
C anal c y st iq u e . Voye-( C y s t iq u e . ,
C anal d éfér en t. Vàye^ D é f ér en t .
C anal d en ta ire. Voyeç D en ta ir e & M axillaire
INFÉRIEUR.
C anal d ig e st if . Vcye\ C anal a l im en ta ir e .
C anal godronné de P e t i t . Voyeç G odronné.
C anal hépatiqu e. Voyeç H é pa t iq u e .
C anal in gu in al . Voye\r In g u in a l .
C anal inflexe de l’ qs tem pora l. M. Chauf-
fier donne ce nom au çanal carotidien. Voyez Car
o t id ien .
C anal interm éd iaire des v en tr icu le s du
cerveau . Voye[ A queduc de S y l v iu s .
C anal in t e s t in a l , dttâhis intefiinalis; portion
du conduit digeftif formée par les inteftins.
Voyet' In t e s t in .
C a n a l médu llaire. Voyez M é d u l l a ir e ,
M oelle & Os,
C anal nasal, Voye\ N asAl .
C anal pan cré at iqu e. Voye\ Pancr éat iq ue.
C anal rachidien, Voye% C olonne v e r t e -
r râ le, R achidien & V e r t é br a l .
C anal sous-orbitair e. Voye\ S ous-orbitair e.
C anal de S téno n. C ’eft le conduit excréteur
de la glande parotide. Voyeç Parot id e.
C anal th oraciqu e. Voyeç T horacique.
C anal v e in eu x , duftus venofus. On nomme
ainfi un vaiffeau à parois minces, qui n’exifte que
chez le foetus, & qui eft fitué dans la partie
poftérieure du fillon horizontal du foie. 11 s'étend
depuis la bifurcation de la veine ombilicale,
jalqu’ à la veine cave inférieure , dans laquelle il
s ouvre au-defïbus du diaphragme, quoique quelquefois
il fe termine auffi dans une des veines fus-
h-ipatiques*
Ce conduit verfe dans cette veine ou dans la
veine cave inférieure une partie du lang qui vient
du pla.centa par la veine ombilicale : après la naif-
fance, il s’oblitère & fe change en un cordon ligamenteux,
ou fibro-celiuleux.
C anal v e r té b r a l . Voyp% C olonne y e r t é *
rraljs & V er t ébr al,
C anal de W arthon. On appelle ainfi le cou*
duit excréteur de la glande fous-maxillairé. -
C anal de W irsung. Voyeç Pancréatique.
C anaux demi- circu laires. Voye% D emi-cir.
cu l a ir e .
C anaux ex cr éteurs . Voye\ E x cr é teu r .
C anaux nouriciers des os. On nomme ainfi les
conduits qui transmettent aux os les vailfeaux def-
tinés aies nourrir.
Ces conduits, pour chaque os, varient beau-,,
coup en nombre, en direction, en dimenfions. Les
os longs, ên particulier, n'en ont qu'un pour leur
corps, tandis que les os courts & lès extrémités
des os longs en font, pour ainfi dire, criblés.
Ces conduits font creufés dans le tiflTu compare
ou rapides par une lame très mince de ce tiffu.
C anaux de n u tr it io n des os. Voyei C anaux
nourriciers.
C anaux salivaires. Voye[ Sa l iv a ir e .
C anaux d e transmission. Bichat & les anato-
miftes defon école appellent ainfi les canaux creu-
fes dans les os, afin de donner pafïage à des vaif-
feaux ou à des nerfs qui vont le diftribuer à des
parties plus ou moins éloignées.
Le canal carotidien & le canal dentaire font des
canaux de tranfmilïion.
Canaux v e in eu x . On a donné ce nom aux
veines du diploë. Voye\ D ip lo ïqu e.
C AN E LÉ , ée . Voye£ C annelé.
C AN IN , in ë , adj., caninus; qui tient du chien.
Les anatomiftes ont donné ce nom à diverfes parties
, quoiqu’elles ne tiennent pas plus du chien
que de tout autre animal.
i ° . Den t s canines, dentes laniarii feu fraEloril.
On appelle ainfi des dents, fituées, au nombre de
quatre, deux à chaque mâchoire, derrière les in-
cifives.
M. Chauflîer les nomme dents cônoides.
Leur couronne eft un vrai cône, très-convexe
antérieurement, un peu concave & inégal pofté-
rieurement, terminé par un fommet mou/Te , que
furmonte allez fouvent une efpéce de petit tubercule
pyramidal qui s’élève au-delfus du niveau de
toutes les autres dents. Leur racine eft fimple,
mais.elle eft beaucoup plus longue & plus épaiffe
que celle deincifives > comme dans celles-ci, elle
eft comprimée & fillonnée fur les côtés, allez fou*'
vent, elleproémine au-devant de l’alvéole, furtoiit
à la mâchoire inférieure, où elle femble quelque*
fois en partie bifurquée. La couche 4e (H B w
C A P
•L'r-riforme qui en recouvre la couronne eft plus \
épai/Te que dans les incifives, & décrit de même J
Eers le collet, en avant & en arrière, deux cour-
M^Le^canines fupérieures font les plus longues de
Itoiites les dents, & c’eft même pour cette raifon
E l le peuple les a nommées dents oeillères. Les
tarifé ri eu reà font fituées fur un plan un peu anté-
Irieur, en forte que leur fommet répond entre la
Lanine fupérieure Ôd’incifive qui l'avoifine. Voyei
[D en t.
2°. Fosse canine. C ’eft un enfoncement fuper-
Ificiel qui fe trouve fur l’ os maxillaire fupérieur,
lau niveau de la dent canine. Vo.ye^ Maxillaire
SUPÉRIEUR.
E 20. Muscle can in . C ’eft un petit mufcle aplati,
|.9ïongé, plus large & plus mince fupérieurement
[qu’inférieurement, fixé par de courtes aponévro-
Ifes., au milieu de la folfe canine, d'ou il defeend
[obliquement en dehors jufqu’à la commiflure des
lièvres, où il femble fe continuer avec le roufcle
ïtriangu'aire, quoique quelques-unes de Ces fibres
[s’entrelacent avec celles des mufcles orbiculaire,
Igrand zygomatique & buccinateur.
i . Sa face antérieure eft recouverte en haut par le
I mufcle élévateur propre de la lèvre fupérieure,
[par les vaifleaux & nerfs fous-orbitaires,.& en bas
[parle mufcle petit zygomatique & parla peau. La
wpofiérieure couvre la fofïe canine, la membrane
[muqueufe de la bouche & le mufcle buccinateur.
[ Il élève la commiflure des lèvres & la poFte eu.
»dedans.
I M. Chauflier le nomme mufcle petit-fus-maxillo-
Ylabial, & M. Soemmering mufculus levator anguli
i pris.
I . . CANNELÉ, ée , adj., fulcatus, firiatus. On a
[appliqué cette épithète à divers organes.
I i° . Muscle cannelé. Lieutaud a donné ce nom
[aux deux mufcles jumeaux de la tuiflfe , qu'il con-
[fîdéroit comme n’en faifant qu’un feul.
I 2°. C orps cannelés. Voye[ C er v e a u , E ncéph
a le & St r ié .
| CANON, f m. Dans lès ruminans, les zooto-
1-miftes ont appelé os du canon, un os qui, à lui
[ feul, forme le métacarpe.
I CANTHUS, f. m ., canthus. C e mot, qui eft
| entièrement grec & latin ( , canthus ) , a été
I adopté par les anatomilles pour défigner les com-
îîniffures des paupières. Le grand canthus eft celle
Ide ces commifïures qui eft interne, qui eft du côté
I du nez; le petit canthus eft la commiflure externe,
i celle qui eft tournée vers la tempe.
I CAPILLAIRE, ad j., capillaris ; qui eft fin, déifié
comme un cheveu.
C A P
On applique, en anatomie,cette épithète à des
vaiflTeaux d’une extrême ténuité & intermédiaires
aux artères & aux veines , ou plutôt n’étant que
les dernières extrémités des artères, devenues
pref ^ ’imperceptibles à force de s’être ramifiées.
Leur difpofition eft aflfez peu connue à caufe de la
difficulté avec laquelle on les obferve, mais il eft
facile de reconnoître pourtant qu'ils ont les uns
avec les autres dè fréquentes anaftomofes & forment
un véritable réfeau dans tout Je corps. C ’eft
à ce réfeau, ou à l’enfemble des vaiflTeaux dont il
s’agit, qu’on donne le nom de S y fie me capillaire,
fyftème diftÿigué en général, placé à la terminai-
lon des branches fournies par l’aorte, & en pulmonaire
> formé par les rameaux de terminaifon de
l’artère pulmonaire. Le premier établit une libre
communication entre les dernières ramifications
des artères que fournit l’aorte & les radicules les
plus déliées des veines de toutes les parties, du
corps ; le fécond permet au fang de paner de l’artère
pulmonaire dans les veines du même nom.
Dans le fyftème capillaire pulmonaire, le fang
veineux éprouve l’influence de l ’air & devient
fang artériel.
Dans le fyftème capillaire général, au contraire,,
le fang artériel perd les qualités qui le diftinguent
& fe change en fang veineux.
Bichat penfe que c’eft de ces fyftème s capillaires'
que naifïènt les vaiflTeaux exhalans, les conduits
excréteurs des glandes,, &c.
CAP ILLAMENT, f. m., capillamentum. Voyez-
F ibr ille .
C A P I T E , .éej ad j., capitatus; qui a la forme;
d’unè tête, ou qui eft renflé en tête au fommet, .
Quelques anatomiftes ont appelé les papilles
fungiformes de la langue, papilles capitées ( Fa-
pill&icapitau')., Voye{ F ungiforme & L an gu e.
CAPRÉOLAIRE, ad j., capreolaris ; de capreo-
!us} une vrille de vigne 5 qui eft en forme de vrille
ou de cyrrhe.
Plufieurs auteurs ont nommé vaiffeaux àapreo-î
laires les artères & les veines fipermatiques, à cau .e
des n'ombreufes flexuofîtes qu’elles décrivent dans\
leur trajet.
CAPPvE O L E , f. m ., capreolus. On a quelquefois
ainfi appelé l’hélix, à caufe de fes nombreufes-
fînuofités. Voye\ A u r ig u l e , Hé l ix & O r e il l e .
CAPSULAIRE, adj., capfAaris/ qui a rapport,-
qui appartient aux capfules.
i° . Artèr.es capsulaires. On appelle ainfi.
les artères des capfules fur rénales. Voye^ Sua**
RÉNAL.