
SINUS O CCIPITAUX. Voyti D u r e - m è r e & i
S inu s d e l a d u r e -m è r e .
SINUS PERPENDICULAIRE. Voye\ S i n u s ]
DROIT.
S IN U S Ç É T R E U X . Voye^ D u r e -m è r e &
S in u s d e l a d u r e - m è r e .
SINUS POLYMORPHE. Voye^ S in u s c a v e r n
e u x .
SINUS PULMONAIRE , ßnus pulmonalis. On
a ainfi appelé parfois l’oreillette droite du coeur.
Voye^ C o e u r .
SINUS TRANSVERSES. D u r e -m ère
8c S in u s d e l a d u r e -m è r e .
SINUS TRIANGULAIRE. V fm S in u s lo n g
i t u d in a l SUPÉRIEUR.
SINUS UTÉRINS, ßnus uteri. On a donné ce
nom à des cavités que forment les veines utérines
dans l’épaifleur des parois de la matrice.
Ces finus, allez peu marqués dans l’état de vacuité
de l’ utérus , acquièrent des dimenfions
énormes pendant lageftation, de telle forte qu’ils
pëuvent alors , pour la plupart, recevoir l’extrémité
du doigt. Quelques auteurs avoient penfé que
ces finus formoient des réfervoirs où les artères
utérines apportoient & dépofoient le fang pendant
le cours de la révolution menftruelle, 8c d’où
il étoit exprimé chaque mois. On fait maintenant
que l’évacuation menftruelle n’ eft qu’une exhalation
fanguine qui fe -fait par les artères capillaires
qui s’ouvrent a la face interne de la matrice.-
SINUS DES VAISSEAUX SÉMINIFÈRES
ou CORPS D'HYGHMOR. Voye^ T e s t i c u l e ,
SINUS DE LA VEINE PORTE. V e in e
PORTE ( l ) .
SINUS DES VEINES CAVES. On a ainfi appelé
quelquefois l’oreillette droite du coeur. Voy.
C o e u r .
SINUS DES VEINES PULMONAIRES. Quelques
auteurs ont donné ce nom à. l’oreillette
gauche du coeur. V-oye^ C o e u r .
SINUS VERTÉBRAUX. Dans toute la longueur
du canal vertébral, depuis le trou occipital
jufqu’ à la fin du facrum , derrière les corps des
vertèbres , devant la dure-mère 8c fur les côtés
du ligament vertébral commun poftérieur, régnent
deux grands conduits veineux tout-à-fait diffe* 1Il
rens des finus de la dure-mère, & nommés S//2W|
vertébraux.
Au niveau des trous condyliens antérieurs, ces I
finus communiquent chacun par un rameau avec I
«la veine jugulaire interne corrèfpondante, fansl
avoir aucune efpèce de rapport avec les finus de I
la dure-mère. Leur calibre eft toujours en raifon II
inverfe du développement plus ou moins grand du I
ligament vertébral poftérieur ; ainfi, au cou, où I
il eft large, ils font étroits, 8c au dos ils aug-1
mentent de capacité parce qu’ il fe rétrécir. Ils II
font en général plus développés fur le corps I
même des vertèbres qu’ au niveau de leurs fibro- ]
cartilages, ce qui eft furtout fenfible dansdaré-l
gion lombaire , où ils préfentent des étrangle-1
mens fucceflifs très-prononcés.
Confidérés dans leur intérieur, ces finus ont Ifl
même difpofition que ceux de la dure-mère, c’eft.Jj
à-dire, qu’ils font traverfés en divers fens pari
des brides mêmbraneufes irrégulièrement diftri*|
buées.
Par leur côté interne, ils communiquent II
entr’eux, à l’aide de prolongemens qui forment 1
de véritables Sinus tranfverfes, qui occupent conf-1
tamme.nt le milieu du corps de chaque vertèbre,!
en pafiant fous le ligament vertébral poftérieur,!
& qui reçoivent, par leur partie moyenne&enl
avant, les veines qui font nées dans le tiftii fpon*!
gieux des vertèbres.
Parleur côté externe, les finus vertébraux!
communiquent avec les branches poftériéures des!
veines vertébrales, intercoftales 8c lombaires,!
dans l’intervalle des apophyfes tranfverfes.
Par leur côtépoftérieur , ils reçoivent les veines!
très-multipliées 8c très-déliées qui rampent fur la!
dure-mère qui enveloppe la moelle vertébrale. !
Dans le- canal facré » les finus vertébraux di-fl
u'inuent beaucoup de volume & changent d’af'll
peél. Ce ne font plus que deux veines cylin-B
driques aflez grofîès, plongées dans un tifliil
cellulaire graifleux > & nullement adhérentes aux!
parties ofîeufës. Leur extrémité inférieure eft uni
rameau tres-fin 8c perdu dans la grailfe.En dehors,!
elles ont des anàltomofes avec les veines facréesl
latérales ; en dedans, elles s’envoient des rameaux^
tranfverfaux de communication.
SIPHAC. Ce mot barbare a été généralement!
employé pour défigner le péritoine parles auteurs!
de la feéfe des arabiftes.
SOIE , f. f . , Jeta. On appelle Soies les pôi^l
durs & roides qui croulent fur le corps de certains!
quadrupèdes.
Les fangliers 8£ les cochons font en tièrem ent!
couverts de ces poils, qui chez les chats ne!
matière que filent certaines chenilles 8e araignées..
|
SÔLAIRE, ndj. }folaris; qui eft: difpofé en
rayonnant.
Les anatomiftes ont donné le nom de plexus
foiaire à un aftemblage de ganglions & de filamens.
.nerveux entrelacés dans une foule de directions
. §§ anallomofés les uns avec les autres un grand
nombre de fois, au-devant de la colonne vertébrale.,
de l ’aorte, des piliers du diaphragme.
Ce plexus a une forme, une'difpofition des plus
irrégulières. Les ganglions & les filamens qui le
■ .compofènt font mous & rougeâtres. II émane
principalement des ganglions femi-lunaires, mais
.il eft fortifié par des rameaux des nerfs pneumo-
gaftiiques.
Il paroit efientiellement deftiné à l'aorte &
fournit à chacune des fes branches autant de
plexus fecondaires, qui font les '
Plexus Jolis-diaphragmatiques.
— coeliaque.
— — coronaire Jiomachique.
— ■— hépatique.
------Jplé nique.
—— méfentérique fupéneur.
•—— -----—-—0 inférieur.
—— émulgens ou rénaux.
----- - fpermatiques.
Voye\ ces différens mots, ainfi que G an g l io n s
semi- lu n a ir e s ( i ) , S p l a n c h n iq u e & T risi*l a n -
CHNÏQUÊ-
SOLÉAIRE, zdj.yfoleus ; qui a quelque ref-
femblance de forme avec une femelle de foulier.
Les anatomiftes ont improprement appelé mufde
JoUaire une des portions du mufcle triceps de la
jambe. K o y e j T r ic e p s de l a j a m b e .
SOLIDES-ANIMAUX, partes folid& copporis
animalis. Les anatomiftes ont ainfi appelé les
parties qui, dans le corps des animaux, ont des
molécules intégrantes unies par une force de
cohéfion allez grande pour oppofer à leur fépa-
ration une réfiftance notable.
Les os, les cartilages , les tendons , lesmufcles,
les ligamens, les artères, lés veines, les nerfs,
les membranes , la peau, les poils, & c ., font des
fôlides animaux.
SOM ATOLOG1E , f. f . , fomatologia. Ce mot,
qui dérive du grec <rup* (corps) & Acyos(difeours
fur), vaut autant que Traité du corps humain.
SOMMEIL , f. m- }fomnus. Les phyfiologiftes
ont, avec’le vulgaire, défîgné par ce mot le repos
(*) Page 345.
$yfi. Anal. Tome I,
des organes des fens 8c des mouvemens volontaires;
l’interruption momentanée des relations
que les animaux entretiennent avec les objets
extérieurs dans leur état habituel.
SOURCIL , f. m.y fu p e r c ilium . On appelle/ôwr-
c i l s deux éminences arquées , convexes en haut,
plus ou moins faillantes, plus ou moins larges 8e
épaifies, plus ou moins alongées, fuivant les individus,
& en général plus prononcées chez les vieillards.
Les fourcils font couchés fur l ’arcade four-
cilière de l’os frontal, qui en forme la bafe au-
defiiis des paupières, depuis les côtés de la racine
du nez jufqu’aux tempes. Leur extrémité interne
ou tê te eft plus faillante que l’externe, qu'011 en
nomme la q u e u e , 8c qui eft grêle 8e alongee. Ils
font féparés l’un de l’autre par un intervalle plus
ou moins grand dans la plupart des fujets; mais
fouvent aufîi ils font joints 8e confondus au-deflus
de la racine du nez.
Les fourcils font recouverts de poils courts 8e
roides, obliquement dirigés de dedans en dehors,
beaucoup plus nombreux dans 1«. premier que
dans le fécond fens, ordinairement de^la teinte
des cheveux , 8c communément plus épais chez
les bruns que chez les blonds. La portion de
peau dans laquelle viennent.s’implanter les bulbes
de ces poils eft affez épaiffe & appliquée fur une
couche de tifiii cellulaire graiffeux , qui repofe
elle-même fur quelques fibres desmufcles orbicu-
laires des paupières & frontal, au-defîous def-
quels on rencontre le mufcle fourcilier.
Les nerfs des fourcils leur font donnés par les
nerfs frontal interne & frontal externe, 8c par un
filet des rameaux temporaux du nerf facial. Leurs
artères proviennent de l’ ophthalmiqùe 8c de la
temporale , & leurs veines vont fe rendre dans
les troncs veineux correfpondans.
SOURCILIER, è r e , ad j., fupercUiaris y qui
a rapport aux fourcils.
Les anatomiftes ont donné cette épithète à un
certain nombre d’organes. -
i ° . A r cad e s s o u r c il iè r e s , arcus fuperciliares.
Les arcades fourcilières font deux apophyfes peu
faillantes, etendues en longueur au-deilus du
bord (upéneur des orbites, qu’elles fuive.nt parallèlement
fur la face antérieure de Los frontal.
Elles font féparées l'une de l’autre par la boffe
natale. Les mufcles fourciliers, auxquels elles
donnent attache, les recouvrent. K o y e i C o r o n a l
8c F r o n t a l .
■ 1°. A r t e r e s o u r c il iè r e , a r ter ia fu p e r c i l ia r is .
On donne ce nom à une des branches fi nom-
breufes de l’artère ophthalmique. ||oye[ Oph~
th a lm iq .u e ( 1 ) & S us -o r b it a ir e .
(1) Page 52^
O o o o