
Voy. C erveau , C erv ele t , E.>ckphat k ,-Moellê.
CALCANÉO-SOUS-PHALANGIEN, adjeft. ,
catcanco-infrà-pkalùriginus ; qui fe porte du calca-
Dturn à la face inférieure de la première phalange
d'un orteil. . . . .
M. Chauffier donne ce nom aux mufcles abducteur
du cinquième & adduftcur du premier orteils.
Vo yez A bdu cteur & A d duc teu r.
- CÀLCANÉO-SOUS-PHALANG1NIEN| adj.,
talcaneo-infra-phalanginianus. M. Chauffier a donné
ce nom au mufcle court fléchiffeur commun des
orteils j parce qu il s'étend du calcanéum à la face
inférieure de la fécondé phalange "des orteils, t'oy.
F léchisseur.
C A LC ANÉO-SU S-PH AL A NGETTIEN, adj.,
culcaneo-Juprà-pbalungettiunus.M. Chauffer encore
appelle ainfi le mufcle pédieux des autres anato-
mifles j parce qu'il s'étend du calcanéum à la face
fupérieùre des dernières phalanges des orteils.
Voye[ Péd ieux .
CALCANEUM 3 C. îu■ , calcanéum y calcaneus,
de catx 3 talon. On donne ce nom a un os qui occupe
la partie poftérieure I inférieure du tarie-.,
& concourt fpécralement à former le talon par la
feillie confîdérable qu'il forme en arrière. Alongé
dans ce fens-, plus épais & plus élevé en arrière
qu'en avant, & légèrement comprimé de dedans en
dehors , il eft le plus volumineux des os de cette j
région, & même des os courts de tout le corps.
Su face fupérieure préfente poftérieurement une
furface concave d'avant en arrière , convexe tranf
verfalement, fituée au- devant du tendon d'Achille;
au milieu, une facette articulaire large, convexe ,
qui regarde en avant & en dehors, & qui s'articule
avec l'aftragale ; en avant & en dehors, un
enfoncement raboteux, inégal, où fe fixent des
ligamens -, en avant & en dedans, une autre facette
articulaire étroite,, oblongue,' légèrement conc
a v e , qui s'articule suffi avec l'aftragale, & qui
eft réparée de la précédente par. une gouttière
tranlyerfale profonde & raboteufé, où s'implante
un ligament qui fe porte vers l'aftragale. Cette
facette eft pratiquée fur une faillie que l’os forme
én cet endroit, & que l'on connoît fous le nom
d epetite Apophyfe.du Calcanéum. Sa face inférieure,
qui eft beaucoup plus étroite que la précédente,
offre en arrière deux tubérofités ; dont l’interne
elf plus volumineufe c elles fervent à l'infertion
des mufcles fûperficiels de la plante du pied-, &
font féparées par un enfoncement où s’ attache un
ligament robufte. Antérieurement, cette face fe
rétrécit encore, & fe termine par un tubercule I
rugueux auquel s'infère le ligament- càlcanéo-fca.
phoïdien inférieur. La face antérieure du calcanéum
eft la plus petite de toutes r elle.eft formée •
par une facette-encroûtée de cartilage; concave i
de haut en bas , légèrement convexe de dehors!
en dedans 3 qui fe joint au cuboïde. La portion de! I os qui foutient cette furface eft rétrécie , & J
reçu le nom de grande Apophyfe du Calcanéum \
elle femble détachée du refte de l'os , rurtouten!
haut. S* face poftérieure „ q,ui eft eonvéxe en tous
^ S 3 ^ 5 U* correfpond véritablement au talon |
offre des inégalités en bas , où s'infère le tendon!
d Achille 5 en haut elle èft lifte & polie , & fe|
trouve féparée de ce tendon par une bourfe fyno.|
viale. Sa face externe3 plus large en arrière qu’en I
devant, eft creufée, dans ce dernier fens ,.pat|
deux couliffes fuperficielles, dirigées en bas & en
avant pour le pafîage des tendons, des mufcles pé-1
rom ers latéraux > elle eft en grande partie fous« |
cutanée & offre en avant quelques inégalités pour
lmfertion dumufcîe pédieux. Quant aux deux |
couliffes j elles font féparées l’une de l'autre par I
une forte d’épine à laquelle s’infère le ligament |
latéral externe de l'articulation du pieds Enfin, fil
1 f üf f '“ terne , qui eft large, concave d’avant en ar-1
I rière,, légèrement convexe de haut en basa fil
i PaFFFe poftérieure , & allez unie , forme une I
voûte fouslaquelle griffent les tendons des mufles I
long fléchiffeur commun des orteils , jambier pof-1
I térieur , 6c long fléchiffeur propre du gros orteil, I
I Le tendon de ce dernier mufcle pàffe dans unel
couûffe très-marquée , qui occupe la partie fupé-1
rieure de cette face, & qui eft creufée fous la } é* I
rite apophyfe.^ Les nerfs 6c les vaiffeaux plantaires I
I font auffi logés dans cette concavité. Poftérieure-1
ment , elle donne attache au mufcle acceffoire du I
fléchiffeur des orteils. Voye\ T arse.
Toute là furface du calcanéum , fi l’on enj
excepte les facettes à l'aide defquellesil s'articule!
avec les os voifins, eft percée d’une infinité de
trous qui tranfmettent dès vaiffeaux fenguins dans
fon intérieur.
Cet os eft forme d’une grande quantité dej
tiffu fpongieux , enveloppé par une couche mince
d’un- tiftü compacte, un peu plus épaiflè & plus
denfe du côté i'nterne, & qui, dans quelques
points , comme fous l'infertion des tendons desj
mufcles extenieurs du pied, prefente des ftries
longitudinales, parallèles.
11 fe développe par deux points d’offification J
un pour toute la partie antérieure, 6c l’autre pour
l'extrémité poftérieure. Celui-ci ne fe forme que
quelques années après la naiffânee.
Chez 1 homme, le calcanéum fupporte la plus
grande partie du poids du corps, qui lui eft tranf-
mis par l’afiragalè.- Il forme un levier fur lequel
agiffeitt les mufcles extenfeurs du pied , qui trouvent
en lu i,,d’ailleurs, un point d’appui fixe dans-
la ftation.
Chez les animaux des claffes inférieures à
1 homme , cet os offre quelques particularités à
noter.
Dans les finges , par exemple, à l’exception,
du g on g o de Batavia, il n’ a point la groffe tubérojfoé
du talon i & fon extrémité poftérieure eft
■ ^courbée vers le haut.
B Dans le tarfiér & le galago, il eft exceffiveu
l e n t alongé , tandis qu’ il eft court dans les pédi-
Bjmnes. Les chauves-fouris font dans le cas du
Larfier & même 3 chez elles, le calcanéum n’ eft
Iqu un ftylet offeux, caché dans l’épaiffeur des
BSiembranes de l’aile qu’il foutient.
B Les rongeurs ont la partie poftérieure du çal-
Icaneum très-prolongée. Dans le pareffeux , la tu-
bérofité du talon l’eft encore plus, & forme même
•{plus des deux tiers de l’os.
B Dans les oifeaux, le calcanéum eft confondu
Idans l’os unique qui repréfente le tarfe & le mé-
»tatarfe tout à la fois.
I . Dans les reptiles, il s’articule avec le péroné. IL Dans les grenouilles , en particulier , on a
1 quelquefois pris le péroné & le tibia pour le calca-
Ineum & l ’aftragale. Cela rient à ce que beaucoup
f d ’anatomiftesn’ônt point reconnu que les os.de la
1 jambe étoient, chez ces animaux , féparés dans
»toute leur étendue, & ont pris-pour eux un os
ï particulier au fquelette des anoures &quifuecède
au fémur. Voye\ T arse,
■ CALCAR. Ce mot eft latin 6c fignifie éperon.
if.Quelques anatomittes en ont fait le nom du calca-
ncum. Voye[ ce mot.
E CALCOIDIEN, en n e , ad j., calccïdeus y qui
1 appartient au talon. C e mot n’ a guère été ém-
| ployé que dans un feulcas; c’eft lorfque les ana-
» tomiftes , d’après Gabriel Faliopia , ont appelé os
9 calcoidiens ' officula caUoïdea, les trois os cunéi-
I formes du tarfe. Voyer^ C unéiforme & T arse.
I CALICE , f. m., calix, infundibulum. Les ana-
» tomiftes appellent calices ou entonnoirs de petits
•|baflîns membraneux quiembraffent, d’une part, la
j circonférence des mamelons du rein , & qui, de
I l’autre , s’ouvrent dans le balîmet.
I Leur nombre, dans l’homme, varie entre fix &r
,| douze, parce que Couvent l’un d’eux reçoit plu-
J»fleurs mamelons à la fois. Ils font entourés de
J!’beaucoup de graiffe, & conduifent dans le bafli-
■ net, l’urine qui fuinte des mamelons. Voye^ Bassi-
B net, Rein, U retère.
B CALLEUX, eu s e , adj., caéloftsr. Ce mot eft
■ employé ,, par les anatomiftes, dans quelques cas
»fpéciaux.
j. i°. AhyÈREs calleuses. On appelle ainfi une
» portion des artères cérébrales antérieures. Voye\
■ C éréeral. & M ésolobaire.
| 2°. C orps calleux. On nomme ainfi une partie
» du cerveau . fituée, fur la ligne médiane, entre les
$ deux hémifpheresv Voyez C e r v e a u , E ncéphale
a & Mésolobe.
I C-ALOPviCITÉ, f. f ., caloricitas. Faculté qu’ ont
tous tes corps vivans de déve’opper, de dégager
une certaine quantité de calorique, & , par ce
moyen, de.réftfter au froid atmofphérique, decon-
ferver un degré de température à peu près égal
dans- tous les temps & dans toutes les parties ,
de concourir à la fluidité des fucs en général, & ï
la vaporifation de quelques-uns.
Ce mot a été introduit dans la phyfiologié par
M. Chauffier, qui fait de la caloricité une véritable
force vitale primitive, du même ordre que
la motilité & là fenfibilité, & concourant avec
elles à l’exercice des fondrions néceffaires au
maintien de la vie. Cette force répond à ce qu’ on
appelle ordinairement chaleur animale*
CALORIFICATION, f. f . , caloriftcatio. Quel"
ques phyfiologiftes modernes, Bichat en particulier,
ont donné ce nom à une fonction qui eft fuppo-
fee préfider à la formation de la chaleur dans les
êtres organifés vivans, & qui les maintient à une
température propre & toujours la même, quelle que
foie celle du milieu dans lequel ils font plongés.
Bichat, différant beaucoup du fentiment de M.
Chauffier, regardoit la calorification comme le ré-
fukat de l’exercice de toutes les autres fondrions-,
Voye^ C alor icité & C haleur animale.
C A LO T T E APONÉVROTIQUE , galea apo*
neuroiica. Ôn a ainfi appelé l ’aponévrofe épiera--
iiienne. Vcye^ E picranien'.
C alo t te du crâne. On a donné ce nom à la
voûte du crâne. Voye[ C râne & V o û t e .
CANAL, f. m., canalis, duclus. On appelle ainft
un conduit ou un tuyau que traverfe le fang ou
quelqu’autre liquide, & , par extenfion , en oftéô-
logie,on donne ce nom aune cavité étroite, alon-
gée , plus ou moins-régulièrement arrondie, creufée
dans un os ou formée par la réunion de p!u--
fîeurs os.
On a auffi appliqué le nom de canal à des conduits
formés par des parties molles continues ou
Amplement contiguës, 6c remplies par des vaife
féaux, des nerfs, du tiffu cellulaire,. &c.
C anal alim en ta ire. On nomme ainfi l’enfem-
ble des voies digeftives,. depuis la bouche jufqu à-
l’anus.
C anal a r t é r ie l ; portion de l ’artère pulmo--
naire qui s’abouche dans l'aorte chez le foetus;-
Voyti P ulmonaire.
C anal carotidien. Voye* C arotidien & T em--
pqral.
C anal cholédoque. Voye^ C holédoque..
C anal crural. Voye^C ru r al ,-