
Mufcle hyo-chondro-gloffe. Voyez H yo-glosse.
R YO -É P IG LO T T IQ U E , ad j., hyo-epiglot-
//cttjyqui appartient à l’ os hyoïde & à l’épiglotte.
On a , dans quelques ouvrages, donné le nom de
Ligan-em hyo-épi g Ionique , à un trouflfeau de tiffu
cellulaire fibreux & condenfé , qui s’étend de la
partie poftérieure du corps de l'os hyoïde à la
bafe de l’épiglotte. Voye[ Larynx.
HYO-GLOSSEj adj,, hyo-glojfus; qui appartient
à l’os hyoïde & à la langue.
On a appelé Mufcle hyo-glojfe \ mufculus kyo-
glojfits, un mufcle mince, large, quadrilatère,
& placé à la partie fupérieure & antérieure du cou.
Ses infertions à trois points différens de l'oshyoïde
ont permis de la partager en trois portions : l’une
(M. cerato-glojfus^ Albin.) s’ attache par de courtes
fib res aponévrotiques à la face fupérieure de la
grande corne de l’ os hyoïde; elle monte, enferé-
tréciffant& un peu obliquement d’arrière en avant,
vers la partie inférieure & latérale de la langue',
où elle fe continue avec une portion des fibres
du mufcle ftylo-gloffe; la fécondé (AL bafio-glojfus,
A lbin.) , moins large, mais plus épaiffe, recouvrant
un peu fupérieurement la précédente, & fé-
parée d’elle inférieurement par l ’artère linguale ,
naît delà partie fupérieure de la face antérieure du
corps de l’os hyoïde & monte un peu obliquement
d’avant en arrière ; la troifième enfin (M . chondro-
glojfus , A lbin. ) , provient de la petite corne du
même os, ainfi que du cartilage placé entre
le corps & la grande corne, & monte fur les côtés
de la racine de la langue, où elle fe confond avec
les mufcles lingual & génio-gloffe.
La face externe de ce mufcle eft couverte fupérieurement
par le mufcle ftylo-gloffe auquel elle eft
unie : un peu plus bas , par le mufcle mylo-hyoï-
dien , le nerf grand hypogloffe & la glande fous-
maxillaire ; plus bas encore, par les mufcles gé-
nio-hyoïdien, ftylo-hyoïdien & digaftrique. \Jinterne
eft en rapport avec les mufcles conftriéteur
moyen du pharynx & génio-gloffe, l’artère linguale,
& le nerf gloffo-pharyngien.
Ce mufcle abaiffe la bafe de la langue, ou élève
l’os hyoïde lorfque celle-ci eft fixée. S’il n’agit
que d’ un côté feulement, il incline la langue vers
lui.
HYO-GLOSSIEN, enne, ad j., kyo-glojjlanus.
M. Chauflîer donne au nerf grand hypogloffe le
nom de Nerf kyo-giojfien. Voyez Hypoglosse.
HYO - GLOSSO - B ASI - PHARYNGIEN. Feu
Dumas a appelé Mufcle hyo-glojfo-bafi-pkaryngien
le mufcle conftriéteur moyen du pharynx. Koyeç
Constricteur.
HYOÏDE ou Os h y o ï d e , ojfa lingualia , kypfi-
liïde>3 hyoïdes. D’après les mots grecs T ( upfilon )
& ufos (femblable à ) , on a défigné fous les non»
À*hyoïde ou d’oi hyoïde , un arceau ofièuxextr' '
mement mobile, d’ une forme parabolique, ç0n'
vexe en devant, fulpendu horizontalement dans
l’ épaiffeur des parties molles du cou , entre la baf
de la langue & le larynx,féparé entièrement durefte
du fquelette, & compofé de cinq ollelets diftinflj
fufceptibles de fe mouvoir les uns fur les autres, &
unis par des ligamens.
La pièce qui occupe le centre de l’arceau eft
appelée le Corps de Cos i c’ eft la plus Confidérable
& la plus large ; elle eft aplatie d’avant en arriérera
forme eft quadrilatère ; fa face antérieure eft inégale
& convexe au milieu; une ligne horizontale
Taillante, peu marquée fur les parties latérales la
partage en deux portions, qui elles-mêmes font
chacune divifées en deux petites folfettes par une
crête qui coupe cette ligne à angle droit; cette
face donne attache, de bas en haut, aux muf.
clés digaftriques | ftyio-hyoïdiens, mylo-hyoï-
diens, génio-hyoïdiens & hyo-gloffes. La /a«
pcférieure du corps de l’os'hyoïde eft concave &
liffe ; elle eft remplie par un tiffu cellulaire jau-
natre qui la fépare de l’épiglotte. Son bord 'im
rieur eft plus étendu & plus inégal que le fupé*
rieur; il donne attache, en dehors aux mufcles
fterno-hyoïdiens, onioplat-hyoïdiens & thyro-
hyoïdiens, & au milieu à la membrane thyro-hyoï-
dienne. Le fupérieur fert à l’ inlertion des fibres de
l’hyo-gloffe. Sur chacun des bords latéraux, eft
pratiquée une facette cartilagineufe , légèrement
convexe , qui fe joinc aux pièces latérales.
Les deux pièces latérales, que l’ on connoîtauili
fous le nom de grandes Cornes ou de Branches, font
plus longues, mais beaucoup plus étroites que le
corps. Plus larges & plus fortes en devant qu'en
arrière , elles fe rétrëciffent .au milieu, & fe terminent
poftérieurement par une petite tête arrondie
, recouverte dans l’état frais par une ftibf-
tance cartilagineufe. En avant, elles préfenteni
une faceite qui correfpond à, celle des bords latéraux
du corps de l’os : en haut, elles font bornées
par un bord falciforme, liffe & tranchant,
où s’implantent les mufcles hyo-gloffe & conducteur
moyen du pharynx ; en bas, elles fervent à
l’infertion de la membrane thyro-hyoïdienne ; à
leur face externe, fe fixent les mufcles digaftriques
& thyro-hyoïdiens ; Y interne eft tapiflée parla
membrane muqueufe du pharynx.
Les deux pièces fupérieures ou petites Conts
font courtes, hordéiformes, pyramidales,inclinées
en arrière & en haut, terminées en une pointe
plus ou moins prolongée ;,elles donnent attache,
en bas à quelques fibres du mufcle génio-gloflè,#
en haut au ligament ftylo-hyoïdien.
L’os hyoïde contient beaucoup de tiffu celluleux
dans fon corps; fes branches font bien plus corn-
paétes ; il prend naifïance par cinq centres d’oflifi*
cation, un pour chacune de fes portions. Quelque'
fois , dans un âge avancé, toutes ces portions font
l i jesenune feule pièce. On a vu auffi le ligament
feel] hyoïdien devenu ofteux, permettre à l’apo-
hvle Ityloïde de fe continuer immédiatement
ïv/c les petites cornes de l'os hyoïde. 11 arrive
incore affez Couvent que l’une des branches eft plus
longue ou plus courbée que l'autre.
■ Tel eft l’os hyoïde dans l’efpècé humaine.
|)ans les différentes claffes d’animaux vertébrés ,
1 offre de nombreiifes variétés que nous fignalons
Ihàcune à leur place dans les volumes fuivaris de
|e t Ouvrage.
| HYOÏDIEN, en n e , adj., hyoïdeus ; qui apparient
à l’os hyoïde. On dît, par exemple, la ré-
lion hyoïdienne 3 les mufcles hyoïdiens , &C.
I HYO-PHARYNGIEN , adjeéb, k yo-pharyn g&us.
Iv'alfaiva, Morgagni, Winflôw, Sabatier & quelques
autres ont appelé le conftriéteur moyen du
Eharynx, M u f c le h y o -p h a r y n g ie n .
I HYO-THYROIDIEN. Voye^ T h y r o - h y o ï -
Ki'JiN.
I H YPÉRO-PHARYNGIEN. Voye-{ P h a r y n g o -
■ TAPHYL1N.
K HYPOCHONDRE , fub. m ., hypockondrium.
ib’après le grec v-zro (fous) & x ov^f°s (cartilage),.
In a donné le nom d‘hypochondr'es aux régions
latérales & fupérieüres de l’abdomen, lefquelles
Bout limitées par le bord cartilagineux des côtes
■ fternales, & on les a diftinguées en hypochondre
EiWr&en hypochondre gauche. Voyez A bdomen .
I HYPOCONDRE. }roye\ H y p o c h o n d r e , qui
pft d’une meilleure orthographe.
I HYPOGASTRE, f. m., hypogaftrium. D’après
|egrec w» ( fous) & ( ventre ), on appelle
roypogaftre la région la plus inférieure de l’ab-
Bomen, qu'on di.ftingue en trois autres régions
Becondàires, une moyenne ou pubienne, ôc deux la-
llérales ou inguinales. Voyez A b d o m e n .
■ HYPOGASTRIQUE, adj., kypogafiricus ; qui
appartient -à l’hypogâftre.
B 1 • A rtère hy po gastriq ue ou I lia q u e in -
IfERNE’. On appelle ainfi l’interne des deux branches
par lefquelles fe termine l’artère iliaque
■ nmitive; elle s’enfonce dans l’excavation dubaffin
||iu-devant de la fymphyfe facro-iliaque, tte, Ce
■ rigeant un peu en avant, elle forme une légère
ccuibure dont la convexité eft poftérieure.
■ d’un fort court trajet, elle fe partage
Ifn un très-grand nombre de branches, qui naif-
' ,.ent tantôt féparément, & tantôt par des troncs
C om m u n s , y 0y e ^ I l i a q u e ,
On diftingue ces branches en poftérieures, antérieures
y externes & inférieures.
Les poftérieures font les artères ilio-lombaire,
facrée latérale & fejfère.
Les antérieures font les artères ombilicale y véfî-
cales & obturatrice.
Les internes font les artères hémorrhoïdafe
moyenne , utérine & vaginale.
Les inférieures font les artères ifehiatique & hon-
teufe interne.
M. Chauffier nomme l’artère hypogaftriq.ue,
Artère pelvienne. Voyez Pelvien.
2°. Plexus hypogastrique. On nomme ainfi
un plexus nerveux, formé dans le baffin par plu-
fieurs filets des nerfs véfîcaux, vaginaux, utérins
& hémorrhoïdaux du plexus feiatique, par la
fin des plexus méfentérique inférieur & aortique,
& par un nombre confidérable des filets antérieurs
des ganglions facrés. Il envoie fes ramifications
au redlum, à la veffie , aux véficules. féminales, à
l’utérus; au vagin, à l’anus,^avec lés artères qui
vont s’y diftribuer. En outre, il jette auffi hors du
baffin des filets qui accompagnent les artères à la
partie poftérieure de la cuiffe.
Ce plexus, eft ■ le plexus fous-rpéfent'érique de
Winfloir & le plexus pelvien de M. Chauffier. |
3?. Région hypogastrique- Voye% Hypo-
gastre.
4°. Veine hypogastrique. Vaxez Iliaque interne.
HYPOGLOSSE, adj., hypoglojjhs; qui eft fous,
la,langue.Ce mot vientdugrec »-a-» (fous)&yAfiis-nc
(langue). ^ H Les anatomiftes ont donné le nom àe nerf hypo-
glojfe ou grand hypoglojfe à un nerf cérébral que
les Anciens, ont confidéré comme leur neuvième
paire.
Ce nerf naît par dix ou douze filets très-fins,
devant lefquels paffe l’artère vertébrale , du fillon
qui fépare les éminences pyramidale & olivaire.
Tous ces filets placés fur une même ligne les uns
au-defïus des autres , & commençant chacun par
deux ou trois petites racines , defeendent un peu
en dehors en convergeant. Ils fe réuniffent bientôt
en un feul cordon, quelquefois en deux , communiquent
fréquemment ensemble , & . ferrent du
crâne par le trou condylien antérieur , renfermés
dans un canal de-la dure-mère, récouverts immédiatement
par le névrilemme & enveloppés
dans une gaine de l’arachnoïde.
En quittant le trou condylien, le nerf hypoglofie
eft uni au côté externe du pneumo-gaftrique par
du tiflu cellulaire & quelquefois par un filet
■ fietveux. Il defeend enfuite en avant & devient
plus fuperficiel, placé fur les deux branches
de la carotide primitive, fur le nerf pneumo-gaf-
tvique & fur le ganglion, cervical fupérieur, &