
feulement elle eft cachée par une portion du
mufcle orbiculaire des paupières & par la veine
labiale. La poftérieure recouvre le mufcle triangu-
1 tire du n e z , l’apophyfe montante de l’os maxillaire
fupérieur, le bord du mufcle releveur propre
de la lèvre fupérieure, le mufcle abàiffeur de l’aile
du nez, une partie de l’orbiculairedes lèvres , ainfi
que quelques rameaux du nerf fous-orbitaire.
Il elève la lèvre fupérieure & l’aile du nez qu’ il
tire auffi un peu en dehors.
M. Chauffier îe nomme Mufcle grand fus-maxillo-
labial s & M. Scemmering Mufculus Levator labii
fuperioris al&que naß.
2°. Muscle élévateur de . l*aile . du nez ,
mufculus elevaïor al& naß. On a quelquefois donné
ce nom au mufcle pyramidal du nez. Voy, Pyramidal.
3°. Muscle élévateur de la lèvre inférieure.
Voye^ Houppe du menton.
4°. Muscle élévateur commun des lèvres.
Quelques auteurs, Douglas en particulier* ont
ainfî appelé le mufcle canin. Voye^ Canin.
J®. Muscle élévateur propre de la lèvre
supérieure. C ’eft un mufcle aplati, mince, alTez
court, très-irrégulièrement quadrilatère, placé à
la partie moyenne & interne de la face , au-deflous
du contour de l’orbite. Il s’attache, dans l’étendue
d’un pouce environ, à l’ os de la pommette &
à l’os maxillaire fupérieur par de courtes fibres
aponévrotiques, partagées affez fouventen deux
& quelquefois trois-faifceaux j de-là il defcend,
en le rétréciflant, en bas 8c en dedans , jufqu’ à la
lèvre'correfpondante, où il fe confond avec le
mufcle orbiculaire entre le nez 8c la commiflure.
Sa face antérieure eft couverte en haut par le
mufcle orbiculaire des paupières & par la veine :
labiale, & en bas par la peau, à laquelle e l le ;
adhère fortement. La poftérieure eft en rapport
avec le mufcle canin, dont elle eft féparée par les 1
vaiffeaux & par les nerfs fous-orbitaires, ainfi que
par une grande quantité de tiflu adipeux > elle recouvre
auffi le mufcle abaifleur de l’aile du nez.
Son bord, interne eft fouvent confondu avec le
mufcle élévateur commun, & Y externe fe trouve
fréquemment uni au mufcle petit zygomatique.
il élève la lèvre fupérieure en la portant un peu
en dehors.
M. Chauffier nomme ce mufcle Mufcle moyen
f as-maxillo-labial, & M. Scemmering Mufculus le-
aior labii fuperioris.
6°. Muscle élévateur di l’oeil. On appelle
quelquefois ainfi le mufcle droit fupérieur de
l’oeil- Voyei Droit.
* 7°. Muscle élévateur de la paupière supérieure.
Situé dans l ’interieur de l ’orbite, long,
grêle , mince & déprimé. beaucoup plus large antérieurement
quepoiterieuremein, accompagnant
le mufcle droit fupérieur de l’oe i l, ce mufci»
s’attache, par un petit tendon,' à l’a face n J
rieure de la petite aile du fphénoïde, non loin du
trou optique, dont il eft feulement féparé pat |e
mufcle droit fupérieur. De-là il fe porte horizon.!
talement en avant, jufqu’à qu’arrivé à la partie
fupérieure du globe de l’oeil, il fe courbe en bas
en s’ épanouiffant, pour defcendre jufqu’au fibro!
cartilage de la paupière fupérieure, au bord fupg.
rieur duquel il fe fixe par une aponévrofe très-
mince & comme membraneufe, qui envoie quel,
ques fibres à la partie externe .de l’orbite, &qui
contribue à la formation du ligament palpébral?
Sa face fupérieure touche, en arrière v à la voûte
de l’orbite & au rameau frontal, du nerf ophthal-
mique; plus en avant, elle eft recouverte patj
beaucoup de tifîu cellulaire graiffeux t & , tout-à-
fait antérieurement, le ligament palpébral la fé-
pare de I’orbiculaire des paupières.
Sa face inférieure eft en rapport poftérieure-
ment avec le mufcle droit fupérieur de l’oeil, &
antérieurement avec la membrane conjonctive.
C e mufcle relève la paupière fupérieure, la
tire enrarrière & l’enfonce dans l’ orbite, en fe ré-
fléchifiant fur le globe de l’oeil comme fur une
poulie de renvoi.
M. Chauffier le nomme Mufcle orbito-palpébrd,
êc les auteurs latins l’appellent Mufculus /m i
palpcbrs fuperioris.
É LÉVATION , f. f ., elevatio ; aétion par laquelle
un organe eft redreffé ou „porté au-deffus
d’ un autre j cette aétion eft toujours exercée pat
les mufcles. élévateurs.
É L Y T R E , f. m. ou f. , elytrum, vagina ale, ait
vaginans. C e mot, qui dérive du grec t*iffW
(gaine ou é tu i) , eft employé pour défigner l’enveloppe
coriace & dure qui, dans les infedes
orthoptères 8c coléoptères furtout, recouvre &
protège lès ailes inférieures.
É L Y TR O ÏD E , ad j., elytroïdes. C e terme, qui
dérive de txo'lfov (g a în e ) & de ufoç (figure,
forme ) , a quelquefois été employé par les anato*
miftes, comme fÿnonyme de vaginal. Voyez Va*
GINAL.
. ÉMAIL DES DEN TS, dentium nitor ; fuhftam
vitrea dentium. Vo yez Dent.
EMBAUMEMENT, f. m ., balfamatio, cadavf
rum condïtura. On appèlle ainfi l’efpèce d’opéra*
tion que l’on pratique furies cadavres dans le but
de jes copferver en s’oppofant à leur putréfaction
& pour laquelle on emploie ordinairement le m ,
co.urs desfubftances balfamiques.
EMBOITURE, f. f., mot vulgaire & M
uiage
Ifjge rare dans la. langue fcientifique. Voy. É nak-
fclROSE-;
■ EMBRYOGRAPHIE , f. f- , ernbryographia ;
Partie de l’anatomie dans laquelle on décrit l’em-
[Iryon- Ce mot dérive de (embryon) & de
Rrç^e/y (décrire ).
■ EMBRYON , f. m., embryo, tpÇçoov. On donne
lénéralement. ce nom au germe de tout corps
Krganifé, durant la première période de Ion développement.
I R .
I Dans l’elpècehumaine, en particulier, le germe
Irend le nom d’embryon lorfqüe ,.les. formes du
| 0J.pS & des membres commencent à être vifibles.
Wûyei Foetus. .
1 EMBRYOTOMIE, f. f ., embryotomia ; J >artie
fde l’anatomie qui enfeigne la manière de diflequer
les embryons, les foetus.
I Ce mot dérive de tfiÇçuov ( embryon ) 8c de
Re/m/y (couper).
I ÉMINENCE, f. f- , eminentia. On nomme ainfi
fîtoute faillie préfentéepar les organes des animaux.
I Éminences des os. Voye% Apophyse & Epiphyse.
I ÉmineN-ces mamillaires. Voye% Mamillaire.
I Éminences lenticulaires , eminentis lenticu-
| ares. Willis a donné ce nom aux corps ftriés
(voyez Encéphale) , 8c quelques autres anato-
piiftes l’ont appliqué aux papilles lenticulaires de la
langue. Voye\ Langue & Papille.
■ Eminences olivalres. Voye[ Olivaire.
i ÉM O N C TO IR E , f m ., emunctorium. On appe-
loit ainfi autrefois tout organe deftiné à donner
une iffue aux matières qui doivent être excrétées.
C ’eft dans ce fens que les Anciens difoient que
les folles nafales étoit les émonftoires du cerveau.
EMPORE, fub. maf., emporium.' Les anciens
phyfiologiftes donnoient ce nom, tiré du grec
(pi7rofiovy qui lignifie marché, dépôt, à un réfervoir
qui n’exilloit que dans leur imagination, & qu’ils
fuppofoient deftrné à recevoir les efprits animaux
filtrés par la pulpe médullaire de toute la fubftance
cendrée de l’encéphale.
EMPREINTE, f. f . , imprejfio. On appelle empreintes
les parties inégales des os quand elles
donnent attache à des fibres mufculaires ou liga-
menteufes, & qu’elles fontcirconfcrites, légèrement
excavées 8c bien prononcées. C ’eft dans ce
fens qu’on dit Y empreinte deltoïdienne. V o y e z
Deltcïdien.
! EMPSYCHOSE, f. f . , empfychofis ; mot dérivé
du grec, iwtyoypciû ( j’anime ) , Bc autrefois ^n
ufage pour indiquer, dans la haute phyfiologie,
l’attion d’ animer, ou l'union de lame avec .e
corps.
! ÉM U LG EN T , te , ad j., emulgens. On a donné
i le nom de v a if fe a u x ém u lg en s $ l ’artère & à la veine
rénales. Cette expreffion dëfeaueufe eft aujourd’hui
prefqffiabandonnée. Voye^ Rénal.
. ÉNANTË SE , f- f . , enanteps. Quelques anato-
tomiftes anciens fe font fervis de ce mot pour
exprimer la rencontre des vaiffeaux a'cendans &
delcendans, & cela à l ’exemple de Galien, qui a
employé celui d’ tvctv'jtjo-is.
» É minences portes. On nomme ainfi deux mamelons
très-faillans à la furface du foie V>ye%
* 0IE’
■ Éminences pyramidales. Voyeç Pyramidal.
B Eminences quadrijumelles ou quâdrigémi-
Rées. Voye[ Quadrijumeaux & Encéphale.
■ ÉMISSAIRES DE SAN TO R IN I , V eines
émissaires de Santorini. On nomme ainfi toutes
3«s petites branches veineufes qui, paffant à traders
les trous du crâne, établirent une communication
entre les finus de la dure-mère 8c le
fyflème des veines extérieures de la tête. Telles
font les veines pariétales , condyViennes poftèrieures ,
wafto'idiennes} 8iC.
i EMMÉNOLOGIE, f. f . , emmenologia. Ce mot,
jim vient du grec tftfnitu ( menftrues ) 8c xoyos
\Qifcoursfur) , équivautà Traitéde la menftruadon,
i Syft> Anat, Lome I ,
ÉNARTHROSE, f. f . , enarihrofts, inarticulatio.
On a employé ce mot, dérivé du grec tv ( dans)
& ete^ans (articulation), pour defigner un genre
d’articulations diarthi'odiales-, dans lefquelies une
tête d’un os eft reçue dans une cavité profonde
creuiée fur un autre., & peut s’y mouvoir en tous
fens. Voyez Articulation. ^
L’ articulation de la hanche eft une enaithroje,
Vo yez C oxo-fémoral.
ENCÉPHALE.;, f. m ., citcephalum,
de ey 7>j ( qui eft placé dans la tê te ) . On
donne ce nom à un organe mou, pulpeux, qui eft
contenu dans la cavité du crâne 8c dans le canal
vertébral, & qui eft le centre du plus grand nombre
des nerfs, dès fenfations & des a été s de la volonté,
Symétrique & régulier, comme les cavités
qui le renferment, plus confidérable proportionneraient
chez l'enfant que chez 1 adulte, dans
l’homme que dans la femme , cet organe eft Çpm-
pofé de parties impaires placées le long ffi. la ligne
M m