
logue Ce développe au fein de l’oe u f pendant Tin-
cubation, comme nous le difons en détail à la
page 671 du- tome III de notre Syfisme anatomique.
ALLANTOÏQUF, (Aciiie.). On nomme ainfi
un acide folide, brillant, incolore, inodore,
d’une faveur aigre , inaltérable à l’air , très fola-
ble dans l ’èaiï f i dans l’aîkohol bouïllans, qui
exifte dans le fluide de l’allantoïde de la vache.
On doit la découverte de cet acide à MM. Vau-
quelin & Buniva, qui l’ont trouvé en faifânt I’ ana-
lyle d’un liquide qu’ ils crovoient être celui de i ’am^
nios de la vache, & qui n’étoit que l ’eau de l*al-
lantoïde de cet animal, comme M. Laflfaigne l’a
démontré récemment.
On l’obtient, en faifant bouillir , avec de l’ al-
kohol, l'eau de l’allantoïde, évaporée à confif-
tance de firop. L’ acide le précipite à mefure que
le folutum alkoholique fe refroidit.
ALLOPTERES 3 f. m. pi - ; mot dérivé d'u grec
«AAo? (autre) & (nageoire ) , & quilignifie
nageoires qui changent de place. M. le profefleur
Duméril l’a propofé comme propre à déligner les
nageoires paires inférieures, des poiffons. Voyez
C atopes. 1
A L LU R E , f. f . ; manière d’aller du cheval.
On diflingue quatre fortes d’allures■ ; le pas, le
trot, 1 amb.'e & le galop. ( Voyej ces mots. ) Cont
e z auflï la page 3 du tomè III de notre Système
anatomique.
ALONGE y ee , adjeél., elongatus ,* qui eft
étendu en longueur. On a appelé moelle alongée, ,
medulla oblongata y les parties médullaires fi tué es
à la bafe de l’encéphale & qui fe çontinuent avec
le. cordon rachidien , le cerveau & le cervelet, !
P »5^UpEftïEAu, C e r v e l e t , E nc é ph a le , C or- I
JJOiV ;'JtAéHlDI-E-I^-ÿvMÉSCrcÉPHALE , MoELLE.
ALSAMOCH. Dans les auteurs de la feéfe dès-
Arabiftes-, le conduit auditif externe ell ainfi
appelé.
ALSEMACH. Voy *1 A lsamochv
ALTAMBUS. Suivant Ruland, ce m ot, qui
eft totalement inufité de nos jo u r s , fignifïe Jaag
humain. On ne le trouve que dans quelques lexicographes.
ALVEARIUM. Quelques auteurs ont donné ce
nom au conduit auditif ex terne , parce qu’ils ont
comparé la féerétion du cérumen qui s’y op ère ,
à la formation de la cire dans une ruche.
■ AL> EOLAIRE, ad’j . , alveolarisy qui a rapport
aux alvéoles. Ce mot trouve fon application un !
allez grand nombre de fois en anatomie. Ceft'
ainfi que l’on dit arcades, bords, artères, nerfs,
vaiffeaux , membranes, veiner-alvéolaires, & c ., &c.
10. Arcade alvéolaire , alveolaris arcus. On appelle
ainfi le bord libre & courbé des deux mâ>-
choires , celui dans lequel font creufés les alvéoles
des dents. Ces arcades préfentent à l’extérieur
une fuite de faillies caufées par l’exiftencedes cavités
dont il s’agit, & féparées par des enfonce-
mens qui répondent à leurs cloifons.
2-°. Artères alvéolaires , alveolarcs' arteris,. ( Voy.
A rtères d entaires. ) — Omdonne plusfpéciale-
ment le nom d'artère alvéolaire à une branche qui
fe fépare du tronc de l’artèse maxillaire interne,
derrière là tubérofité maxillaire, au-dëffbus de laquelle
elle fe contourne pour venir fe terminer
dans la joue , en s’anaftomofant avec lès artères
fous-orbitaire, labiale & buccale.. Elle fournit des
rameaux aux dents molaires fupérieures, à la membrane
du finus maxillaire, aux gencives, au mufcle
buccinateur & au périofte de l’ os fus-maxil-
Iaire.
3°. Bord alvéolaire. Voyt^ci-dcjfus A rcade alvéolaire.
, 40. Canal alvéolaire. Voye^ D en taire (Canal).
• y°. Conduits alvéolaires. On a ainfi appelé les petits
conduits par lefque's les nerfs & les vaifleaux
arr'vent aux- alvéoles fupérieurs.
6°. Membrane alvéolaire. C ’eft une membrane
très: fine, placée entre les dents & les alvéoles, &
qui eft formée par une portion du fac qui renfer-
moit la dent avant qu’elle ne perçât la gencive*
j Quelques auteurs orit appelé cette membrane
penojte alvéolo- dentaire.
70. N e fs alvéolaires , nervi alveolares. Voyeç
N erfs d entaires-.- -5
8°. Veines alvéolaires. Elles offrent là -même
difpofition que les artères de c'e nom. Voye^ ci-
défis A rtères alvéolaires.
A LV EO L E , f. m ., alveolus. En anatomie, on
appelle à'véoles lès petites cavités pratiquées fur
le bord libre des dëux mâchoires, afin de loger les
racines des dents.
Les alvéoles exiftentchez tous les animaux vertébrés,
à l’exception des fourmiliers, des pango-
lins, des ornithorinques , dès baleines & des oi-
featix, chezlèfquels les dents, Iqrfqu’il.y en a, ne
font point implantées dans de femblables cavités.
Ils n’èxiftent point encore dans le jeune â^e ;
leur formation, leur développement, leur fuccef-
fion , k u r oblitération font entièrement fubor-
donnés à la formation , au développement, à la
fucceflion & à h chme mes dents. Voyeç Dent
& O dontiase. ^
Chez les animaux adultes vertébrés, les alvéoles
font en nombre égal à celui des dents1, , &r
font féparés par des cloifons. C ’eft ainfi que chez,
l’ homme , qui a atteint le terme de fon développement',
on en compte feize à-chaque mâchoire.
Leur figure & leurs dimenfions varient d’ailleurs
fuivant l’efpèce de dent qu’ils reçoivent,
& lorfque celle-ci a plufieurs raçines , ils font di-
vifés en autant de cavités fecondaires par des cloi-
fions particulières, tandis qu’ils font (impies poulies
dents qui n’ont qu’une racine , comme les
incifîves & les canines. Ils font uniloculaires auflï
le plus fouvent pour les petites molaires : ils font
carrés & pluriloculaires pour les grofles molaires..
En dehors , l’arcade oflfeufe dans laquelle font
rreufés les alvéoles , préfente des bolfelures &
des enfoncemens qui répondent à ces cavités & à
Jeürs cloifons.
Tous les alvéoles font percés à leur fond de
trous parlefquels paffent les nerfs & les vaiffeaux
dentaires. -
Ils font tapifles, non par le périofte feul, mais
par un prolongement très 7 mince de la gencive
qui fe continue dans la cavité de la dent.„
ALV ÉO LO-LA B IAL . M. Chauffier donne le
nom de mufcle alvéolo-labial, au mufcle appelé
ordinairement mufcle buccinateur. Voye[ B uccinat
e u r .
ALVÉOLO-NASAL. Quelques anatomiftes ont
défigné parlé nom de mufcle alvéolo-nafal, celui
que le plus grand nombre des auteurs appelle
abaiffcur de Caile du neç.
AMARRY, f. m. Quelques anciens anatomiftes
français ont employé ee mot au lieu de celui d’ a- ;
tfrus. Confukez Ambroife Paré.
AM A TEUR . Voye^ Amoureux.
A M B L E , f. m., tolutaris incejfus ; allure du
cheval qui confifte dans l’élévation fimultanée des
jambes du même côté , alternant avec celle des I
jambes du côté oppofé. Voye^ A llure.
AMBON. Ce nom entièrement grec, up&av, a
.été donné par quelques Anciens , aux bourrelets
fibro^cartilagineux qui environnent certaines cavités
articulaires des os , comme à l’omoplate &
à l ’osçoxal. Il ett totalement inufité.
AMBRE-GRIS ,. f. m. , ambarum grijeum. Voyez
j ee que nous avons dit de cette précieufe matière.
| animale ,-aux pag. 467 & 468 du tom. III du pré-
lent Syftème anatomique.
AMER , f. m Le vulgaire défigne quelquefois
fous ce nom la veficüle du fiel dans les animaux.
Ce mot eft bas & n’ a point été rangé parmi les
.exprelfions normales de la langue françaile. Voy.
V ésicule bil ia ire.
AMÉTAMORPHOSE , ad j., ametamorphofus.
: Certains entomologiftes ont appelé infefte# çiméuimorpkofes,
ceux de ces animaux qui ne fubiftent
point de métamorphofes & qui ne font que changer
de peau , comme les aptères en général. Ge
mot, d’origine grecque, vient de » privatif & de
pttTdftoptpotrts, transformation.
AMMON. Voye[ C orne d’A mmoïx.
AMNION. Voye£ A mnios.
AMNIOS, f. m. , amnion, amnium, membrana
agnina. C e mot, d’origine tout-à-fait inconnue ,
fert à défigner la plus interne des membranes qui
enveloppent le foetus dans le fein de fa mère, dès
les. premiers inftans de fon exiftence.
L’amnios eft mince , diaphane , perfpirable ,
pourvu de beaucoup de vaiffeaux très-déliés, incolores
, qu’ on n’ a point encore pu injeéter chez
l’homme. Il fournit une gaîne qui enveloppe le
cordon ombilical. Sa face externe eft foiblemenc
unie au chorion, par des filamens celluleux & vaf-
culaires ; fa face interne eft lifte, p o lie , en contact
avec le corps du foetus H avec la mafle du
fluide qu’ elle a exhalé.
C e fluide , que les accoucheurs appellent vulgairement
les taux, ou Veau de /’amnios ( aqua am-
n i i) , eft limpide & jaunâtre, ou blanchâtre &
comme laiteux. Il exhale une odeur fade & a une
faveur légèrement Calée. Un peu plus pefant que
l’eau diftillée , il rougit la teinture de tournefol &
verdit le firop de violettes. Sa quantité relative ,
proportionnément à l’embryon, diminue à mefurè
que le terme de la grofîeflè approche, quoique
fa quantité abfolue continue à augmenter jufqu’ati
moment de l ’accouchement. 11 eft , d’ ailleurs
plus ou moins abondant fuivant les éfpèces d’ani-
f maux & fuivant les individus dans lefquels on
| l’examine. Telle femme n’en a que cinq ou fix
onces, tandis que telle autre en a deux livres
& plus , par exemple.
Le liquide amniotique contientde l’eau en très-
grande q u an tité d e l’albumine , de ï’hydrochlorate
de foude , du phofphate de chaux & une
fubftance alcaline. Voye[ GEuf’des mammifère.*'.
AMNIOTIQUE , ad j., amnioticus; qui appartient
à l’amnios. On d it, par exemple , fuide amniotique.
Quanta l’acide amniotique de MM. Vauquelïii
& Buniva , voye[ A llantcïque (A c id e ).
A M N I Q U E , ad j., amniçus* Voye^ A mniotique.
AM O UR , f. m. o u f . , ampr. Voye[ Passion.
AMOUREUX , adj. Quelques anciens anatomiftes
français ont donné le nom de mufcle amoureux
ait mufcle grand oblique de l’oeil. C ’ eft le
mu feulas amatorius des Latins.
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