
oblique, en s’anaftomofanr avec la mammaire interne
, les lombaires, & les inter-coftales inferieures.
Voye[ Iliaque.
M. Chauffier nomme cette artère artère circonflexe
de L'ilium.
4° . M uscle circonflexe du palais, mufculus cir-
cumf.exus polati. Quelques auteurs ont ainfi nommé
le mufde périfta, hylin externe ou contourné du
voile du palais. Voye-^ P éristaph.y h n .
j° . N erf circonflexe. On donne fouvent ce
nom à une des branches du plexus brachial que
nous avons décrite fous le nom de nerf axillaire.
Voyez A xillair e & Brachial.
6 °. V eines circonflexes de la cuisse e t du
bras. Elles ‘offrent une difpofition analogue à celle
des artères que nous avons décrites ci-deffus.
C IR CO N V O LU T IO N , fi f . , gyrus. C e mot
qui dérive du latin cjrcumvolvere, a été employé
dans plufieurs circonftances différentes. Ainfï
i° . Les circonvolutions cérébrales font
les faillies arrondies fur leurs bords, flexueufes,
ondulées, qu'on obferve à la furface du cerveau.
Voye[ C erveau & E ncéphale.
2°. Les circonvolutions in test inales font
les courbures , les- contours que forme I'inteftin
grêle replié en tous fens fur lui-même dans l'intérieur
de l’abdomen. Koÿe^ In t e s t in .
C IR CU LA IR E , adj., circulons; qui a la forme,
la figure d'un cercle.
1 ° . C anal circu laire godronné. Voye^ Godronné.
2°. C a rtilag e c ircu la ire. Voye{ C ricoïde.
C IRCULATION, f. f., circulatio. l.esphyfîolo-
giftes défignent, en gênerai,par ce mot, le mouvement
progreii f & déterminé auquel’ font affu-
jeteis, dans les vaiffeaux qui les contiennent, les
divers fluides qui entrent dans la compolition des
corps vivans , comme le chyle, la lymphe, le
U n g , & c . Mais on appelle plus fpéciaiement
circulation le cours que luit le fang dans l'homme
& dans les animaux des piaffes fupérieures.
Ainfi confiderée, la circulation eft une fonction
des plus importantes, par laquelle, chez
I homme en particulier, le fang, parti du ventri
cule gauche du coeur, Te répand dans tout le
corps par les artères, chemine dans le fyfième
capillaire, palfe dans les veines, revient au coeur,
entre dans l'oreillette droite de cet organe, puis
dans le ventricule correfpondant, qui l'envoie à
ion tour dans l’artère pulmonaire pour être dillri-
bué dans les poumons , d’où il fort par les vei
nés pulmonaires pour fe rendre dans l'oreillette &
dans le ventricule gauches, & en partir de nont
veau. Voye\ Artère , Capillaire, C oeur, f-jj.
I matose & V eines.
Tel eft le mouvement entier de la circulation
chez l’animal le plus compliqué, & i l eft facile dé
reconnoître que, dans ce trajet, le fang décrit un
double cercle, l'un dans les poumons, lequel eft
i appelé petite circulation; l'autre dans tout le corps,
de celui-ci eft connu fous le nom de grande cira,
lotion.
Le mouvement auquel ce même fluide eft fou.
mis dans les vaiffeaux capillaires, porte, enfin,le
nom de circulation capillaire.
Le cours du fang, tel que nous venons de l’in*
; diquer, n a été connu des anatomiftes & des mé.
j decins qu'à une epoque affez rapprochée de h
| nôtre. Harvée a, comme nous l’avons dit à notre
I article A natomiste , la gloire d’ en avoir fait U
j découverte, d’en avoir préfenté le premier une
rigoureufe démonftration.
La difpofition anatomique des parties & des
expériences phyfiologiques peuvent, au relie,
j fervir à prouver que les chofes fe paffent ainfi que
nous l'avons indiqué.
Les valvules tricufpides & mitrales qui gar*
1 niffent les orifices auriculo-ventriculaires du coeur,
j les valvules figmoïdes qui font à l’origine de
l'aorte & de l’ artere pulmonaire, ne permettent
le cours du fang que dans la direction décrite.
, D’autre part, fi l’on coupe tranfverfalement
) une artère 6t une veine, on voit par la premièrele
| fang jaillir du bout le plus voifin dh-coeur, tandis
I q u t , par la fécondé, il s’écoule du bout oppole
au coeur.
Si, enfin, on applique une ligature fur ces
j vaiffeaux , on voit l’artère fe gonfler entre la liga-
t re & le coeur, tandis que le contraire a lieu pour
, la vc-ine.
Les caufes qui préfident à cette fonction, qui
en déterminent l’exercice, ne font pas, à beaucoup
près, aufli bien connues que les phénomènes qui
la caractérilent. Les phyfiologiftes ont long temps
& beaucoup difeuté turf action du coeur, des artères
, dés veines, des fyftèmes capillaires, dans
l’accomplifièment de la circulation , ik ce que
l’ on lait de plus clair fur ce.fujet fe rapporte aux
corollaires iuivans, dont l’expérience'a démonté
là vérité.
i° . Les deux oreillettes fe dilatent fimultané*
ment par l’écartement de leurs parois & fe rem-
pliffenc du fang, auquel dans c'ec état elles offrent
un libre accès, & fur lequel elles exercent peut-
être même une aétion d afpiration.
2°.j£n même temps que cette dilatation s ’opère,]
i les deux ventricules fe contractent, par fuite du
refferremen'* de leurs parois, & chaffent, dans
l’aorte tk dans l’ artère pulmonaire, le fang qlil>
par l'effet de l’abâiffement des valvules tricufpides
& mitrales, pendant fon pafïage, hors de l’oreillette,
n’avoit p u , auffitôt fon entrée} pénétré
dans ces vaiffeaux.
H t 0 A cet état des ventricules, fuccède la con -
m o n d e s oreillettes .laquelle J
| ° Coïncide avec la dilatition des ventricules
àii reçoivent le fang chafle par elles,
f 0 pe mouvement par lequel les oreillettes ik
lès ventricules fe diftendent, eft nommé diajiole.
îleur contradion, au contraire , s’appelle.Jyjiv/e.
la diaftole des oreillettes coïncide conftamment
Hec la fyftole des ventricules, & _ réciproque-
* 6 ”. l a diaftole eft toujours plus long-temps à
Jaccomplir que la fyftole.
® Celle-ci eft évidemment aétivej on ne peut pas
ifirmer auffi pofitivemement que la diaftole le
foit. I I I I
® 7°. A chaque contraction des cavités du coeur,
pelles-ci paroiffentfe vider en entier du fang qu'elles
contiennent. Telle eft au moins l’ opinion de
Haller, quoique Weittbrecht, fontana & Spal-
fanzani, aient pénfé-ablolument le contraire,
■ S°. Il paroît impofïible d'eftimer exactement la
quantité de fang qui eft envoyée dans les artères
par le coeur à chaque contraétion de fes cavités,
quoiqu’on l ’évalue affez généralement à deux onces
chez un .homme bien conformé.
H*La quantité de fang que projette le coeur, doit
dépendre en effet de la quantité de fluide qui eft
Verfée dans les cavités de cet organe ik de la force
JVec laquelle celui-ci fe contracte Or, ces deux
conditions font expofées aiix plus grandes va- ,
, iétés.
■ 9". On ne peut non plus précjfer l’efpaçe de
fimps que met à s'accomplir le cevcïe circulatoire,
ni dire à quelle époque une molécule qui s'é,-
çhappe du coeur doit y revenir.
B X e s différences données par les phyfiologiftes
dans cette évaluation font extrêmes, puifqiie,
fuivant les uns, le fang qui part du coeur y revient
eii deux minutes, tandis que, fuivant les autres, il
lui faut vingt heures pour faire ce trajet. Auffi
sjaecorde-t-on affez généralement aujourd’hui à
•jpandonner la folution d’une queftion aufli complexe.,
H t 10®. L'appréciation de la puiffance impulfive
du coeur eft ablolument dans le même cas. Cette
puilfance en eflfet échappe au calcul par les nom-
|reufes variétés qui la caraéiérifent fuivant les
âges, les fexes, les idiofyncrafies, l'état de fanté
9U de maladie, de fommeil ou de veille, &c.
Wmry y a donc rien d'étonnant que Boreili ait
ptimé la force du coeur à i 8c,ogo livres, tandis
| §Ue Keil ne l'a portée qu’à y ou 6 onces.
11°. Le fang circule dans les artères fous l’in-
■ uenee manifefte de la coïitràélion des ventricules*
au‘!1 à chaque contraêtion de ceux-ci on voit les
f .irteres fe dilater & éprouver une légère locomo
■ |°n, par fuite du flot de fang qui eft lancé dans
Hur cavité. ' 1
i • Les artères ont en outre auffi , fur le co
B u an8* une aétion propre Sc vitale, q'ui d l plus.
que de l’ élafticité & moins que de la corrtra&ion.
130. C ’eft par le concours de ces deux caùfes
réunies que le fang eft pouffé jufqu’aux extrémités
des artères & dans les fyftèmes capillaires.
140. Ces fyftèmes font le partage du fang en
deux portions , l’une.qui pâlie dans les veines}
1 autre qui eft mife en oeuvre dans les organes.
iy°. C ’eft alors & a v e c le fecours de cette féconde
portion que s’ opèrent les fécrétio.ns, les
exhalations & la nutrition , que fe dégagé la chaleur
animale très-probablement.
ié°. Enfin, les veines rapportent au centre fa
première portion du fang par un relie de l’ action
du coe u r« des artères , par l’influence des fyftèmes
capillaires, par une forte d'aétion qui leur tft
propre.
17°. La circulation eft d'une haute importance
dans l’économie de l'homme & des animaux des
claffes fupérieures ? c ’e.ft*parTon moyen que les
principes affimilables font diftribués aux organes >
c’eft elle auffi qui préfide à 1 enlèvement des molécules
qui doivent êtie rejetées au dehors. Koy•
A c croissem en t, A ssimilation , N u t r it io n .
i 8 °. La circulation ne s’opère point de U
même manière dans le foetus & dans- l’homme
qui a refpiré. f^oye^ F oetus.
190. La circulation n’exifte point dans les polypes
& les animaux radiaires , chez lefquels le
•produit de l’abforption va immédiatement nourrir
les organes.
2c0. Cette fon&ion préfente des particularités
notables dans chacune des quatre grandes claffes
des anirfiaux . vertébrés , particularités qui' font
expofées à leur place dans le cours des autçes
volumes de notre Syfteme anatomique.
C IR CU LA TO IR E , ad j., circulatoriusy qui a
rapport à la circulation. On dit mouvement circulatoire
, par exemple.
C IR CU LER , v. a . , circulare. On dit du far.g
qui parcourt les vaiffeaux , qu’ il circule.
CIRE DES OREILLES. Voye{ C erumen.
C 1RSOIDE, adj-, cirjoid us ,- qui a l’apparence
des vasices. Quelques auteurs ont appelé les vaif-
feaux fpermatiques, vaiffeaux cirfuïaes , à caufe des
nombreufes inégalités qu’ils préfentent le long de
leur cours. '
Ce mot vient du grec {varice) & u$o%
(figure , apparence).
Il eft fort peu ufité.
C ISE AU , f. m. , fabrile fcalprum , ficilum. On
appelle ainfi un infiniment de fer ou d’ acier, qui
tranche par un de fes bouts & dont l’ autre eft arrondi
ou monté à mèche fur un manche en bois.
Cet infiniment eft très-employé par lesTculp-
. teurs & les mer.uifiers- Les anatomiftes s’en fen-.
vent fouyent dans les préparations qu’ils ont a