
On donnoit autrefois-ce nom à l'os der,roreille des
mammifères cétacés.
.PIERREUX, eusEj adjeét.y petrofus, Voyez
Pétré;
PILEUX, e u s e , adj., pilofus; qui a rapport aux
poils.
Bichat a appelé, fyfiçme pileux l ’enfemble des
diverfes efpèccs de poils qui exiftent dans l’économie,
comme les cheveux, les fourcils, les
cils, la barbe, les poils du pubis, ceux qu mont de
Vénus, &c. Voyei Poil.
PILIERS. DU DIAPHRAGME. Voy^ D u ,
PHRAGME.
PILIERS DU VOILE DU PALAIS. Voyef
V oile du palais.
1°. C o r p s p i t u i t a i r e yhypophy(is, laouna,
dula pituitofa, f. p huit aria > f hajilaris, appendicuL
cerebni. On donne ce nom à un petit corps arrondi
alongé tranfverfalement, logé dans la folie
I fphénoïdale du crâne & donc on ignore également]
& les ufages & la ftruéhire intime.
Le corps pituiraire eft évidemment formé (j$
deux parties-adoffées 3 l'une antérieure, d'une
couleur jaune ce'Ftdrée, convexe en avant, échan*
crée en arrière, a la--figure d'un rein ; la fécondé,-
poftérieure, plus petite, d’ une teinte plus claire,
eft molle-, pulpe tifs., imbibée d’ un liquide vif-
queux & blanchâtre.
De la partie fupérieure de cé corps, partun:
prolongement conique, d’ une couleur: grilatte,,
qui remonte vers le cuber cimreum de labafe du:
cerveau. C ’eft la Tige pituitaire. Voyez C erveau,
E n c é p h a l e , T i g e .
1°. F o s s e p i t u i t a i r e ou s u s - s p h é n o ïd a l e ,ou
PILIERS DE LA VO U T E . Voye^ E n c é p h a l e
& V o û t e a t r o i s p i l i e r s .
PINCES, f. f. p l., v o I f e lU , On donne ce nom à
un infiniment dont-on fe fert dans les mille étions
pour faifir les parties délicates q.ue l’on veut |
couper, fouîeyer, ou arracher.
PI NÉ A LE- (G h A V iD E ^ y C o n a r ium - jg la n d u la pi- I
n e a l is . On donne généralement ce nom à un petit-1
corps d’ une nature fpéciale qu’ on trouve entre la.
voûte à trois piliers & les tubercules quadrijumeaux.
V,oyp\ E n c é p h a l e .
PISIFORME, adj., pifformis; qui a: la figure
d’ un pois.
1°. Os PISIFORME , OU Os HORS DE R A N G , OU
Os ORBICÜLAIRE , o s p i f f u r m e f . o rb icu la r e . Il eft lé
plus petit des os du carpe, dont il occupe la
partie interne & fupérieure ; fon nom vient de ce
que, en raifon de fa forme arrondie, on a cru
devoir le comparer à un pois5 il fe trouve placé
fur un plan antérieur aux autres os de fa rangée.
En arrière, il'offre une1 facette circulaire qui
s’ unit à celle que le pyramidal préfente en ayant.
Tout le refte.de fa furface eft convexe, rugueux
& inégal. Il donne attache, en haut, au mufcle
cubital antérieur, en bas au mufcle abduéleur du
petit doigt, en avant au ligament annulaire antérieur
du carpe. K o y e \ C a r p e & M a i n .
- 2 ° . T u b e r c u l e s p i s i f o r m e s o u E m i n e n c e s m a - |
m i l l a j r e s On nomme ainfi des .éminences arron- j
dies, hémifphériques, du volume d'un g pois,
blanches , formées-à-.labafe du cerveau par l’extrémité
des branches du pilier antérieur du trigône
cérébral. V o y e \ G e r v f a u & E n c é p h a l e ^. ,
P ITU ITA IR E , adj., pituitaris. Les anatomiftes
fe font fouvent fervis de cette épithète pour défi-
gner certains orgiinç§.
s e l l e t u r c i q u e , félla equina. On appelle ainfi un
enfoncement que l’ on remarque au centre de la
bafé du crâne, fur la face cérébrale du corps
du' fphénoide, & qui loge l’ organe appelé Glanit
pituitaire par la plupart des anatomiftes. Vop\
C r â n e & S p h é n o ï d e .
2 ° . G l a n d e p i t u i t a i r e , g la n d u la pituiiarïaA
h y p o p h y f is s Voyez C o r p s p i t u i t a i r e ,
4 ° . M e m b r a n e p i t u i t a i r e , membrana pitui-l
tariay membrana olfactoria , membrana fchneidermi.l
Quand on examine les folles nafaies fur une têtej
dont les parties molles n’onrpoint été enlevées,
on trouve leur forme bien-différente de celle quel
nous avons décrite pages 327 & fuivantés; onny
voit plus toutes ces inégalités, tous ces filions,
toutes ces petites éminences que nous avons i»di*|
quës- Les méats , fous la forme de trois gouttières
longitudinales, bornées par les trois cornets,font
à la paroi externe les feules parties qu’on puiffere-
connoître, encore le bord inférieur'des cornets
defcend-il beaucoup plus basque fur une tête fèch.l
parce qu’une membrane qut les .revêt, ainfi qui
tout le refte des cavités nàfales, fait, en partant lut!
lui, un repli épais & très-apparent. Cette mem|
brane a reçu les noms de Membrane piiuitavt f i
Membrane olfactive , oil.de, Membrane de Schncïè’X
Cette membrane,. dè. la clafîe des membranes)
muqueufes, tapiffe, dans toute leur étendue,les
foffes nafaies & . la partie interne du nez, depuis!
les ouvertures dés narines.jiifqu’ au pharynx, oij
elle fe continue avec celles de l'arrière bouche,
du voile du palais & de la trompe d’Euftachil
tandis qu’en devant elle femble. naître.de: laipeau
Elle fe,prolonge.fur toutes les éminences des en
vités olfatlives j elle pénètre, dans toutes leurs an-
fraétuofités & a un trajet extrêmement compliquei
Après avoir recouvert ie plancher des folles
nafaies-, elle remonte dans le méat inférieur, &Je|
i revêt 3 là , elle rencontre l’orifice inférieur
•.mal natal, elle s’y enfonce , & fe continue ainfi
Ivc-c la membrane conjonctive de l’oeil *, dans cet
endroit, elle forme -un petit repli circulaire &
[fès-marqué , qui rétrécit beaucoup l’entrée du
canal, mais dont la difpofition eft au relie fort
variable. Morgagni dit que cette ouverture, le plus;
brtlinairement elliptique & oblique, eft rendue
quelquefois fi petite par là préfence de ce repli ,
non lentement vers l’angle inférieur de l’ellipfe,;
.... eft le plus étro it, mais encore dans tout fon
diamètre , qu’on a de la peine à l'ape rcevoir fans,
voir auparavant introduit un ftyiet. Il en eft
leurs ici comme de l’ouverture de l’ uretère
is la vefiie :1e bord interne de l’o rifice, mou
& pendant, vient s’appliquer contre la paroi ex-
eme du canal j mais indépendamment-de cette-
ilpofition , chez certains fujets, & par lui même,
tt orifice eft affez étroit pour ne pas furpalFer en
tendue le diamètre des points lacrymaux , & dans
dus les cas il eft loin d’égaler celui du refte; du
anal, ce qui s’ obferv.e aüfli chez les boeufs &•
|lkz les autres mammifères. .On n’y rencontre
bpe-ndant aucune valvule qui pûjfig mettre obf-
t;ule au cours du fluide dans un fens ou dans l ’autre
j & voilà pourquoi les liquides inftilles entre
les paupières coulent peu après dans la gorge,
comme l’a remarqué,autrefois -Galien. C ’eft aufli
pour cette raiion que la fumée de tabac, chez
Quelques individus , après avoir été reçue dans la
bouche, s’ échappe par les points lacrymaux fi l’on
’ rme exaftemént les narines. Bianchi affure que
Ses liquides peuvent remonter des foffes nafaies;
pans Tes Conduits lacrymaux : V e r h m eriim v e r b is
f e qui tani f a c i l e a d iium a n a r ib u s in etuelurn a g n d jç ic3
lit Morgagni, n o n dubitat v a lv u lam a d e ju s te rm i-
an ejfè a p p q f tà jn ; , en] effet, cet auteur décrit
pus le plus grand détail cette valvule telle qu’ il
la fuppoîe.
Quelquefois, par une difpofition tout-à-fait.in-
Iniiluelle, on à vu le fac lacrymal s’ouvrir dans
e fih'iis rHàXillaire.
Du méat inferieur, la membrane .pituitaire fe
Réfléchit fur le cornet inférieur auquel elle adhère
’uhe manière peu intime; an bas de ce cornet,
le forme, furtout en arrière,; lin repli qui,def-
cend plus.que lui, & qui l’ élargit par conféquent;
fl fe perd infenfiblement en arrière dans le rèfte
le la membrane, & s’engorge fréquemment &
pvec beaucoup de facilité.
Au-delfus du cornet inférieur, la membrane
[pénètre dans le méat moyen , en avant <k en haut
duquel elle trouve une ouverture (infundibulum)
Ipjus on moins évafée , qui lui permèt de s’engager
p abord dans les cellulesethmoïdàlês antérieures,
penfuite dans les finus frontaux, fans former aucune
efpèce de repli. Un peu plus en arrière, eft:
p e autre ouverture, fouvent très-étroite, qui
induiti.dans le finus maxillaire que la membrane
p e t en. e n t ie r e n formant autour de fon orifice
Heuxun repli des plus- manifeftes, qui contient
entre fes deux lames un organe glanduleux, fur
l'éxiftence duquel nous reviendrons plus tard.
Ainfi, dans une tête qui a confervé fes parties
molles, on ne pénètre da’ns le fihus que par un
canal membraneux, é tro it, oblique d’avant en
arrière, & dont l’entrée eft placée au devant de
l’ouverture que préfentent les os. Cette entrée ne
parent point ordinairement lorfqu’ on fe contente
d’enlever le cornet moyen ; il faut encore détruire
une efpèce de lame offeufie placée antérieurement
, que revêt aufiV la membrane olfaêtive, qui
cache l’orifice du canal, & qui concourt à former
une efpèce d’ enfoncement ali bas duquel on trouve
celui ci.
Sortie du méat moyen, la membrane pituitaire
s’étend fur la furface convexe du cornet éthrnoi-
d a l, & forme, fur fon bord libre , un repli affez
lâche, qui fe termine poftérieurëment en pointe,
mais qui n’augmente pas fônfiblement l’étendue
verticale.de certé lame offeufe.
Parvenue- dans le méat fupérieur, elle s’enfonce
dans les cellules ethmoïdales poftérieures,
qu’elle revêt comme les antérieures ; elle pâlie
fur le trou fphénô palatin , qui lui tranfmet une
grande quantité de nerfs & de vaiffeaux, & qui
permet à une lame du périôfte de la fente ptéry-
go-maxiilaire de fe joindre à elle.
Elle fe porte enfuite à la voûte, ou elle tapiffe
la lame criblée de l’ethmoïde, dont elle ferme
tous les trous, en forte que les nerfs olfaélifs viennent
fe terminer là à fa furface extérieure. En
arrière , elle recouvre le corps du fphénoide &c
s’enfonce dans les finus de cet o s , en formant à
leur orifice un repli qui le rétrécit plus ou moins
fuivant les fujets ; en dèvant, elle iè réfléchit fur
la furface poftérieure des os,du n ez, paffe fur les
deux m trois trous qui s’y trouvent, & y reçoit
lès vaiffeaux qui les traversent ; elle defeend de là
jufqu’aux ouvertures des narines , où elle eft garnie
d’un affez grand nombre de poils, & où elle-
fe diftingue par des particularités d’organifatiow
fort rérnarquables.
Enfin i en quittant la voûte des foffes nafaies,
la membrane pituitaire defeend fur la cloifon qui
les fépare ,- fans former aucun repii, .& arrive ainfi
i à l’endroit d’où nous l’avons fait partir.
C ’eft là que cette mêmbrane rencontré l’orifice
fupérieur çorrëfpondant du conduit palatin antérieur.
Pendant long-temps, on a difeuté pouf fa-
voir fi él!é pënétroit dans les conduits principaux
en formant un canal elle-même, ou fi elle contrh
buoit à les boucher.
Comme il arrive fouvent, la difeuflion fervit
fort peu à la décifion de la queftion, parce q ue ,
parmi les anatomiftes, les uns fe copièrent mutuellement,
tandis que les autres nièrent ou affirmèrent
fans s’appuyer fur de nouvelles expériences.
Ainfi Véfàle paroit avoir cru q'u’ élle permet-
• toit une libre communication avec la bouches