
aSa E P A
Le mot entêrotome a Ja même origine que le
fui vaut.
ENTÉROTOMIE j f. f ., enterotomia. Ce mot,
qui dérive de e/]sço» (inteftin) & de rt/uveï» ( c o u p
e r ) , équivaut à Dijfettion des intefiins.
ENTON NOIR, f m , infundibulum. Les anato^
milles ont donné ce nom à différentes parties.
1 ° . E ntonnoir de l’ethmoïde. Voye-^ In fu n -
DIBULUM.
2°. E ntonnoirs des reins. Voye^ C alices. I
2°. Entonnoir du cerveau , infundibulum cere-
bri. On donne ce nom à une dépreffion que préfente
la paroi inférieure du troilîème ventricule,
au-defliis de la tige pituitaire. Voye\ E ncéphale.
Les Anciens le regardoient à tort comme un
conduit par lequel la férofité des ventricules du
cerveau pafloit dans les foffes nafales. .
ENTRAIL LES, f. f. p l., vifcera. On déligne
par ce mot, d’ ufage feulement dans le langage
vulgaire, l ’enfemble des vifcères contenus dans
l'abdomen.
ENVERGURE, fub. fém., alarum expanflo. On
donne ce nom à l'étendue qu’embraflent les ai'es
d'un oifeau ouvertes pour le vol.
É PAU LE , f. f . , fcapula. L'épaule eft la partie
la plus élevée du membrethoraciquechez l’homme
& chez les mammifères quadrupèdes.
Dans notre efpèce, en particulier, deux os , la
clavicule & l'omoplate, unis entr'eux par des li-
gamens, conftituent la charpente de l'épaule, dans
l'organifation de laquelle entrent d’ailleurs des
mufdes forts & nombreux , des nerfs, des vaif-
feaux fanguins & lymphatiques, & c . , & qui fe
termine en dehors & en haut par une làillie
arrondie appelée moignon de f épaule, tandis qu'elle
eft creufée. en deffous par la cavité de Vaijfellè.
Vo yez A is se l l e , C l a v ic u l e , H uméro- scapu-
l a ir e , O moplate & S capulair e.
Les mufcles propres de l’épaule font les mufcles
fus-épineux , fous-épineux, petit rond3 grand rond,
fous-fcapulaire & deltoïde. Vo y e z ces différens
mots.
Cette partie eft mue en outre , par les mufcles
petit piftoraly grand dentelé, trapèze, angulaire,
rhomboïde & grand dorfal, qui trouvent fur fes os
des points d’attache plus ou moins étendus.
Les nerfs qui fe aiftribuent à l’épaule naiflfent
du plexus brachial. Les principaux d'entr’eux portent
les noms de nerfs fous- fcapulaire & axillaire
ou circonflexe. Voyez ces mots & Brachial &
C er v ica l :
Les artères de l’épaule, qui font les arteres fca-
pulaire fupérieure , fcapulaire commune , acromiale ,
É P I .
& c ir co n f le x e s antérieure & pbflèrieure, font fournies
par l’axillaire & par la fous-clavière ou la thyroï-
dienne inférieure. Voyeç A cromial , C ircon.
flexe & Scapulaire.
Les veines de l'épaule accompagnent lesartères
de cette région du corps & vont le rendre, par
plufieurs branches, dans la veine axillaire.
. Ses vaifleaux lymphatiques vont fe divifer dans
les ganglions lymphatiques axillaires.
La peau qui la recouvre eft, en général, d’un
tiffu denfe & ferré.
ÉPERON. Voye\ Ergot.
Éperon des artères. On donne ce nom à
l’efpèce d’angle raillant que forment les artères,
du côté de leur cavité, à l’inftant où elles fe bifurquent.
VoyeÇ Artère.
ÉPHEBE, f. m., epkebus. Voyez A dolescent.
ÉPHIPPION ou ÉPHIPPIUM, f.-m., ephip.
pium. C e m o t, entièrement grec ( i) , a été employé
pour défigner la fofle pituitaire ou fus-fphé-
noidale. Voye£ Selle, Sphénoïde & Sus-sphénoïdal.
' -
ÉP1CHORION , f. m. M. Chauftier appelle de
ce noiftf la membrane albumineufe, que d'autres
anatomiftes délignent par celui de caduque, & qui,
recouvrant le chorion, conftitue un des moyens
déconnexion de l’oeuf avec l’ utérus. Voy. Caduc.
ËPICOLIQUE , adj., epicolicus. Quelques anatomiftes,
d’après Gîilïon, ont nommé régiohs
épicoliques ( epicolicA' regiones ) les parties des parois
de l’abdomen qui font contiguës au colon.
EPICONDYLE , f. m., epicondylus. On nomme
ainfi aujourd'hui, avec M. Chaufliêr, une éminence
que préfente en dehors l’extrémité inférieure
de l'humérus , & cela parce qu'elle fe
trouve placée au-dçffous de la petite tête de cet
o s , à laquelle ce favant anatomifte a donné le
nom de condyle.
L’épicondyle fournit des infertions au ligament
latéral externe de l’ arrieulatioh huméro-cubitale»
& à un tendon très fort fur lequel fe fixent fimul-
tanément les mufcles anconë, court fupinateur,
fecond-radial externe , extenfeur commun des
doigts & extenfeur propre du petit doigt. Voy<{
H umérus.
ÉPICONDYLO CUBITAL. M. Chauffer*
donné au mufcle anconé, en raifon de fes attaches,
le nom de mufcle épicondylo-cubital. Voyez A«*
CONE.
( i ) EÇtzrzrioy , une Celle.
E P I .
I ÉPICONDYLO-RADIAL. Le même anato-
Imifte a défigné par le nom de mufcle épicandylo-
jLdiut, le. mufcle court-fupinateur. Koye\ Supi-
L jtéuk.
I É P ICO N D Y LO -SU S -M É T A C A R PI EN.
L chauffier encore a. appelé le mufcle fécond
iadial externe, mufcle épicondylo-métacarpien. Voy.
PUDIAL. *
f ÉPICONDYLO - SUS - PHALANGETTIEN
[COMMUN. M. Chaufliêr, dans fa nomenclature,
[homme le mufcle extenfeur commun des doigts,
faufile épicondylofus phqlangettien commun. Voyez
Extenseur commun des d oigts.- .
I ÉPICONDYLO-SUS-PHALANGETTIEN DU
[pETIT DOIGT. Voye^ E xtenseu r propre du
pÊTIT DOIGT.
I ÉPICRANE, f. m ., epicranium. Vo y e z Péri-
KRANE.
[ ‘ ÉPICRANIEN, en n e , adj;, de e7r!,fur,-&r de
R crâne. On donne cette épithète à diverfes
[parties qui font fituées au-defîus du crâne.
I i°. A ponévrose é p icran ien ne. On nomme
LinC une large co.è'ffe fibreufe,' très-adhérente aux
ttégumens, lâchement unie au .péricrâne par un
ItifTu cellulaire non graifleux. Elle recouvre toute
[la partie fupérieure de la tête : les faifeeaux
[charnus des mufcles frontaux, occipitaux & auri-
[culaires viennent s’ y terminer •, fes fibres , trës-
[apparentes, blanches & parallèles poftérieure-
[ment, font, dans le refte de fon étendue, grisâtres,
entrelacées & peu manifeftes, en forte
[que fouvent elle paroît dégénérer en tiffu cellulaire.
Souvent aufli, elles font fafciculées & laif-
Hententr'elles des intervalles plus ou moins grands.
K. 2°. Muscle é p icran ien . On a quelquefois ainfi
[appelé les mufcles frontal & occipital réunis.
ÏVoy. Frontal ,O c c ip ita l & O cc ipito - fro n ta l .
I 3°. Région épicran ien ne. On donne ce nom
■ à la région de la tête qu’occupe l’aponévrofe .épi-
[crânienne & qui règne au-defliis du crâne.
| EPIDERME, f. m ., epidermis, cuticula y de
h™ (au-defliis) & de ( peau). On nomme
jainfi une membrane denfe, demi-tranfparente,
[imperméable, qui recouvre la furface externe de la
[peau, excepté dans les endroits qui correfpondent
|aux ongles. L’épiderme eft féparé du derme par
[le corps muqueux réticulaire j il eft d’ une épaif-
[feur variable fuivant les individus & les diverfes
[parties du corps} il préfente en dehors une foule
jde rides, de plis, & de petites éminences, qui
[font furtout fort prononcées aux mains & aux
[pieds 3 il fe trouve percé d’ une innombrable quan-
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tité de trous, par lefquels paflentl.es poils, dont le
bulbe eft enfoncé dans Tépaifleurdu derme, & qui
fervent d'orifices à des vaifleaux exhalans & abforban
s. Le tiffu de cette membrane eft ferme, ferré,
peu altérable à l’air, elfentitllement hygrométrique,
mais fa ftruéture eft encore ttès-peu connue,
quoiqu’ elle paroifle compofée d’une multitude
de petites écailles placées les unes au-defliis des
autres. On n’y trouve, du refte, ni nerfs, ni
vaifleaux fanguins. Voye[ Peau & T égumens.
ÉPIDERMIQUE, adj. , epidermiçus; qui appartient,
qui a rapport à l’ épiderme.
ÉPIDERMOIDE, adj , epidermcrides ; qui a de
la refîemblance, qui a des rapports de itruéture
ou de'fonétions avec l’épiderme.
Les ongles font des organes d’une nature épidermoïde.
ÉPIDIDYME, f. f., epididymus, paraflata. Par
ce mot, dérivé du grec t7ti ( au-deflus ) & hàv/zos
(tefticu le) , les anatomiftes défignent un petit
corps oblong, vermiforme, renflé à fès extrémités,
mince dans la partiemoyenne, & aplati de
haut en bas. Il eft couché le long du bord fu-
périeur du tefticule, auquel il paroît comme fur-
ajouté.
Entouré d’un grand nombre de vaifleaux dont
il reçoit plufieurs ramifications, l’épididyme a une
teinte grifâtre allez prononcée. \Sa partie fupérieure,.
ou Tête, eft beaucoup plus volumineufe
que le refte ; elle embraffe l ’extrémité correfpon-
dante du tefticule., dont elle reçoit les troncs
féminifères, & offre fur fa furface plufieurs faillies
onduleufes. Sa partie inférieure, ou 1a Queue,
adhère très-intimement au tefticule, & , fe réflé-
chiftant en haut & en arrière, fe continue avec le
canal déférent. Sa partie moyenne, ou fon Corps,
ne tient le plus fouvent au tefticule que par l'intermède
de la tunique vaginale, qui va de l’ un à
l’autre.
L’épididyme eft placé hors du fac que forme
cejte membrane, qui ne le recouvre que dans les
endroits où il n’adhère point au tefticule , & qui
a.lhère elle-même affez fortement à fa furface. En
le quittant pour tapifler le tefticule, elle forme ,
entre les deux organes, deux finuofités oblongues,
triangulaires & adoflees par leur fommet.
L’épididyme n’eft autre chofe qu’un conduit
formé par la réunion de tousceuxqui ont traverfé
le corps d’Hyghmor. C e conduit, très-grêle &
replié une infinité de fois fur lui-même , décrit de
nombreufes flexuofités qu’uniflent des brides cel-
luleufes. Ses parois font fort épaifles par rapport
’à fon calibre; fa longueur eft confidéraole: Monro
la fait monter à trente-deux pieds. Son volume
augmente à mefure qu’ il fe porte de la tête vers la
queue de l ’organe lui-même.
Affez fréquemment, du milieu de l’épididyme,
N n i