queftion , & qui manque quelquefois fur l’un des
os.
Le bord fupérieur eft denticulé, court, incliné en
arrière, épais, uni à l'échancrure nafale du co-
ronal.
Le bord inférieur eft plus long, mince, tranchant,
oblique en arrière & en bas; il fe joint au cartilage
latéral du nez , & il préfente dans fon milieu
une échancrure étroite pour le paflage du nerf
nafolombaire. ’
Le bord externe , très-long , inégal, taillé en
bifeau , fupporte l'apophyfe montante de 1 os
maxillaire , & eft Couvent garni en bas de deux ou
trois petites fiillies en forme de dents, qui lont
reçues dans des trous pratiqués fur cette apophyLfee
- bord intente3 l,a rge en ,h aut, ,é troi. t en tbas,
s'articule avec l’os du côté oppofé, en formant
avec lui en arrière une crête dans laquelle eft pratiquée
une rainure pour recevoir l’extrémité antérieure
de la lame perpendiculaire de l’ethmoide &
l’épine nafale du frontal.
Les os du nez préfentent du tiflii celluleux
dans prefque toute.leur étendue, mais furtout
à leurs bords fupérieur & interne. Ils fe développent
par un feul point d'oflification. Nous avons
fait connoître les os avec le 1 quels ils s'articulent.
Voye\ Nez.
NASO-LOBAIRE. M. Chaufller a donné le
nom de nerf nafo-lobaire à l’un des filets du rameau
nafal interne fourni par le nerf nafal de l’ophthal-
mique de Willis. Voye[ Nasal.
N A SO -O C U L A IR E . Quelques auteurs ont
donné le nom de nerfnafo-oculairezu nerf nafal de
l'ophthalmique de Willis. Voye\ N a s a l .
NASO-PALATIN, iNE ,adj., nafo~palatinus,*
qui appartient au nez 6c au palais tout à la fois.
Ce mot eft employé quelquefois dans les livres
des anatomiftes.
1 °. Nerf n à s o - p a l p é b r a l , V?y. N a s a l (nerf) I
NASO-SOURCILIER. On a donné le nom de
mufcle nafofourcilier, mufculus nafofuperciliari}
au mufcle fourcilier. Voye{ S o u r c i l i e r . 1 j
NATATION, f. f ., natatio ; adtion de nager
ou de fe mouvoir fur l'eau. La natation eft un
des aéles de la grande fonfrion appelée kaJ
motion.
NATES. On défîgne fou vent par ce mot latin
6c même dans les livres français, anglais & allemands
, les tubercules quadrijumeaux fupériems,
Voyez E n c é p h a l e , T u b e r c u l e .
NAUTIQUE. Quelques auteurs ont appelé
mufcle nautique 3 mufculus nauticus celui que l'on
nomme plus généralement jambier poftérieur. Voy.l
J a m b i e r .
NAVICULAIRE, ad j., navicularis; qui a quelque
reffemblance avec une petite barque, avec
une nacelle.
i®. F o s s e n a v i c u l a i r e . On a donné ce nom,!
A. à un petit enfoncement qui fe trouve placé entre
l’entrée du vagin & la commiffure poftérieuredes
grandes lèvres ou la fourchette ; B. à une dilatation
allez prononcée que préfente le canal de l’urèthre
chez l’homme, vers la bafe du gland > C. à l’enfoncement
fuperficiel qui fépare les deux racines
de l’hélix. Voye[ A u r i c u l e , U r è t h r e , V ulve.
2 ° . Os n a v i c u l a i r e . Voye\ S c a p h o ïd e .
NAVIFORME. Voye\ S c a p h o ï d e .
NEOGALA, f. f ., ncogala. D’après le grec
ttos (nouveau) & y «A* (lait) , les accoucheurs
donnoient anciennement ce nom au lait que les,
mamelles fécrètent immédiatement après le co-i
loltrum.
I®. G a n g l io n n a s o - p a l a t i n . Voye\ G a n g l io n
NASO-PALATIN ( l ) , FOSSES NASALES $C O L F A C T IO N .
2°. N e r f n a s o - p a l a t i n . On donne ce nom à
un des filets fphéno-palàtins fournis par le ganglion
de Meckel, à l’occafion duquel nous l'avons
décrit (2). Voye\ aulfi G a n g l i o n n a s o -p a l a t i n ,
F o s s e s n a s a l e s & O l f a c t i o n ,
NASO-PALPÉBRAL, a l e , adje é t, nafo-palpe-
brûlis ; qui appartient tout à la fois au nez 6c aux
paupières.
1° . M u s c l e n a s o - p a l p é b r a l . Voyt\ O r b i c u - ;
LAIRE DES PAUPIERES ( m u f c l e ) .
(.) Page 344.
W H *
NEPHROGRAPHIE, f. f., nephrographk. Cel
mot vient du grec (rein) & yp nfs7i (décrire).!
Il équivaut à : Defçription anatomique des reins.
NÉPHROLOGIE, f. f . , nephrologia. Ce mot
eft également tiré du grec. Il dérive de
(rein) & de toy*s ( difcours fu r ), & vaut autant
que : Traité des reins.
NÉPHROTOMIE, f. f . , nephrotomia. Ce mot,
tiré du grec »eç>p«* (rein) 6c Ttpmv (couptf)»
lignifie : Dijfeâion des reins.
r NERF ; f. m. , nervus. On appelle nerfs les°r'|
ganes conduéteurs du fentiment & du ibouÿh
ment. • - • • • - • • ? •- j ; - ‘ > ii‘nJ
I Les uns dépendent manifeftemeenntc édpuha lPiqueeH
ler.céphalique : ils tranfmettent les fenfations & les
■ volition's. | , . , I
I Ces n e r f s e n c e p h a l i q u e s font des cordons
■ blancs, cylindriques le plus fouvent, communi-
louant le plus fouvent aufli les uns avec les autres
Bans divers points de leur trajet, nailfant fymétri-
Iquement K par paires, du cerveau & de la moelle
■Vertébrale, & formés d’un nombre plus ou moins
iconlidérable de filets entrelacés & unis entr’eux
■ par du tiffu cellulaire.
I Leur direétion varie : ils font parallèles, perpendiculaires
ou inclinés à l’axe du corps ; mais, quelle
iquefoit cette direction, ils vont prefque toujours
■ en ligne droite, au lieu d’être tortueux comme la
■ plupart des artères. En s’éloignant du lieu de leur
■ origine, les nerfs encéphaliques fe diyifént en
■ branches & en rameaux qui fe terminent par des
plets, lefquels dégénèrent encore en fibrilles
■ très-fines. La féparation des branches & des ra-
■meaux a lieu fuivant des angles plus ou moins
■ aigus par rapport au tronc, 6c eft indiquée longtemps
d’avance par un fillon qui réfulte d’une
■ fimplejuxta-pofition de la branche contre le tronc,
■ particularité qu’on n'obferve point dans les divisons
des vaiffeaux.
En général, les troncs nerveux parcourent les
■ grands interftices cellulaires des membres & du
■ tronc ; le plus ordinairement ils font cylindriques ;
mais quelquefois aufli ils font aplatis, comme on
Ile remarque pour le nerf iciatique. Leur longueur
■ varie beaucoup ; mais elle eft plus considérable
■ dans les membres qu’au tronc & à la tête.1 Ils peu-
wentêtre ifolés dans leur trajet, ou accompagnés
par de s vaiffeaux fanguins.
11 faut remarquer aufli que la fomme des dia-
Imètres réunis des divers rameaux d’un même
■ nerf l’emporte de beaucoup fur le diamètre de fon
■ tronc principal ; en forte qu'on peut dire que
■ tout nerf repréfente un cône dont la bafe eft à la
■ périphérie du corps ou des organes, & Je fommet
pu cerveau ou à la moelle de l’épine.
Les filets qui terminent les rameaux des nerfs
I (biffent en fe continuant avec d’durres fil.ts ner-
Iveux, ou en fe perdant dans le tifiu des organes,
■ fans que, jufqu’à préfent, on puifle au jufte
■ dire de quelle manière. On nomme anafiomofe
lia communication ou la continuation des filets
■ nerveux les uns avec' les autres; 6c il faut bien
■ diftinguer ce mode de jonétion de celui par fimple
ïjuxta-pofition qui s'obferve quelquefois. Lès anaf-
Itomofes nerveufes peuvent avoir lieu de quatre
■manières différentes : i° . par deux branches qui
1 appartiennent à des nerfs différens, comme cela fe
■ remarque entre le nerf hypogloffe & les nerfs;
■ cervicaux ; 2°. par des branches d’un même nerf,
■ par exemple, celles du nerf trifacial ou du nerf
■ facialj j°. par des branches réunies fur la ligne
■médiane du corps 6c venant féparévnent de chaque
■ coté, ainfi qu’on le peut voir dans les nerfs fuper-
fyjt, Anaf. Tome
ficiels du cou & de la face. Ces trois premiers
modes d’anaftomofes font dus à 1 union des filets
d’un même fyllème nerveux; mais, 4°- par le
quatrième on voit des filets du fyftème encéphalique
fe joindre à dés filets du fyftème des ganglions.
Si deux ou plufieurs nerfs différens s’approchent;
fi leurs divers rameaux fè confondent par un
grand nombre d’anaftomofes , ou même de juxta-
pofitions , de manière à ce qu’il en rélulte une Foi te
de réfeau plus ou moins complexe 6c à mailles pu*s
ou moins lâches, on donne à cet entrelacemenc
le nom de Plexus. Les différentes branches nerveufes
qui fe font épanouies pour former un piexus
fe réunifient enfuire de nouveau, & donnent
naiflance à des troncs qui fuivent leur trajet a a
manière accoutumée : on en a des exemples lurtouc
bien marqués pour lesîieifs des membres.
Tout nerf encéphalique eft formé d’un plus ou
moins grand nombre de cordons juxta-pofes, lei-
quels font également la réunion de plufieurs
de la même nature : le nombre de ces filets elt
toujours très-confidérable, 6c fouvent meme y
avec les inftrumens d’optiquè, on né peut venir a
bout de le déterminer ; mais.à l’aide des reattifs ,
des acides & des alkalis, on met, pour ainfi dire,
à découvert la ftruéture des nerfs telle«que nous
allons l’indiquer tout à l’heure. Au relie, tous ces
cordons, ainfi que leurs fibres, font joints par
du tiflu cellulaire; en les ifolant on s’aperçoit
qu’ils s'envoient les uns aux autres de frequer.s
rameaux, de manière a former une efpèce de
plexus dans l’épaiflèur même du nerf , ce qui fait
qu’après un certain trajet, les fiiets qui compofent
les cordons ne font plus les mêmes qu’au commencement
du nerf.
La difpofition des cordons nerveux offre de
nombreufes variétés Rarement leur grufleur
eft-elle la même dans des nerfs différens ; elle n eft
point non plus en proportion avec le volume du
nerf ; ceux du neff feiatique font plus déliés , par
exemple , que ceux des nerfs radial ou cubital ;
quelquefois aufli un nerf n’eft forme que d un
feul cordon , divilé par beaucoup de filions : tel
eft le n e r f pneumo-gailrique; le même nerf réunit
quelquefois de gros & de petits cordons ; d autres
fois ils font tous égaux x comme dans le nerf
feiatique, Sec.
Tout nerf encéphalique eft enveloppé par une
membrane extérieure qui forme, pour chacun clé
fes filets, un véritable canal dans lequel eft contenue
une matière blanche , médullaire. Cette
membrane eft le névrilemme j ceile 'qui entoure les
nerfs vertébraux (b continue manifeltement avec la
membrane propre de la moellë ; de même aufli
celle qui enveloppe les nerfs au niveau de la protubérance
cérébrale paroît s’identifier avec la pie-
mère, qui tapifle c«ètte portion de l’encéphale.
Le nerf olfa&if eft dépourvu de névrilemme > le
O O Q