
face interne 8c à la face antérieure cte.ce membre,
qu'à fes faces poftérieure & externe, fur lefquelles,
en outre, on obferve une plus grande quantité
de poils.
Entre la peau & l’aponévrofe brachiale, on
trouve une couche de tilTu cellulaire 8c adipeux ;
des vaifteaux lymphatiques fuperficiels', litués
furtout du côté interne; quelques ganglions lymphatiques;
quelques filets nerveux , 8c en particulier
les filets brachiaux des nerfs dorfaux; enfin,
J.ès veines céphalique & bafilique.
Le bras exécute fur l'épaule des mouvemens
très-variés, & . jouit en particulier de celui de
circumdu&ion dans le fens le plus étendui
B R É CH E T , f. m. C'eft le nom vulgaire du
cartilage xiphoïde ou de la petite excavation
dans laquelle il eft fîtué. 'ffîËm X iphoïde &
ScRO ÜI C ü LE.
Quelques auteurs ont aufli donné ce nom au
fteruum tout entier. Voye^ St e r n um . -
BREGMA, f. m ., bregma des-Latins,
des Grecs. On appelle ainfi le Commet de la tête.
C ‘e£l dans ce fens qu’on donne fouvent aux pariétaux
le nom a o jfa bregmaùs. .
BRONCHE, f. f. , bronchia, bronchite bron•
chus. Les auteurs latins ont appelé bronchus la tra-
-chée-artère & fes deux divifions primitives, tandis
qu'ils donndient le nom de bronchia aux ramifications
fecondaires de ce conduit aèrifère. Au-
jourd hui, on appelle généralement bronches l'en-
lëir.ble de toutes les divifions de la trachée-artère.
A fon extrémité inférieure, la trachée-artère fe
bifurque vers, la troifième vertèbre dorfale, &
donne najflance a deux conduits qui pénètrent
dans les poumons : ce font les bronches, qu'on
diftingue en droite & en gauche, & qui s écartent
l'une de l'autre en fe dirigeant en bas & en
dehors, & en formant un angle prefque droit. La
Bronche droite eit plus large, plus courte, plus horizontale.
que la gauche, & .lui eft un peu antérieure.
Elle pénètre dans le poumon droit à la
hauteur de la quatrième vertèbre du dós , eft em-
bralïèe dans Ion trajet parla courbure de.la veine
azygos & par l ’arcade que forme la branche droite
de l'at.têre pulmonaire. La Bronche gauche, un peu
moins volumineufe, mais plus longue 8c plus obliq
ue , eft embraflée par 1 aorte, & par la branche
gauche de l'artere pulmonaire.
Parvenues dans les poumons par le milieu deleur
face interne, les bronches fe diviftnt en deux branches
, q u i, après un très-court trajet , fe bifurquent
elles-mêmes & donnent ainfi des rameaux
de moins en moins volumineux, qui prennent
toutes lortes de direêtions & fe comportent à la
manière des artères. Ces ramifications femblent
partager tout le tiflii de l'organe .en lobules féparés
les uns des autres par du tiflii cellulaire , & I
exiftent abfolumenc dans tous fes points. H eft ex« I
trêmement difficile de les fuivre jufqu'à leur der« I
nier terme. Malpighi croit qu'elle-s Te terminent I
par des véficules arrondies 8c membraneufes, qui I
font pédicellées fuivant Willis. Sénac penfe que I
les lobules des poumons font compofés de véficu« I
les polyèdres; d'un fixièmede ligne de diamètre, I
dans chacune defquelles un rameau des bronches I
vient s'ouvrir. Mais il paroît démontré au contraire I
que les bronches ; ramifiées à l'infini, fe termi. I
nent enfin -à leur dernière extrémité par un petit I
cul-dé-fac non dilaté, & que c'eft de la réunion I
de plufieurs de ces ramufculès, joints par le tiflii
cellulaire dans lequel ils fontplongés, que réfulte I
ce que l’ on appelle un Lobule pulmonaire.
La divifion immédiate des bronches varie un I
peu a droite 8c à gauche , fous le rapport des I
troncs principaux- La bronche droite, par exemple, I
après avoir gagné là face interne du poumon droit, I
fe partage en un rameau fupérieur 8c en un ra-1
meau inférieur, lequel fe fubdivifebientôt de ma-1
mère à fournir trois rameaux principaux'pour les I
»trois lobes de ce poumon. La gauche.y au con-1
traire, ne fe divife qu'en deux brapches, une pour I
chacun des lobes.
Les conduits aërifères des poumons font com- I
pofés de c'erceaux fibro-cartilagineux, de mem-1
branes, de vaifteaux artériels, veineux 8c lym-1
phatiques, de nerfs, de follicules muqueux & l
de corps d'une nature particulière, connus fous les I
noms de Ganglions ou de Glandes •bronchiques. I
Voyez Bronchique.
Les cerceaux fibro-cartilagineux des bronches, I
dans les premières ramifications, refiTemblent tout- I
à-fait à ceux de la trachée-artère; ils font feule-1
ment plus minces,plus petits, & quelquefois for- I
més de plufieurs pièces. Mais, dans les ramifica-1
dons fecondaires, ce ne font plus que de petits I
grains irréguliers, de figure variable, unis ou fé- I
parés, qui diminuent infenfiblement, en forte que, I
dans les dernières divifions de ces canaux, ils I
difparoiflènt même tout à-fait.
La couleur'& la confiflance de ces fibro-carti- I
lages font les mêmes que pour ceux de l'oreille,
des ouvertures du nez, & c . Leur élafticité dl
très-remarquable; ils ne s’oftifient que très-rarement,
même dans la vieillelTe la plus avancée. Une
membrane d'apparence fibreufe les recouvre à l’extérieur;
une membrane muqueufe les tapifle intérieurement.
Voye^ Bronchique.
Les bronches font d'abord entièrement membraneufes
chez le foetus ; ce n’eft que vers le trqi*
fième mois qu’il fe forme, dans leur ép iflfeur, des
points cartilagineux qui prennent bientôt la forme
d’anneaux difpofés comme dans l’âge adulte.
Leurs ramifications , d'ailleurs , s'élargiflfent
continuellement pendant toute la vie.
Dans les mammifères, le nombre des bronches I
varie, avec celui des lobes de«chaque poumon, &
jfê votive ordinairement femblable. On aperçoit
fbeaucoup de variétés dans le nombre, la forme 8c
B ’étemlue des anneaux fibro-cartilagineux qui cei-
fcnent ces canaux, ainfi que dans la préfence ou le
'défaut, ou même la difpofition des fibres mufculai-
Ixes quipeuvent entrer dans leurcompofition.
I Dans les oifeaux, les bronches offrent auflî un
icrand nombre de variations., & ne fe fouoivifent
liamais avant.de s'être i troduitesdan.slespaumons,
lie qui vient de ce que ces derniers ne fonyamais
Idivifésen lobes par des fciflures profondes. Leurs
leerceaux fibro-cartilagineux font généralement in-
Icomplets, étroits , arrondis , rares , écartés les
4ins de s autres , & difparoiifent prefque toujours
lau moment bj$ les canaux auxquels-ils appartiennent
pénètrent dans les poumons. Les parois des
Ibronches , & cela eft très évident dans le cafoar
I& l'autruche en particulier, font évidemment
fenveloppées de fibres mufculaires tranfv.erfales ,
qui fe rencontrent un peu obliquement en différens
liens.
I Chez les ophidiens, qui n'ont qu'un feul pou-
linon , la tràcnée-artère'ne fe divife point en bron-
lehes. Chez le lézard, il n’y ,a point non plus de
^véritables bronches ; parvenue , chez cet animal,
faux fommets réunis des deux poumons, la tra-
Ichée-artère s'ouvre dans chacun d’eux pai un large
ï©rifice.
i Chez les chéloniens, les bronches font fort Ion
tgues, parce que la trachée-artère eft très-courte,
qu'au lieu d’aller directement aux poumons ,
telles fe replient auparavant dans l’intérieur de la
poitrine. -
ï Dans les batraciens , elles commencent immé-
fdiatement au deflous du larynx,
i Chéz les crocodiles, elles font d’abord accolées
l î ’une à l’autre pendant quelque temps,
f Arrivées aux poumons , les bronches, dans les
■ batraciens » le terminent brufquement par un ou
Jplufîeurs larges orifices qui s’ouvrent immédia-
|tement dans la cavité de ces vifeères.
f Dans les cheloniens & 'les crocodiles, chaque
i bronche fe continue dans l'intérieur des poumons
Jàvant de fe terminer ainfi. Dans les tortues de
|mer, leurs parois font criblées de trous pour leur
icommunication avec les cellules pulmonaires, &
leurs anneaux fibro-canilagineux deviennent d’au-
itant plus rares 8c plus écartés les uns des autres,
qu’on les examine plus en arrière,
i 11 eft inutile de rappeler ici que les poiflTons &
>tons les animaux q,ur ne refpirenc point à l’aide de
«poumons,, font entièrement privés de bronches.
T rachée-artère , Poumon & R espira-
| tiün. '
I BRONCHIAL, ale , adjeCf- , btonchiaiis-y qui
çpartient aux bronches* C e mot eft peu ufité.
| * oytç Bronchique.
'1 BRONCHIQUE, aftj.i, bronchicus,. bronchialis ,•
qui a rapport ou qui appartient aux bronches».
i ° . A rtères bronchiques , arteri* bronchiales.
Elles naiflent de la partie antérieure de l’aorte
thoracique. On n’en trouve ordinairement que
deux, une droite 8c une gauche. — La première
naît de l'aorte elle-même , o u , ce qui eft plus
ordinaire, de la première intercoftale. Quelquefois
c'eft l’ artère mammaire interne qui la fournit.
Au moment de fon origine, elle jette quelques
rameaux fur loefophage; puis elle s'avance , en
ferpentant, le long de la partie poftérieure de la
bronche de fon côcé , & répand quelques légères
ramifications fur la plèvre , le péricarde & les
ganglions lymphatiques bronchiques.
L‘ artère bronchique gauche naît de l’aorte au niveau
de la droite, donne également des ramul-
culesaux mêmes parties, marche derrière la bronche
gauche 8c arrive au poumon correfpondant.
Souventles deux artèresbronchiquesproviennenc
d’un tronc commun ; plus fouvent, on en trouve
quatre , deux pour le poumon droit & deux pour
le gauche. Elles offrent une foule de variétés.;
mais, dans tous les cas, lorfqu’elles font arrivées
à l'entrée des bronches dans les poumons , la
drdîte fe partage communément en cinq rameaux
& la gauene en quatre. Ces rameaux fe plongent
dans le parenchyme de l’organe avec ceux des
bronches, 8c fe fubdivifent abfolument comme ces
derniers, de manière cependant à ce que chaquq
rameau bronchique foit accompagné par deux ou
trois ramufculès artériels très-flexueux , 8c fréquemment
anaftomofés enfemble- Il en réfulte un
réfeau très-fin qui fe diftribue fpécialement aux
bronches, qùoique quelques ramifications fe portent
aufti dans le parenchyme du poumon & fur
les parois dès artères & des veines pulmonaires.
Les artères bronchiques communiquent avec les:
autres vaifteaux qui entrent dans la compofition
des poumons. Suivant Soemmering même , les
arthes bron. hiques ne fuffiroient pas à leiir diftri-
bution, & fer oient, de diftance en diftance >.
renforcées par des rameaux anaftomotiques des
artères pulmonaires. Reifteifen , au contraire , die
que les vaiftè-aux bronchiaux, ne s’étendent pas
feulement jufqu'à la terminaifon des bronches ,
mais encore dans le tiftu cellulaire inter-lobulaire
& jufqu’à la plèvre pulmonaire.
2'°. C ellules bronchiques. On a donné c e
nom aux petites ampoules par lefquelles certains
anatomïftes ont fuppofé que fe terminoient les
dernières ramifications des bronches, 8c dans
lefquelles ils croyoienc que fe pafioientles phénomènes
chimiques de la refpiraiion. V~oye[ Bronc
h e , Poumon , R espiration.
$°. G anglions l ymph at iq ues bronchiques.
Ces ganglions font en très-grand nombre ; ils font
fîmes au-devant de la bifurcation de la trachée-
artère , autour des-broaches, 8c même dans l'i»:~