SENSITIF > ivEj adj., fenfitivus ; qui appartient
aux fens & aux fenfations.
SENSORIUM, SENSORIUM COMMUNE.
Beaucoup d'auteurs, même en français, dé-
lignenc par ces mots latins le centre commun des
J en fa lions. Voyez Encéphale.
SENTIMENT, f. m., fenfus. Faculté de fentir.
, SEPTUM , f. m. ,/eptum. Voyez C loison.
SEPTUM DU COEUR , fepium cordis. C ’eft la
cîoifon qui fépare les deux ventricules du coeur.
Voye^ C oeur.
SEPTUM CRURAL , feptum crurale. Voyez
'C loison ou canal crural.
SEPTUM LUCIDUM ou CLOISON TRANSPARENTE.
Voye\ E ncéphale.
SEPTUM MÉDIAN DU CERVEAU. Voye.t
F aulx du cervjeau.
SEPTUM MÉDIAN DU CERVELET. Voye-1
Faulx du cervelet.
S E P T U M N A R IU M . Voyei C loison des
fosses natales.
S E P T U M S T A P H Y L IN . Voyei V oiledu
palais.
SEPTUM TRANSVERSE. Voyel T ente du
cervelet.
S E P T U M T R AN SV E R S U M. Voy. Diaphragme.
SEREUX , euse , adj., ferofus ; qui abonde
ên férofité j qui a rapport ou qui appartient à la
férolité.
1°. Membranes séreuses. Voy. Membrane ( i).
2°. Système séreux. V o y e ^ M embranes séreuses
( l ) & Système lymphhatique (3).
SÉRO - FIBREUX , euse , adj.yfero-fiorofus.
Voyez Membranes séro-fibreuses (4).
SÉROSITÉ, f. f. Voyei Sérum.
SERRES, f. f. pl. On nomme ainfi les.griffes
acérées des oileaux de l’ordre des rapaces.
(») Page 446.
(a) Ibidem.
(3) Page 420.
J4) Page 446.
SERUM, f. m.yferum. On donne.ce nom!
la partie la plus aqueufe des humeurs animales
celle qui eft exhalée par les membranes féreufes
& qui fait partie conftituante du fang , du lait, &c,
Le ferurn fourni par les membranes féreufes eft
tranfparent, jaunâtre, chargé d’ albumine} de
fibrine, de fous-carbonate de fonde, de fou fie
de divers phofphates. La chaleur le coagule en
partie.
Celui du fang eft jaune-verdâtre , fade, coa-j
gulablepar le feu , les acides & l’aikohol* il pré»!
cipite une foule de fels métalliques & Tinfuiiim
de noix de galle. 11 eft putrefcible & très-azoté.
SÉSAMOIDE, adj. } fefamoïdes. Ce mot eft tiré
du grec mto-apy & elSog , & indique une reffem-
blance avec la graine de féfame.
On a appelé Os sésamoïdes, offa fefamoidtaA
de petits os irréguliers, dont l’exiftence & le
nombre ne font point conftans , niais qu’on
trouve, en général, en plus grande quantité
chez l’homme que chez la femme, & qui fe rencontrent
dans quelques articulations des doigts & I
des orteils. Leur forme varie beaucoup \ ils font
compotes de tiflu fpongieux recouvert par une
légère couche de tiflfu. compacte. Ils n'exiftent
point chez les enfans , & ne fe développent
qu’avec l’âge dans les tendons qui entourent l’articulation
à laquelle ils appartiennent.
A la main , on en rencontre ordinairement deux
à la partie antérieure de l’articulation métacarpo-
phalangienne du pouce , quelquefois un ou deux
à l'articulation correfpondante de l’index, un
autre à celle du petit doigt, & un à l'articulation
phalangienne du pouce. On en obferve rarement
aux autres doigts : ce cas s’eft cependant offert à
Morgagni. Les deux premiers du pouce font volumineux
, oblongs, convexes en avant, encroûtes
de cartilage en arrière, & logés dans une rainure
de l'extrémité inférieure des premiers os du métacarpe
: quelquefois l’un des deux eft plus gros.
Ils font enveloppés par les fibres du tendon du |
mufcie court fiéchiflèur 5 celui du long fléchifteur
pafie entr’ eux.
. Au pied, il y en a également trois pour le gros
orteil. Leur forme eft la même que celle des os
féfamoïdes du pouce. On en trouve auflï allez
fouvent un à l’articulation métatarfo-phalangienne
du fécond, & un à celle du cinquième orteil.
On obferve auflï de ces os dans quelques autres
régions du corps. Ain fi , aflfez conitamment, il y
en a un à .la partie pultérieure de chaque coiulyle
du fémur ; chez les vieillards , il s’en rencontre
trës-fouvent un autre fous le cuboïde, dans le
tendon du mufcie long péronier latéral ; enfin,
près de fon inlertion au fcaphoide , le tendon du
mufcie jambier antérieur en contient un aufli-
Riolan a auflï donné le nom d’a* fefamoïdes a j
deux points ofieux que l’ on obferve quelquefois,
l’un au côté externe du canal carotidien de l’os
1
temporal, & l’autre fur le bord du finus caverneux,
du côté de l’artère carotide interne.
SEXE, f. m., fexus. Différence phyfique des
mâles & des femelles dans les êtres organifés.
SEXUEL, elle , adj. \ qui appartient au fexej
qui le caraétérile. .
SIALOLOGIE, f- f . , fialologia. Ce m o t, dérivé
du grec oiuXcT (falive) & ( difeours
fur), vaut autant que : Traité de la falive.
SIGMATOÏDE. Voyei Sigmoïde, qui eft plus
ufité.
SIGMOIDAL, a l e , adj. Voye% également Sigmoïde.
SIGMOÏDE, ad j., figmoïdes. D’après le nom
de la lettre grecque S repréfentée par fon ancien
figne C , on a appliqué cette épithète à plufieurs
parties auxquelles on a cru trouver de la reflèm-
tlance avec cette lettre.
ip. C avités ou Fosses sigmoïdes. Voye[ Cuj
BITUSr '
2°. V a lvu lés, sigmoïdes ou sem i- lunaires.
On appelle ainfi trois replis valvulaires qui gar-
! hiflent l’artère pulmonaire & l’aorte, immédiatement
au-Ueffiis de leur ouverture de communication
avec les ventricules du coeur. Ces valvules
l 'ont la forme d’un croiflant quand elles font appliquées
contre les parois du vaifleau , mais pendant
leur abaiffement elles reflemblent affez bien
à ces paniers dans lefquels on fait couver les pigeons,..
Adhérentes à l’artère par leur bord convexe
& inférieur, elles préftntent en haut un bord
libre:, horizontal & droit. Elles fe touchent par
| leurs extrémités , & l'ont minces & demi-tranfpa-
| rentes} elles préfentent des efpèces de foupapes
.qui s'élèvent pour laifier pafier le fang des deux
Ventricules dans les artères aorte &: pulmonaire,
& s’abaiffent pour s’oppofer au reflux de ce li-
q.uide dans les cavités au coeur.
. S IL L O N , f. m ,, fulcus. Les anatomiftes ont
! donné ce nom à des rainures qui font creufées à
la furface de certains os & de quelques autres
organes, quand cesTalnures font deftinées à loger
\ des artères.
SILLONNÉ, é e , adj.yfulcatus; qui eft couvert
de filions. La face interne du pariétal ett fil-
i lonnée.
S IN C IP IT A L , ale , adj., fiiicipiia/is,* qui a
apport au finciput. On dit, par exemple, la rc-
gion fincipitale.
À SINCIPUT, f. m., finciput. Voyez B r ig Mi &
V ERTEX.
SINUS, f. m ., finus. On défigne rar ce nom
toute cavité anfraâueufe donc- l'intérieur eft plus
évafé que l’entrée.
SINUS CAVERNEUX , finus cavernofi. Voyez
D ure-mère & Sinus de la dure-mere.
SINUS CHOROiDIEN. Voye{ Sinus droit.
SINUS CIRCULAIRE ou CORONAIRE DE
LA DURE-MÈRE. Voye\ D ure-mère & Sinus
DE LA DURE-MÈRE.
SINUS CORONAIRE DU COEUR. M. Portai
donne ce nom à la veine coronaire qui vient s’ouvrir
à la partie inférieure de poftérieure de l’ oceil-
lette droite du coeur. Voy. C oeur & C oronaire.
SINUS DROIT. Voy ci D ure-mèré Sc Sinus
DE LA DURE-MÈRE.
SINUS DROIT DU COE U R , finus dexter
cordis. On a parfois ainfi appelé l’oreillette droite
du coeur. Voyei Coeur.
SINUS FALCIFORMES , finus falciformes„
Vo yez Sinus longitudinaux inférieur & supérieur.
' ^ '
S IN U S F R O N T A U X . Voyei C oronal &
Frontal.
SINUS LATÉRAUX. Voyej Dure-mère &
Sinus de la dure-mère.
SINUS DE LA DURE-MÈRE. On nomme
ainfi des canaux veineux plus ou moins confidé-
rables, qui parcourent la dure-mère dans plufieurs
points de fon étendue..
Ces conduits de dimenfions variables , difpofés
d’ une manière fymétrique . & régulière, ont des
parois formées en dehors par la dure mère &
tapiffées en dedans par une membrane lifte &
polie, d’un afpeét féreux, & qu’on rencontre
dans l’ intérieur de toutes les veines. Continuellement
tendus dans tous les points, ils ne peuvent
ni changer de place ni fe contracter fur eux-
mêmes- Leur cavité offre dè diftance en diftance
des brides qui pafient irrégulièrement d’une paroi
à l’autre, & que conllituent le plus fouvent des
1 faifceaax fibreux de la dure-mère. C e lt dans les
finus que viennent le décharger toute* les veines
de cette membrane & toutes celles du cerveau.
Nous allons les décrire fuccellïvement.
i°. Confluent des finus ou Torcular Herophili. I C ’eft une cavité lifte & polie, de forme irrég».-