
TROKANTERIEN. Voye^ TRocHArtTÉiuENk
TROKANTIN. Voye^ T rociIa^ t in .
TROKANTINIEN. Voye^ T r o ch a n t in ien .
TROKLÉATEUR. Voye% T ro ch l éa t eu r .
■ TROKLÉE. Voye\ T ro ch l ée .
TR OM PE , f. f . , tuba. Les zooîogiftes appellent
■ ainfi l’ organe à l’aide duquel certains diptères
fucent les liquides dont ils fe nougciffent, 8c le
prolongement du nez chez Péléphant.
Les anatomiftes ont appliqué le même nom à
divers organes du corps de Phomme & des animaux.
1°. T rompe d’ E u sta chi , tuba Eufiackiana. On
donne ce nom à un conduit qui fait communiquer
Poreille moyenne avec Parrière-bouche. V o y e£
T ympan.
2°. T rompes de F allope ou T rompes u t é r
in e s , tuba utérin a , tubA Fallopian&. Ce font deux
conduits flottans dans Pabdomen 8c placés le long
dubordfupérieur & dans la duplicature du ligament
large. Elles s'étendent des angles fupérieurs de la
cavité de l’utérus jufque vers les côtés du détroit
fupérieur du baflïn, & ont ainfi chacune quatre
ou cinq pouces de longueur. Dans la moitié interne
de leur longueur, elles font droites 8c d’un
diamètre très-petit, car elles égalent à peine le ;
conduit déférent à fon origine : elles acquièrent i
enfui te le volume d’une plume à écrire, & deviennent
flexueufes. Un peu avant de fe terminer,
elles fe rétréciffent de nouveau & femblent étranglées.
Leur extrémité libre eft évafée , flottante,
découpée : on l’appelle le Morceau fra ngé ou le
P a v illo n de la trompe. Parmi les laciniures de cette
partie, on en remarque une, un peu plus longue
que lés autres, qui va fe fixer à l’ extrémité cor-
refpondante de l’ovaire. Lafurface du pavillon elle-
même eft affez ordinairement dirigée en arrière.
A l’intérieur, les trompes de Fallope font
creufées par un canal qui commence à l’angle
fupérieur de la cavité de la matrice. Prefque capillaire
dans fa première moitié, il fe dilate enfuite
te s’ouvre à la furface du pavillon par un orifice
très-petit, feul endroit dans tout le corps où une
membrane féreufe puilfe communiquer avec 1 extérieur.
Dans cette cavité, on trouvé en général
une affez grande quantité de mucofités } mais on
n’y voit jamais de valvules.
Les trompes utérines font tapiffées à l’intérieur
par une membrane muqueufe encore plus mince
que celle de l’utérus ; molle, rougeâtre & légèrement
villeufe, elle offre plufieurs plis longitudinaux.
On n’y a point encore découvert de follicules
muqueux.
A l’ exterieur, ces organes font formés par une
t couche très-mince d’un tiffu fpongieux 8c ére&ile,
1 analogue à celui de l’urèthre 8c revêtue par le péritoine.
Voye\ U t é r u s 8c G e sta t io n .
T R O N C , f. m ., truncus. Les anatomiftes nomment
ainfi la partie principale du corps, celle fur
laquelle les membres font attachés.
On divife le tronc en trois parties, une fupérieure
ou Tête; une inférieure ou Pajfin, & une moyenne
ou Thorax. Voyez ces mots.
Nous avons déjà vu'que la tête pouvoit être
affimilée d’une manière affez exaae aux!vertèbres,
& qu’elle en préfentoit toutes les
parties} les deux autres portions du tronc, la
poitrine & lé baffin, vont nous offrir quelque
chofe. d’analogue} ainfi les côtes ne paroiffent
être que des apophyfes tranfverfes extraordinairement
prolongées} le facrum & le coccyx femblent
être la continuation du corps & des apophyfes
épineufes & articulaires des vertèbres, dont les
os iliaques repréfenteroient auffi les apophyfes
tranfverfes, mais très-développées, en raifon de
quelques ufages particuliers qu’ ils ont à remplir.
C ’eft ce qui devient encore plus évident quand on
reconnoît que les mufcles qui s’y implantent font
abfolument les analogues de ceux qui fe fixent fur
le rachis, 8c n’ offrent que des variétés de forme &
de longueur.
Entre la tête & la poitrine, le tronc préfente
un efpace vide, dont la longueur eft déterminée
par celle de la rè'gion cervicale de l’épine : c’eft
cet efpace qu’ occupe le Cou. On en retrouve un
autre pour l’ Abdomen, entre la bafe de la poitrine
8c celle du baffin} mais celui-ci eft beaucoup plus
étendu 8c plus vafte que le premier.
Toutes les régions du tronc n’ ont pas une
égale largeur; on remarque que, dans la femme,
fa partie la plus large eft le baffin ; dans l’homme,
cette partie fe trouve de niveau avec, la bafe de la
poitrine : dans les deux fexes, la tête eft la région
du corps la plus étroite; mais chez les très-jeunes
enfans, elle a des dimenfions plus confidérables
que la poitrine 8c le baffin. Voyeç Ba ss in , T ête,
T horax.
On appelle encore Tronc d'une artère fTronc d'une
veine s Tronc d*un nerf , lapartiejaplusconfidérable
de ces organes, celle qui n’a pas encore fourni
de branches.
C ’eft dans ce fens qu’on dit le tronc innomméi le
tronc brachio-céphaiique, le trtnc brachial, 8cc.
TROUSSEAU, f. m.y fafciculus. Voyez F aisceau.
TUBE „DIGESTIF. Voye^ I n t e s t in .
T U BER CINEREUM. Voye^ C erveau &
E n c é ph a l e .
TUBERffSCHIO-TROCHANTÉRIEN, adj.
Pumas a donné le nom de Itfufcle tuber-ifehio-tro- 1
chantérien au mufcle carré de la cuiiïe. Voye\
C a r r é .
TUBER - ISCHIO - SOUS - TRO CHAN TÉ-
R1EN. Dans la nomenclature anatomique de M.
Chauffier, ce mot eft fynonyme du précédent.
TUBER TYMPANI. Voye\ P romontoir e 8c
T ympan .
TUBERCULES PISIFORMES. Voye.i E m i n
enc es M AM 1LI. A1 RES DU CERVEAU, M aMILLAIRE ,
P is iform e .
TUBÉROSITÉ, f. f .,tuberofitas. On appelle
tnbérofités, en anatomie, les éminences des os
dont la furface eft rugueufe & inégale, 8c qui,
plus ou moins volumineufes, donnent attache à
des mufcles ou à des ligamens.
C ’eft ainfi que l’on dit la tubérofté de l’ ifckion,
la tubérofté occipitale , la tubérofté malaire, 8cc.
TU N IQ U E , f. f . 3 tunica. On donne ce nom
aux diverfes membranes«qui enveloppent les organes
parenchymateux ou qui forment les parois
des organes creux.
C ’ eft dans ce fens qu’on dit la tunique de la rate,
du foie, du rein, du teflïcule, 8cc. } les tuniques de
l'efomac, de toeil, des intefins, &c.
TUNIQUE DE RUYSCH. V. R u y sc h jen n e .
TUNIQUE VAGINALE. Voye? V a g in a l .
TURBINATUM, f. m. Voye{ C o n ar ium.
TURBINÉ, é e , adj., turbinatusj qui a la figure
d’un conoïde renverfé.
. Quelques auteurs ont appelé les cornets des
fofïes nafales , os turbinés, ojfa turbinata. Voyez
C o r n e t & F osses n a sa l e s.
TU R C IQ U E , adj., turcicus ; qui eft de Turquie,
qui eft à la mode de Turquie,
Les anatomiftes ont appelé autrefois Selle tunique
un enfoncement de la face fupérieure du fphé-
noïde. Voyei S e l l e t u r c iq u e & S phénoïd e .
TYM PAN, f. m ., tympanum. D’après le mot
grec r t/ftweevov (caiffe militaire), on a donné ce
nom à une cavité d’ une forme irrégulière oc difficile
à déterminer, creulée dans la bafe du rocher,
entre le conduit auriculaire 8c l’oreille interne
proprement dite ou labyrinthe, au-deffus
de la foffe glénoïde, au-devant de 1 apophyfe maf-
toide 8c de fes cellules, 8c derrière la trompe
d’Euftachi. Sa largeur eit peu marquée ; mais elle
eft fufceptible d’éprouver des variations à caufe
des mouvemens auxquels eft fujette la membrane,
du tympan : elle eft au relte toujours plus grande
en haut qu’en bas. Son diamètre antéro-poftérieur
eft un peu plus étendu que le vertical.’ Une membrane
muqueufe la tapifle dans toute fa furface,
& elle communique avec l’ air extérieur au moyen de
la trompe d’Euftachi, placée entr’elle 8c le pharynx.
On diftingue au tympan fix parois, favoir, une :
1°. Paroi externe. Un peu oblique de haut eu
bas, de dehors en dedans & de derrière en devant
, elle eft formée prefqu’entièrement par la
Membrane du tympan , efpèce de cloifon qui ferme
l’extrémité interne du conduit auriculaire , 8c qui
eft bien diftinéte de la membrane muqueufe de la
caiffe 8c de la peau qui tapifle le conduit : on peut
furtout en détacher cette deraière avec une grande
facilité.
La membrane du tympan, préfentant l’obliquité
que nous venons d’indiquer, forme avec la paroi
inférieure du conduit auriculaire un angle rentrant
très-aigu , tandis qu’elle femble prefque fe continuer
avec la fupérieure. Sa figure eft celle d’ un
cercle ; fon étendue eft lin peu plus grande que
celle de l’ouverture qu’elle eit deftinée à boucher,
d’où il réfulte qu’elle eft fufceptible d’éprouver
des mouvemens alternatifs de relâchement 8c de
tenfion très-prononcés. C ’eft pour cela auffi qu’on
la trouve ordinairement convexe dans un fens ou
dans l'autre , mais le plus fouvent en dedans, où
elle préfente conftamment en outre une élévation
partielle produite par la préfence du manche du
marteau. Cette élévation détermine un enfoncement
correfpondant du côté du conduit auriculaire.
La circonférence de la membrane du tympan eft
comme enchâffée dans la rainure dont eft creuféa
l’extrémité interne de ce conduit.
La membrane du tympan eft mince, tranfpa-
rente, fèche, fibreufe, dépourvue de vaiffeaux
fanguins dans l’état ordinaire : elle n’eft percée
d’aucune ouverture, ainfi que l’ont avance quelques
anatomiftes, & elle ne permet aucune communication
directe entre le tympan & le conduit
auditif externe.
Elle fe racornit promptement par l’adtion du
calorique ; elle n’eft point putrefcible.
En haut 8c en bas, la paroi externe du tympan
eft formée par deux petites furfaces offeufes inégales.
i ° . Paroi interne. Elle eft un peu inclinée en
arrière & plus éloignée de l’externe fupérieure-
ment qu’inférieurement. Les objets qu’on y remarque
font :
A. La Fenêtre ovale. C ’eft une ouverture dont le
nom indique la forme, & qui fait communiquer le
tympan avec le veftibule. Son grand diamètre eft
horizontal} le petit eft vertical. Son bord fupérieur
eft courbé en manière de denai-ellipfe ; Fin-
férieur eft prefque droit. Du côté du veltibule elle
ell rétrécie par un petit rebord plat, fort mince,
qui occupe Ion contour.