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la jugulaire interne, ou dans l’externe, mais plus!
rarement dans celle-ci.
Nous ne devons point oublier ici de noter
fpécialement les veines diploiques. Elle font fituées
dans l’épaiffeur du diploë des os du crâne, 8c
logées dans des canaux particuliers. Elfes commencent
par des radicules capillaires très-fines 8c très-
nombreufes, qui forment une forte de réfeau fur
la membrane molle qui tapifle les aréoles du diploë.
Par leur réunion fucceflive, ces radicules
primitives forment des branches de plus en plus
volumineufes, que nous avons décrites à l’article
D iploïque, & qui concourent évidemment à la
formation de la veine jugulaire interne.
Après avoir reçu toutes les branches que nous
venons d ’indiquer , la jugulaire interne forme un
gros tronc qui defcend verticalement le long de la
partie antérieure 8c latérale du cou, derrière les
mufcles omoplat-hyoïdien & fterno-cléïdo-maftoï-
dien, & la branche cervicale du nerf hypogloffej
devant le mufcle grand droit anterieur de la tête*
la colonne vertébrale, l ’origine de l'artère fous-
cia vière & le mufcle fcalène antérieur j en dehors
de l’artère carotide primitive 8c du nerf pneumo-
gaftrique. Cette veine s’ouvre dans la fous-cla-
v iè re , 8c préfente à droite la même direction que
la veine cave fupérieure, tandis qu’à gauche elle
forme un angle droit avec la fous-clavière.
Dans ce dernier trajet, la veine jugulaire interne
ne reçoit que quelques veines cutanées, 8c
quelques branches qui fortent du corps thyroïde
fous le nom de Peines thyroïdiennes moyennes.
M. Chauflïer a appelé la veine jugulaire externe ,
veine irachélo-fous - cutanée , 8c veine céphalique la
veine jugulaire externe.
JUMEAU, JUMELLE, adj., gemellus. Les ana-
tomiftes ont donné ce nom à plufieurs organes.
i° . A r t è r e s j u m e l l e s . Ce font des rameaux
de la poplitée, qui vont fe porter dans les mufcles
gaftro-cnémiens ou jumeaux de la jambe, Voyeç
P o p l i t é .
2 ° . M u s c l e , j u m e a u s u p é r i e u r d e l a c u i s s e .
j ü i
3 ° . M u s c l e j u m e a u i n f é r i e u r d e l à cuisse,I
Il a la même forme, les mêmes connexions, les
mêmes ufvges que le précédent j mais il fe fixe,
d’une part, à la partie fupérieure 8c poftérietire
de la tubérofité de î’ifchion , 8c de l’autre, dans
la cavité digitale du grand trochanter, au-deffus
du mufcle obturateur externe.
Les deux tendons des mu'cles jumeaux feréu.
niffent derrière celui du mufcle obturateur interne,
de manière à lui préfenter une efpèce de gouttière.
M. Chauflïer confond les deux mufcles jumeaux
de la cuiffe fous la dénomination collective de
mufcle iskio-trochantérien, 8c M. Soemmering les!
nomme mufeuli gemini.
4 ° . M u s c l e s j u m e a u x d e l a j a m b e . Voy. Tric
e p s d e l a j a m b e .
5°. Nerfs jumeaux. Ce font des rameaux du
tronc tibial du poplité qui viennent le perdre dans
la partie fupérieure des mufcles jumeaux delà
jambe.
6°. V eines jumelles.,Elles préfentent lamême
difpofition que les artères de leur nom , & s'ouvrent
dans la veine poplitée. Voyei Poplité.
JUXTA-POSITION, f f . , juxt'a.pofuio;mode
d’accroiffement propre aux corps inorganiques ou
aux minéraux, lequel confîfte dans l’application
fucceffive de nouvelles molécules fur celles qui
forment le noyau primitif.
C e mot eft oppofé à Intus-susception.
K
K É R A TO G LO S SE . yoye{ C ératoglosse.
LABIAL,
L
■ La b ia l , A L E , ad j., labialis; qui a rapport*
loui appartient aux lèvres. •
■ i ° . A r t è r e l a b i a l e . Elle porte aufïi le nom
|d‘artère ftciale y fous lequel nous l’avons déjà
■ écrite (0-
2°. A r t è r e s l a b i a l e s c o r o n a i r e s . Voye^ Co-
kotfAiRE 8c 'F a c i a l .
E 2^, G l a n d e s l a b i a l e s . On donne ce nom aux
[follicules mucipares qui font fitués à la face interne
■ es lèvres , au-deffous de leur membrane mu-
Iqueufe. Voye{ Lèvre.
■ * 4 0. M u s c l e - l a b i a l ou o r b i c u l a i r e d e s l è -
■ yiies, mufculus.orbicularis oris. C e mufcle eft formé
(par des fibres-propres qui exiftent dans l ’épaiffeur
[de l’une 8c de l’autre lèvres, 8c parla terminaifon
■ des mufcles zygomatiques , élévateurs propres 8c
«omm.uns, canins, triangulaires, carrés, rele-
weurs du menton 8c buccinateurs, qui s’entre-
Bacent d’une manière extrêmement compliquée ,
1& qui fe confondent avec les fibres propres.
■ Celles-ci correfpondent au bord libre des lèvres j
■ elles font concentriques, courbées, 8c manifefte-
■ ment partagées en deux plans, dont l’un appar-
■ tieiit à la lèvre: fupérieure 8c l'autre à l'inférieure.
■ Chacun d’eux forme un demi-ovale j ils s’entre-
«roifent vers les deux commiffures.
K Ce mufcle eft recouvert dans fa face antérieure
■ par la peau, à laquelle il eft très-adhérent j la
mofiérieure eft tapiffée par la membrane muqueufe
■ delàbouche, 8c lui eft plus lâchement unie : elle
lelt auflfi en rapport avec les glandes labiales. Sa
I circonférence libre eft revêtue par la membrane »
■ rouge des levres ; fa grande circonférence fe conti-
■ nue de routes parts avec les mufcles que nous
■ tenons d’énumérer ; ftip®neurement 8c au milieu,
■ elle fe fixe par quelques fibres au bas de la cloifon
■ du nez. ■ : •
■ mufcle rapproche les lèvres l’une de l’autre
■ « refferre l’ouverture de la bouche, qu'il porte
■ gavant, en lui faifant repréfenter une forte de
■ bourrelet à rides rayonnées. Il agit dans la fuc-
■ C*‘mS ^eu ^es *n^runiens * v ent, 8cc 11
■ f“ * antagonifte de tous les autres mufcles des
|tevres.v:i;Æ
■ } • V e in e s l a b i a l e s . Elles fuivent le même
| J al« que les artères dont elles portent le nom,
| r viennent fe décharger dans la veine jugulaire
■ in te rn é . K 0y e\ J u g u l a i r e .
I LABYRINTHE i f. m ., labyrinthus. Ce mot,
■ tO Page 3 02.
•tyjf. Anat. Tome 1.
dérivé du grec (lieu plein de détours) *
a été employé par les anatomiftes pour défigner
l’enfemble des diverfes parties qui conftituent
l’oreille interne, c’eft-à-dire, le yejiibule, le li-
mafon 8c lés canaux demi-circulaires. Voyez ces
mots, 8 c O r e i l l e 8 c T e m p o r a l .
LABYRINTHIQUE, ad j., labyrinthicus ; qui
appartient au labyrinthe.
i ° . C o n d u i t l a b y r i n t h i q u e o u a u d i t i f i n t
e r n e . Voyei O r e i l l e , T e m p o r a l 8 c A u d i t i f
(Conduit).
2°. N e r f l a b y r i n t h i q u e o u a c o u s t i q u e . V ?y.
A u d i t i f (N e r f).
LACHR YMAL . Voye[ L a c r y m a l .
L A C IS , f. m ., réticulum, plexus. Les anatomiftes
ont donné ce nom à un entrelacement de
Yaiffeaux ou de nerfs On dit Un lacis vafculaire ,
un lacis veineux, un lacis OU un plexus nerveux.
LA C R YM A L , a l e , adj., lacrymalis; qui a
rapport aux larmes, ou à la féçrétion de çep’ e
humeur. - ; t .
Beaucoup de parties ont reçu leur nom d’ après
ce principe.
1°. A r t è r e l a c r y m a l e . On appelle ainfî une
des branches de l’artère ophthalmique qui distribue
fes principaux rameaux dans la glande
lacrymale. Voye[ O p h t h a l m i q u e ;
2°. C a n a l l a c r y m a l . Il eft formé par les, os
maxillaire fupérieur, unguis 8c cornet inférieur,
8c placé dans la paroi externe des foffes nafales ;
il eft plus étroit au milieu qu’ à fes extrémités , &
s’étend de la gouttière lacrymale à la partie anté-
I rieure du méat inférieur des foflès nalales, derrière
le cornet fous-ethmoïdal. Il eft tapifle par
un prolongement cylindrique de la membrane muqueufe
du fac lacrymal. Son orifice inférieur eft
garni d’un repli valvulaire. Ce canal tranfmet dans
fes foffes nafales les larmes que les points lacrymaux
ont ablorbées au grand angle de l’oeil.
j ° . C a r o n c u l e l a c r y m a l e . V oy e% C a r o n c
u l e .
4 ° . C o n d u i t s l a c r y m a u x , ducius lacrymales*
Voye{ P o i n t s l a c r y m a u x .
y ° . G l a n d e l a c r y m a l e , glandula lacrymalis
f . innominata. La glande lacrymale eft logée
I dans une dépreffion de l’os frontal, à la partie
! fupérieure, externe & antérieure de l’ orbite. Son
E ë e