel font plongés le
reétum, les nerfs facrés & le mufcle pyramidal.
Quelques-uns fortènt du canal facré par les trous
facrés antérieurs, & tous fe terminent aux ganglions
lombaires inférieurs ou hypogaftriques.Ces
derniers concourent à former le plexus lymphatiqut
hypogaftrique, compofé, comme le plexus iliaque
externe, par un entrelacement de vaiffeaux & de
ganglions, & placé fur les côtés du baflin. C’eftà
lui que viennent aboutir les vaiffeaux lymphatiques I
obturateurs , fèfliers, ifchiatiques, utérins, véfi-l
eaux, 8cc. En dehors il fe continue ave$»le plexus
lymphatique iliaque externe correfpondant, en I
dedans avec fon femblable fur le miliemmi facrum, I
8c en haut avec le plexus lymphatique lombaire. I
Voye[ V a i s s e a u x l y m p h a t i q u e s 1L10-, lombaires. I
5 3 0 . V a i s s e a u x l y m p h a t i q u e s so u s -sternaux. I
Ils accompagnent, en, les embraffant de toutes!
parts, les vaiffeaux mammaires internes. Ils nai;*I
fent de la moitié fus-ombilicale de la paroi anté-
rieure de l'abdomen , 8c leurs racines s’aoaftomqf
fent avec celles des vaiffeaux lymphatiques épi* I
gaftriques. Ils entrent dans le thorax entre l’ap*
pendice xiphoïde & le diaphragme, remontent I
derrière les côtés du fternum , traverfent plufieurs
ganglions, forment quelques plexus, & fe réunif-1
fent en troncs de plus e'n plus confidérables. Un I
feul de ceux-ci le dirige du côté gauche, croile
en devant la veine fous-clavière, fe jette dans les I
ganglions jugulaires inférieurs, & fe termine dans
le canal thoracique. Les autres s’ouvrent fépare*
ment du- côté droit dans les veines fous-clavière I
8c jugulaire interne.
54°. V a i s s e a u x l y m p h a t i q u e s d e l a moitié
in f é r ie u r e d e s p a r o i s d e l ’ a b d o m e n . Leurs ra* I
cines r fréquemment anaftomofées entr’elles, conv I
mencent au niveau de l'ombilic 8c forment un I
réfeau fur toute la région anterieure de l’abdo-1
men ; elles fe réuniffent inférieurement en que1' I
ques troncs qui fe rendent dans les gangho,ls I
inguinaux fuperficiels.
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Vaisseaux lym ph a t iq u e s des t e s t ic u -
s font très-nombreux 8c très-gros dans l'a-
Nés des tuniques 8c de la fubftance même
Üicule 8c de l'épididyme, ils fe réuniffent
cordon des vaiffeaux fpermatiques en un
s de branches qui varie de fix à douze, 8c
nontent avec lui, en ne s’anaftomofant que
:u, vers l’anneau inguinal, par lequel elles
, pour fuivre l'artère fpermatique 8c aller
: aux ganglions lombaires.
Vaisseaux lym ph at iq u es d e la paroi
[Eure du tho rax. Ils commencent fous
umens de l ’abdomen 8c de la poitrine , au-
;$ mamelles, & c . , fe dirigent en dehors 8c
c, fe raffemblent en troncs, de plus en plus
lieux par l’effet de leurs anaftomofes 8c de
on de nouvelles racines, paffent au-devant
fcle grand pe&oral, fe plongent dans, le
llulaire de l ’aiflclle* 8c fe terminent aux
11s de cette partie. '
Iques-uns de ces vaiffeaux viennent plus
dément de l’épaiffeur des mufcles grand 8c
Moraux 8c grand dentelé. Ils ont la même
lifon.
Vaisseaux lym ph a t iq u e s du th ym u s
péricarde. Les premiers font beaucoup
mbreux & plus gros dans l’enfant que dans
; les uns 8c les autres fe confondent avec
phatiques fous-ftërnaux 8c pulmonaires.
Vaisseaux lym ph a t iq u e s t ib ia u x a n t é -
& po st é r ieu r s . Voy. V aisseaux lympha-
profonds des membr es abdominaux.
■ Vaisseaux lym ph a t iq u e s u t é r in s . Ils
■ font d’un volume confidérable à l’époque de la
■ groffeffe; mais ils paroiffent fort petits pendant
■ l’état de vacuité de l’utérus. Ils naiffent à la fuper-
■ ficie ou dans l’épaiffeur de cet organe, & fe
■ réuniffent à ceux qui viennent du vagin, pour fe
■ porter dans les ganglions hypogaftriques. Les plus
■ eleyés fe prolongent fur le ligament large, & s’u-
■ niffent à ceux de l’ ovaire. Ces derniers font très-
■ nombreux & forment une forte de plexus. Tous
■ enfemble remontent, avec les vaiffeaux fperma-
■ tiques, vers les ganglions lombaires.
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1 6oQ. V a i s s e a u x l y m p h a t i q u e s p r o f o n d s d e
l a v e r g e e t d u c l i t o r i s . Ils fuivent le trajet de
l’artère honteufe interne & finiffent dans les ganglions
hypogaftriques. Voyei H o n t e u x .
6i°. V a i s s e a u x l y m p h a t i q u e s d e s v é s i c u l e s
s é m i n a l e s , y o y e% V a i s s e a u x l y m p h a t i q u e s d e
LA PROSTATE.
6 2 ° . V a i s s e a u x l y m p h a t i q u e s d e l a v e s s i e .
Ils naiffent de toute l’étendue de cet organe 8c
fuivent le trajet de fes vaiffeaux, de manière
à aller s’ouvrir dans les ganglions hypogaftriques.
Ô 3 0 ., V e i n e s l y m p h a t i q u e s , ven&' lymphatice.
Quelques auteurs ont ainli appelé les vaiffeaux
lymphatiques.
LYMPHE , f. f . , lympha. C e nom, qui vient
du grec N ( e a u ) , eft donné au liquide contenu
dans les vaiffeaux lymphatiques & dans le
canal thoracique des animaux que l’on a fait jeûner
pendant vingt quatre heures.
Suivant M. Chevreul, la lymphe d’ un chien
contient de l’eau, de la fibrine, de l’ albumine,
du fel commun , du fous-carbonate de foude, des
phofphates de chaux & de magnéfie, 8c du carbonate
de chaux.
Les propriétés 8c la compofition de la lymphe
varient beaucoup, fuivant les. parties où lés vaif-
featix lymphatiques la prennent ; mais on peut
dire en général qu’elle fe préfente fous la forme
d'un liquide tranfparent, légèrement alcalin t
quelquefois d’un rouge de garance ouiaunatre,
d’ une odeur fpermatjqiie, d’une faveur falée, fo-
luble dans l’eau, 8c fe troublant par fon mélange
avec l ’alkohol : elle fe coagule lorfqu’on l’ abandonne
à elle-même. Le caillot ou la portion fo-
lide devient rouge-écarlatè lorfqu’on le met en
contaét avec le gaz oxygène, 8c rouge-pourpre
quand 011 le met dans du gaz acide carbonique.
LYMPHE DE COTUNNI. Voye^ C o t u g n o .
L YR E , f. f . , lyra, corpus pfalloides. Voyez
C e r v e a u , E n c é p h a l e & P s a l l o ï d e .