
n ayant^ Couvent pas les mêmes dimenfions des i
deux co té s , conduit au-deffous des gouttières, i
dont elle biffe apercevoir les trous moyens & la- I
fente an-tér* " " '
tures de ces conduits, joint à là préfencedeV
fleurs Cillons vafculaires, rend la face intente?
cornets très-rugueufe ; mais leur face externe &
& eft bornée , en dehors , par I l'intérieur des cellules font liffes & polis.
TMPOil 1^ A II, n i n i a il ifT a n a n n ■ F n £ n 1 *1 i-nv’ a n n 1 une furface très-inégale, qui préfente differens A /I n 1 ’ . ----- . 1 .
objets à étudier. En arrière &en haut, onobferve
une petite lame mince , recourbée Cur elle-même
de haut en bas & de dedans en dehors le plus Couvent
, & quelquefois double 5 c’eft le Cornu fitpé-
ricur des fofl.es natales , ou le Cornet de Morgagni ,
en avant duquel eft une Curface carrée 8c ru gu eu Ce;
il furmonte une forte de gouttière horizontale
qui fait partie du Méat fupérieur des mêmes fojfes
nafales. Celle-ci occu, e.à peu près la moitié po-fté-
rieure de la longueur deTethmoide, & préCente en
avant une ouverture qui conduit dans les Cellules
pojlerieures de tos , dont le nombre varie depuis
trois ou quatre jufqu’ à dix. Elles communiquent
toutes en.tr elles, 8c font Couvent fermées en ar-
Enfln, la face nafale de l'ethmoï'ie préCentU
tout-à-fait en bas, plufîeurs.lames diverfementJ
courbées, minces, fragiles , Couvent unciform«'
qui s'abouchent avec l'orifice du finus maxild
& avec quelques portions de cellules pratiquée«
au-deffus de lui , ainfi qu’avec le cornet inférieul
du nez. Ces lames Ce biffent ordinairement qUanJ
on defarticule les os.
C. Une face ffjhênoidale ou poflérieure. Elle offre
au milieu , le bord poftérieur de la lame perpendiculaire
, & de chaque côté , en "dehors de l'extrémité
poftérieure des rainures de l’ethmoïde I
une Curface convexe, irrégulière , c.orrefpondaj
aux cellules ethmoïdales poftérieures , articulé]
en haut avec le Iphénoïde, en bas avec l’os du
iière par une lame ofleufe; mais Couvent auffi elles palais, & entr’ eux deux avec le cornet fphénoïdal
s« aa nbnonurc-hKepnntt dans ce CC,en-s, C. oi.t a__v_e__c ile__s cornets I t~\ t t_ _ /• - r '. j . • '• > , r _
fphénoïdaux, Coit avec les finus du même nom :
un prolongement de la membrane pituitaire les
tapilfe Tout-à-faît en bas, cette Curface eft bornée
D. Une face nafo-maxillaire ou antérieure. EJe
eft fort peu étendue 8c préfence , au milieu lei
bord antérieur de la lame perpendiculaire,
bornée j chaque côté , en dehors de l'extrémité antérif
phanrp u nnei nfée condé lame oLf fer.u, —f /e.,.. :r_u_gu e.u.. fe à .f a f.u ,rp -e r- ! des ra_inu res de l’ethmu oïde , d«-è s . portions d, e c.el- flcie, plus grande que la (upérieure, plus courbée,
mince & continue en haut au refte de l'os , libre
^ ^Pa^ e en ^as fortout antérieurement 5 convexe
en dedans , concave en dehors , terminée en arriéré
par des inégalités libres : c'eft le Cornet moyen
aes fi jfes nafales ou Cornet ethmoidal, dont le bord
'intérieur eft parcoum par un fîllon vafculaire , &
qui concourt, par fa face externe, à former une
ules recouvertes par l’ apophyfe montante de 11
maxillaire fopérieur.
E. Deux faces orbitaires ou latérales. Elles font
quadrilatères, planes dans Ja plus grande partie
de leur étendue , & coupées obliquement en bi-
Ceau dans leurs extrémités antérieure & poftérieure.
Celle-ci offre plufieurs portions de cellules
que complètent les cornets fphénoidau^ & les
portion du Méat moyen y fous l'apparence d'une 1 palatins ; l’autre laiffe voir à découvert la plupart
gouttière longitudinale, en avant de laquelle eft 1 I t t j
une ouverture déchirée qui mène dans les Cellules
ethmo'idales antérieures. Ces cellules font beaucoup
plus grandes* & plus nombreufes que les poftérieures,
avec lefquelles elles ne communiquent en
aucune façon. Une d'elles, nommée Infundibulumi
placée en arrière des autres , repréfente une forte
de canal fiexueux, dirigé en avant & en haut,
élargi par en bas, ou il répond à l'ouverture indiquée
, & ouvert fupérieurement dans une de ces
demi-cellules qui font recouvertes par celles de
1 échancrure etbmoidale du coronal, 8c qui communique
avec les finus frontaux.
Ees cellules ethmoïdales, tant antérieures que
pofterieures, font donc complétées, en haut, par
1 os frontal, en avant, par l’os maxillaire fupé-
?ieur 8c par l'os lacrymal, en arrière par l’ os palatin.
r
Les conduits ©lfaêlifs externes , qui font en
général plus courts que les internes, dont quel»
ques-uns Ce prolongent for le cornet moyen , mais
dont aucun ne pénètre dans les méats ni dans les
cellules ethmoïdales, occupent la plus grande
partie de la furface qui vient d'être décrite, fora
tout le cornet fupérieur 8c la furface carrée qui règne
au-devant de lui. Le grand nombre des ouvert
les cellules antérieures, qui font obturées pari
lacrymal. A la partie moyenne de chacune dec«
faces, on obferve une lame carrée liffe & polie,
articulée en haut avec le coronal, en bas avec les
os palatin & maxillaire fupérieur , en arrière avec
le fphénoïde, en devant avec l’os lacrymal)
elle conftitue une grande partie de la paroi interne
de l'orbite. Souvent le bord fupérieur de cette
lame offeufe préfente de petites échancrures qui
concourent à la formation des trous orbitaires in-
ternes.
Du tiffu compacte forme prefqu’entièrement
l’ethmoïde, qui ne préfente des traces de tiflîi
celluleux que dans fes cornets, fon apophyfe crif-
ta-galli & fa lame perpendiculaire,.
L’e.thmoïde s'articule avec le coronal, le fphénoïde
, les cornets fphénoïiaux., les os maxillaires
f ipérieurs , les os pala.ins, les cornets inférieurs
du nez, le vomer, les os propres du nez & les os
lacrymaux, par les divers points qui ont été fue<-
ceflivement expofés.
Cet os concourt à former tout à lr fois, la baie
du crâne, les.orbites & lesfoffesnafales.
L'ethmoïde préfente trois centres d'oflïfication,
un pour fa partie moyenne , deux pour fes .régions
latérales. Les cellules ne s'y creufeiit qu’avec
K e g> chez les jeunes fujets il eftfolide, plein
■ entièrement caitilagineux : -ce ti eft -guère auffi
lue vers l'âge de fept ans que l’on voit paroître j
I s cojnets. foy ei C râne , Face , Fosses nasales ,
INACTION, '
■ ÉTRIËR î f- m- » fl (’P es. Lés anatomiftes ont .
fcifi nommé un des quatre ôffelets contenus dans
■ cuilfe du tympan. Il reffemble.parfaitement à
Ijnitrument dont il porte lë nom , & eft placé i
horizontalement entre l’ offelet lenticulaire 8c la •
fenêtre ovale. On lui diftingue une tête , deux :l
Iranches 8c une b a Ce. — La tête, pius petite, Cituéè j
|n dehors, eft ‘Couteiiue par un col fort court, qui ;
fefulte de la réunion dès deux branches., & qui ]
Bonne attache à un petit-mufcle > fon fommet offre l
tm enfoncement pour fon articulation ayec .l'of- ;
felet lenticulaire.;— Dès deux branches „ l'une eft ;;
Intérieure 8c l'autre poftérieure ; elles s’écartent •
Bu col en divergeant., elles circonlcrivent entre .
Illes un èfpace parabolique : -la première eft moins ;
lôurbe & plus courte que la fécondé ; toutes les ;
leux préfentent, fur le côté par lequel elles fe
Eorrelpbndent, une.cannelure qui fe continue fur i
|aface externe dé la bafe,.&: dansdaquelle fe fixe ■
Rne membrane rrès-fine qui remplit leur inter- ;
Balle. — La bafe, qui forme la partie la plus in^
■ rne de cet olielet, eft une lame très-mince 8c ,
Bifcz large, alongée d'avant en arrière , continue
aux deux branches .par fes extrémités , convexe en :
oeedans, concave en dehors. Elle offre une forme ‘
inalogue à celle de la fenêtre ovale qu'elle bouche
inexactement, & à la circonférence de la quelle
élle eft unie par la membrane muqueufe du
^mpan.
■ "Cet offelet ëft entièiement compofé de tiffu
RbmpàCte & fe développe par uh feul point d’of- ■
pficàtion.
■ Il eft déjà remarquable chez, le foetus par fon
rfolumè & fa compacité.
■ Il s’articule avec l'offelet lenticulaire 8c le rocher,
& paroît dépourvu de périofte.
■ Uni mufcle des plus petics lui appartient.
■ Ce mufcle naît du fond de la cavité de la pyra-
Bïide, qui contient toute fa portion charnue dans
Kon intérieur. Il fe change bientôt en un tendon
||ort court qui fort par le fommet de cette émi-
pence, fe porte en devant, & , au bout d’une ligne
| e chemin, fe fixe à la partie poftérieure du col
9e l’étrier. -
R paraît imprimer à cet offelet un mouvêment
de baicule en vertu duquel l’extrémité poftérieure
I e lï bafe eft enfoncée dans le veftibule, tandis
^ue l’antérieure fe relève dans la caiffe du tympan..
m°ye{ Oreille & T ympan.
B. ÉTUI, f. f. yoye^ Ëlytre.
_ EUTHÉSIE, f. f .j euthefla. Ce mot, d'origine
grecque & qui a‘ été francifé, fert à indiquer
l ’harmonie des parties cohft'ituantes du corps.
EUTROPHIE, f. f , e atrophia. Cet. autre mot,
entièrement grec auffi, vaut autant que bonne nutrition.
De même que le précédent, il a vieilli & n’ efr
plus ufité. K oye?L N u t r i t i o n .
E V E N T , f. in, On appelle ainfi une ouverture
Ample ou double que la baleine, ie marfouin, le
dauphin, l’o rque, le narw-hal, le cachalot, le
phyfale, & , en un mot, tous les cétacés ont fur
la tête, & par laquelle ils font jaillir à une certaine
hauteur l’eau qui eft entrée dans leur énorme
gueule (1 ).
EX ANASTOMOSE, f f ., vieux mot confidéré.
autrefois comme fynonyme d’anafiomofe.
EXCARN A T IO N , f. f . , excarnatio. On défi-
gne par ce mot un mode particulier de préparation
anatomique des vaiffeaux des animaux, lequel
conlîfte , après les avoir rnj'e'ârés' , à détruire les
parties dans lefquelles ils-font plongés, foit par la
putréfaétioivfoitparla Corrofion, au moyen d’une
iiqireur acide. V o y . P r é p a r a t i o n -s ' a n a 't o ^ i q u e s .
E X C A V A T IO N , f. f . , excavatio ,• creux., enfoncement
qu'on obferve à la furface de certains
organes. L’excavation du bajfin eft la partie de
cette cavité, que Ton obferve profondément au-
deffoüs du,détroit fiipérieur.
EX CRËAT IO N , f. F., excreatloy aèlion de
cracher.
EXCRÉMENT, f. m ., 'excrementum. On donne
ce nom -à tout ce qui, comme ftiperflu, eft évacué
du corps d’un animal parles émonétoiresnaturels.
Tels font le mucus nafal, Ja fueur, & furtout
l'urine & les matières ftërcorales.
EXCRÉMENTEUX, euse & EXCRËMEN-
T IT IE L , bile , adjëèL, excrementitius y qui eft
analogue aux excrémens, qui en Tait partie.
Les humeurs cxcrémeniitielles font-celles qui, ne
pouvant fervir à l'entretien du corps, fontdefti-
nees à être évacuées.
1 EX CRÉ TEUR, adj., excretorius. On donne
1 le nom de conduits ou de vaiffeaux excréteurs , aux
canaux qui tranfmettent.Toit au dehors, foit dans
j des rcfeivoirs fpéciaùx, ‘les liquides fecrétés par
:'es glandes.
Tous ces conduits ou vaiffeaux -font , en généra!
, cylindrôïdes ,& reluirent de la réunion fuccef-
five aune multitude de radicules très-déliées qui
prennent naiffance dans la profondeur des glandes.
(x) Voyez ce qui eft dit dans lé IIIe.' volume de f c. $'/-
terne anatomique, au fujet des. évcacs aes cétacés.