
livide. Ses fibres font, pour le plus grand nombre ,
longitudinales > elles s’entre-croifent en arrière
avec le périofte des os des îles ik avec les apo-2 3 4'
névrofes des mufcles, qui font implantées à leur
bord inférieur.
La cavité de cette membrane fîbreufeeft comme
coupée en deux moitiés latérales par une cloifon
médiane incomplète,-qui commence au-devant de
la fymphyfe des pubis , mais ne fe prolonge pas
jufqu’ au gland j dans fon tiers antérieur environ,
elle ne préfente plus que quelques faifceaux fibreux
aplatis, féparés par des intervalles plus ou
moins larges.
Tiffu fpongieux. C e tiffu » qui remplit toute la
cavité de la membrane précédente, femble être
un lacis très-compliqué de vaiffeaux artériels &
veineux, de filamens'nerveux probablement, 8ede
petites lames fibreufes qui forment, en s’entre-croi-
îant, une multitude de cellules qui communiquent
^toutes les unes avec les autres, 8e dans lefquelles
on rencontre conftamment # une plus ou moins
grande quantité de fan g. Une injeétion faite par
l’artère caverneufe pénètre dans ces cellules} 8e li
l’on diftend celles-ci avec de l’ air, cet air paffe
-dans la veine caverneufe, en forte qu’on peut,
jufqu’ à un certain p oint, les confidérer comme
intermédiaires aux artères 8e aux veines. Les filamens
qui entrent dans la compofition de ce tiffu
font continus d’ üiîê manière très-évidente avec
l ’écorce fibre ufe.
Les artères du corps caverneux proviennent de
la branche fupérieure de la honteufe interne , 8e
occupent le centre de chacune defes moitiés latérales}
elles ont entr’ elles de fréquentes anafto-
mofes, 8e communiquent avec les artères du
gland 8e de l’ urèthre. Ses veines fuivent le même
trajet que les artères} mais leur Volume eft beaucoup
plus confidérable. On n’a point encore pour-
fuivi de nerfs d’ iine manière fpeciale dans le tiffu
fpongieux de cet organe.
3°. S inus caverneux de la dure-mère. Foye%
13ure-mere 8e S in us,
C A V IT E , f. f . , cavitas. Ôn appelle ainfi les
creux qui exiftent dans l’ intérieur du corps des
animaux.
La plupart de ces cavités font remplies par des
folides 8c., par conféquent, n-exiftent pas réellement.
C ’eft ce qui arrive au crâne, aux orbites 8e
à l’abdomen, en particulier.
'D’autres fois un liquide coule fans interruption
dans certaines d’entr’elles. Les cavités des vâif-
.feaux font dans ce cas. ,
.11 en eft dont les parois, tapiflees par une
ifiertibrane muqueufe, fe touchent quelquefois
mais fou vent auffi font écartées par diverfes fub['
tances étrangères La cavité des inteftins, celle des
bronches , peuvent être citées comme exemples,
Les cavités des membranes fére.ufes ont des pJ
rois habituellement contiguës, mais qui peiiveni
contenir, dans certaines circonftances, un fluide
plus ou moins abondant.
Les finus des foffes nafales font des cavités quel
l’ air emplit fans celfe.
1°. C a v it é abdominale. Foye^ A bdomen.
2°. C a v it é ancyroïde. Foyer A ncyroïde.
3°. C a v it é cotyloïde. Foyer C otyloïdeJ;
C o X A L . •
4P. C a vit é cranienne. FoyeçC rané.
j°. C a v it é d igitale du cerveau. Foye{ A».
cyroïde , C erveau & E ncéphale,
6°. C avité glénoïde. Foye[ G lénoïde , Omoplate
8c T emporal.
7 ° . C a v it é g u t t u r a l e . Foye[ Pharynx.
8°. C a v it é o rbitair e. Foye[ O r b ite .
5>a. C a v it é p elv ien n e. Foye% Bassin.
io °. C a v it é thoracique. Foye^ Poitrine.
i i °. C a vités a rt icul air es . Foye% A rtiçu]
laire & C avités des osi
12°. C avités de dévelo ppem ent. On donna
ce nom à des cavités qui fe développent aved
l’ âge dans les os. Telles font les cavités médullui\
res & les cellules m$fioidiennés. Tels .font les finus,
i$°. Cavités de glissement. Foye\ C avités
des os.
14 0. C a v it é s , d’ impression, Foye^ C avités
.des os.
iy ° . Cavités' d’ insertion. Foyer C avités
des os. 1
160. C a vités nasales. Foye£ F osses nasales.
I 7 0., C avités médullaires. Vx>ye[ MédîilI
laire 8c Os .
i 8°. C avités de n u t r it io n . Foyeç C avités
DES OS.,
| 190. C a vités des os.. Les os préfentent différentes
efpèces de cavités, dont le tableau fuivant
donnera facilement une jufte idée.
T a b l e j u des Cavités des os.
articulaires, & on les appelle
Cotykêides quand elles font héinifphériques.
Glcnoides , quand elles font larges & peu concaves.
Trochlées , quand elles font creufées en forme de pou-
Les cayités
extérieures des
os font
non articulai•
j F acettes, quand elles font prefque planes.
I A lv é o le s ,' quand elles font coniques.
ƒ Fojfes ou Foffettes , lî l’entrée eft plus large que le.fond.
Sin u s, fi elle elle eft plus étroite.
{Empreintes, quand elles font larges, inégales , peu pro- fondes,
'Rainures, quand elles font étendues en longueur,
de glijjement, nommées auffi C d u l i f e s elles fervent au paftàge des tendons.
à’ imprejjion, que C Sillons , quand elles corrcfpondent à des arcères.
Gouttières., quand elles eorrefpondcnt à des veines.
Echancrures, quand elles, font fuperficiclles , & pratiquées
fur le bord des os. ■
Trous, quand elles traverfent de part en part un os
-peu épais.
Canaux, fi elles parcourent dans l’os un long trajet, ou
fi elles fuwit formées par là fupcrpbficîo'n de plufîeurs
trous.
Fentes ou Scijjures , fi elles font longitudinales & fore
étroites. .
l'organe médullaire des os longs.
iftu. celluleux des -extrémités de ces mêmes os àc des
courts.
iffu compafte.
de réception qui
. font des
èéinfertion , qui
font des
l’on appelle
de tranfmifiion,
qui font dites
i ecr
de nutrition, qui Ç l’orgi
tranfmettent 3 le tifi
des. vaifleaux f os
pour. * le tifl
B Les cavités de nutrition qui tranfmettent des
.vaifleaux à l’organe médullaire font très-pronon-
fe e s , & fe rencontrent toujours fur le corps des
os longs, où elles font dirigées obliquement entre
les fibres du tiffu compa&e j celles qui appartiennent
£u tiffu celluleux font conftamment réunies^ en
Ærand nombre, ce qui les différencie des précé-
jMentes, qui font toujours uniques, au moins chez,
l’homme j elles font également très-apparentes ;
inais celles que l’on remarque fur de tiffu compare
ne font que de véritables pores très-déliés,
j& rendus furtout vifibles par le fang qui en fort
*lans l'état frais.
■ r 20°. C avités de r é c e p t io n . Foye^ C avités
des os.
B - 21 °> C avités de transmission. Foyeç C a v i -
-TÉS DES OS .
B .CEC AL, àle. Foyei C oecal, qui eft beaucoup
'pluS'llflté.
K CECUM. Quelques auteurs, ont ainfi écrit coe-
•cum. Voyez ce dernier mot, feul ufitémaintenant.
I CEINTURE, f. f. cing ulum. On nomme ainfi
-^ulgairemenc la partie du corps fituée au-deffous
,jdes côtes & au-deffus du. baflin.
K C einture blanche de la choroïde. Winflow
# donné ce nom au cercle ciliaire. Foye^ C idiaire,
'C É L IÀQ U È . Foye\ C oeliaque.
CEL LULAIRE, adj. 3 cellularis; qui eft com-
pofé de cellules, qui appartient aux cellules.
i° . C orps ce l lu l a ir e * Foye£ Tissu cellulaire.
2°. M embranes c e llu la ires. On donne ce
nom à certaines membranes que l’on confidère
comme uniquement fonïiées de tiffu cellulaire.
30. Système c e llu la ir e. On donne ce nom à
l ’enfemble de tout le tiffu cellulaire d’un individu.
40. Tissu c e l lu l a ir e , tela cellularis. On appelle
ainfi, à caufe des cellules qu’il contient, celui
de tous les tiffus organiques qui eft le plus généralement
répandu, qui entoure tous les organes
de l’économie, les unit & en même temps les
ifôle les uns des autres , les pénètre de concourt
à leur compofition.
Ce tiffu, qu’il feroit peut-être plus convenable
de nommer tiffu celluleux, & que M. Chauffer
appelle tiffu lumineux :, eft un affemblage de lamelles,
de filamens très-fins, mous » blanchâtres,
extenfibles, entre-erbifés en une foule de fens dif-
férens, laiffant dans leurs intervalles des aréoles,
des vacuoles , des efpèces.de cellules nombreufes,
irrégulières, qui communiquent toutes les unes
avec les autres, 8c qui font le fiége d’une exhalation
féreufe, dont le produit s’amaffe en plus ou