
6o8 P U B
côté oppofé. Si l i mâchoire inférieure eft fixes.,
ils peuvent abaifler la fupérieure. ‘ /
M. Chauflier le nomme mufcle grand pterygo-
maxillaire.
8°. M u s c l e g r a n d p t é r y g o Ï d i e n . Voy. Musc
l e PT É R Y G O ÏD IEN IN T E R N E .
9 ° . M u s c l e p e t i t p t é r y g o Ï d i e n . V o y e £ M u s c
l e P T É R Y G O ÏD IEN E X T E R N E .
10° . N e r f p t é r y g o Ï d i e n p r o p r e m e n t d i t ,
nervus mufculi pterygoïdei. On donne ce nom à
l’une des branches du nerf maxillaire inférieur.
Voye[ M a x i l l a i r e i n f é r i e u r ( i ) & T r i f a c i a l .
i i ° . N e r f p t é r y g o Ï d i e n o u v i d i e n , nervus .
pterygoïdeus. C ’eft un nerf qui naît de la partie
pollérieure du ganglion de Meckel bc qui traverfe
le canal ptérygoïdieq du fphénoïde. Voye[ G a n g
l io n d e M e c k e l ( i ) .
PTÉRYSTAPHYL1N , ad;e&. 3 pteryftaphylinus.
Voyez. P é r i s t a p h y l i n .
PUBÈRE, adj. ; qui a atteint Page de puberté.
PUBERTÉ, f. f . , pubertas, paies. On défigne
par ce nom Pépoque de la vie qui fuccède à 1 enfance
& où les individus deviennent nubiles.
Le droit* romain bc le droit français fixent la
puberté à quatorze ans pour les garçons bc à onze
ans pour les filles.
PUB E SCEN T^t e ^ adj., pubefcens; qui eft
couvert de poils' ou de duvet.
PUBIEN, e n n e , adj., p ^W j -q u i appartient,
• qui a rapport au pubis.
i ° . A r c a d e p u b i e n n e . On appelle ainfi une
échancrure qui fe trouve placée a la partie anterieure
de la circonférence inférieure du baflin.
Elle eft formée par la lame oblique qui unit le
pubis à Pifchion bc borne, en dedans, le trou
ïous-pubien.
Cette arcade eft beaucoup plus large & plus
évafée chez la femme que chez l'homme.
2 ° . A r t i c u l a t i o n p u b i e n n e . Voye\ S y m p h y s e
d u p u b i s & B a s s i n .
3°. L i g a m e n s . p u b i e n s . Oh nomme ainfi deux
failceaux ligamenteux très forts qui affermi fient en
devant bc eu défions la fymphyfe des pübis.^
L’ un d’eux eft nommé ligament pubien antérieur,
& P autre Ligament pubien inférieur, o w fous-pubien.
4°. Région p u b i e n n e . On donne ce nom à la
( 0 Page 439.
Page 342,
P U L
partie moyenne de la région hypogaftrique. Voy(*
A b d o m e n & H y p o g a s t r e .
PUBIO-COCCYGIEN-ANNULAIRE, adj.,
pubïo-coccygeus annularis. Dumas appe’oit mufcle
pubio-coccygien annulaire la réunion des mufclçs
releveur de Panus & ifchio-coçcygien, qu’il ne |
diftinguoit point de l’autre.
PUBIO-FÉMORAL, a l e , adj., pubio-femo. I
ralis. Dans la nomenclature de M.Chauffier, le I
mufcle premier adduéleur de la cuifie eft appelé I
mufcle puoio-fémçral.
PUBIO'OMBILICAL, a l e , adjeét Dumas z|
donné le nom de mufcle pubio-ombilical au mufcle L
pyramidal de l’abdomen, que M. Cfiauflier appelle!
mufçle pubio-fousrombilical. Voyez P y r a m id a l .
PUBIO-STERNAL, a l e , adj. Dumas a donné!
le nom de mufçle pubip-Jlernal au mufcle droit de I
abdomen. Voyt£ D r o i t .
PUBIS, f. m., pubis. On donne ce nom à la|
partie moyenne de la région hypogaftrique.
On appelle aufli o.s pubis |a partie antérieure J
de l’os coxal. Voye^ Bassin & C oxal.
PUDENDUM , f. m. Voyei V ulve,
PULMONAIRE, adj., pulmonaris; qui a rap»
port, qui appartient au poumon.
1°. A r t è r e p u l m o n a i r e , arteria pulmonarisl
Cette artère, deftinée à porter dans les poumpnsl
le fang qui doit être fournis à l’aéte de la ref*l
piration , naît de la partie fupérieure & gauche]
du ventricule droit, en dedans’ duquel [on orifice
eft entouré d’un anneau calleux qui indique la
limite'des fibres charnues du coeur; mais au de-1
hors celles-ci montent fur l’artère, dans l’étendue]
d’une demi-ligne à peu près. ,Cet orifice eft en]
outre garni intérieurement de trois replis mem»|
bvaneux qu’on nomme Valvules figmoides oufemiA
lunaires. Elles ont la forme d’un croififant quand
elles font appliquées contre les parois du vailieau»1
mais pendant leur abaiftement, elles refiemblenï]
affezbien à ces paniers dans lefqnels on fait couver]
les pigeons. Adhérentes à l’artère par tout leur]
bord convexe & inferieur, elles préfenpenten]
haut un bord libre, horizontal bc droit, fur
milieu duquel eft placé un petit tubercule M i l
d’une confiftance fibro-cartilagineufe. EHfs le|
touchent par leurs extrémités ,*elles font mincesl
& tranfparentes; lors de leijr abaiftement, elle*]
obturent complètement le calibré de l’ artère,
empêchent le fang qu’elle contient d’entrer dansai
ventricule. t I
i Auflîtôt après fa naiflance, l’artère pultrionairel
I fe porte obliquement en haijt bc à gauche en croit
P U L
I f tle trajet de l’aorte, à laquelle elle efl unie par
luntifiu cellulaire graiffeux abondant. Elle fe place
là (on côté gauche, & , au bout de deux pouces de
I chemin, à la hauteur de la,fécondé vertèbre dor-
Ifale,' elle fe divife- en deux troncs pour l’un &
I l’autre poumons. Ces troncs s'écartent prefque
Itranfverfalementrim de l’autre, & circonfcrivént,
tr’eux '& les bronches, qui font au-defîivs, une
llofange irrégulière. Dans leur intervalle on voit
Inaître, chez l’adulte, une efpèce de ligament
[arrondi, aflez. épais, femblant fuivre \e trajet,de
B l’artère elle-mêmé, bc fe portant de fes parois à‘la
I partie concave de la croffe de l’aorte. Dans^ le
I foetus, ce ligament eft un véritable vaiffeau qu’ on
I nômme Canal a r t é r i e l qui tranfmet à l’aorte le
|(ang du ventricule droit du coeur.
| Le tronc, pulmonaire-droit, plus long & plus
I volumineux*que le gauche , pafle tranfvèrfalement
■ derrière l’aorte bc la v.eine càve fupérieure, forme
lune arcade qui embrafle en devant la bronche
I çorrefpondante, gagne le poumon bc fefiivifé en
I trois branches principales.
1 Le tronc pulmonaire gauche pafle obliquement I au-devant de l’aorte & au-delfous de fa croffe,
I embrafle la bronche de fon côté, & fe divife en
jdeuk branches feulement, une pour chaque lobe
| du poumon. I Une fois entrées dans les poumons, les pre-
I mières divifions bc les ramifications fucceffives de I l'artère pulmonaire accompagnent les bronches
Ijufqu’à leurs dernières extrémités, en fe multi-
I pliant comme elles, en forte qu il n’y a aucun
| point de l’organe qui n’en.reçoive des ramufcules.
I Aleur termtnaifon, ces ramufcules s’anaftomofent I avec les racines des veines pulmonaires & avec les I artères & les veines bronchiques.
L’artère pulmonaire a la même ftruéture que
• l'aorte : feulement fes parois font bien moins
] fortes.: au (fi remarque-t-on qu’ elles font affaiîfées I dans l’état de vacuité. Voye\ A o r t e .
i °. C ir c u l a t io n p u l m o n a ir e . Voye[ C ir c u -
| LÀTION . ' •
3®. P l è v r e p u l m o n a ir e . Voye\ P l è v r e .
■ > 40. P l e x u s p u l m o n a ir e , plexus pulmonaris. On
I nomme ainfi un entrelacement nerveux confidé-
I rable, qui eft placé derrière les bronches, bc
[ qui eft formé par les filets du nerf pneumo-gaftri-
que ou vague, bc par d’ autres filets du ganglion
I cervical intérieur bc des premiers ganglions thora-
I ciques. Ce plexus forme une forte de trame avéo-
i laire, à mailles nombreufes bc plus ou moins I larges, dans lefquelles (e trouvent logés des vàif-
I féaux entourés de beaucoup de tiflu cellulaire.
I 11 envoie des filets qui fe diftribuent aux bron-
! ches, qu'ils accompagnent jufqu’ à leurs dernières
] extrémités. Voye^ P n e u m ô -g a s t r iq u e , S ym pa -
■ THlQUE bc T r is p l a n c h n iq u e .
5P, V e in e s p u l m o n a ir e s , vent pulmonares.
Syfi. Anat. Tome I ,
P t! P C e 9
Les anatomiftes ont ainfi nomme des veines qui
naiflent des dernières extrémités des artères du
même nom, & fe raflemblent en ramufcules, en
rameaux & en branches, d’un volume fucceflive-
ment plus confidérable, qui n’abandonnent jamais
les divifions des bronches &z marchent à cote.de
celles des artères. On remarque feulement que le
plus ordinairement le rameau veineux eft placé
au-deffous, & l ’artériel au-de (fus du rameau bronchique.
Enfin toutes les branches des veines pulmonaires
fe réunifient à quatre troncs qui abandonnent,
deux, à deux, chaque poumon, par le
milieu de fa face interne, bc pénètrent dans le
péricarde.
La veine pulmonaire droite fupérieure fort au-def-
fous de la bronche, fe dirige obliquement en bas >
& s’ouvre en haut bz à droite de l’oreillette^gau-
che du coeur. \Jinférieure vient du lobe inferieur
du poumon , & remonte obliquement vers la
partie- droite inférieure de la même -oreillette.
Toutes les deux font difficiles à mettre à découvert,
parce qu’elles font cachées par la veine
cave fupérieure & par la partie voifine de I oreillette
droite.
Les deux veines pulmonaires gauches fuivent la
même marche, bz font’ Amplement un peu .plus
rapprochées l'une de l’autre.
Les veines pulmonaires ont la même ftruêlure
que les autres veines du corps, dont elles diffèrent
en ce que, pendant la v ie , elles contiennent
du fang rouge. C e font elles qui ramènent ce
fluide dans les cavités gauches du coeur, après
fon élaboration dans les poumons. Voye£ C i r c u l
a t i o n , C o e u r , P o u m o n .
PULPEUX, EU SE , adj. , pulpofus.V oyez P a r e n c
h y m a t e u x .
PUL SATION, f. f . , pulfatio; battement des
artères pendant la vie.
PUNCTUM SAL1ENS. Quelques anatomifles
ont voulu introduire ces mots latins dans la langue
françaile pour-déligner le coeur dans les embryons ,
où cet organe eft reconnoiffable de très-bonne
heure par les mouvemens qui femblentftilbler des
maffes vifcérales encore muqueules & demi-rranf-
parentes qui l'entourent.
PUPE, fub. f . , pupa, Voyez CHRVsawnE Si
N v m p h e .
PUPILLAIRE, adj. , pupillarisÿ qui appartient,
qui a rapport à la pupille.
1 ° . M e m b r à n e p u p i u l a i r e , mcmhrana pupil-
laris, L’ouvèrtiire centrale de l'iris eft bouchée
chez le foetus, pendant un certain temps de la
geftation, pat une membrane très-mince, dé-
H h h h